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La presse et l’iPad, étude de cas avec iMad

Dès les premières minutes d’existence de la tablette d’Apple, l’iPad a été associé au monde de la presse. En effet, le PDG du New York Times était en première ligne pour présenter les prémisses de leur application iPad en prononçant des mots qui seraient repris par tous les organes de presse

Sommaire

  • Introduction sur le rapport de la presse avec l’iPad
  • Le Figaro sur iPad
  • iMad, le Madame Figaro au format iPad

Dès les premières minutes d’existence de la tablette d’Apple, l’iPad a été associé au monde de la presse. En effet, le PDG du New York Times était en première ligne pour présenter les prémisses de leur application iPad en prononçant des mots qui seraient repris par tous les organes de presse… L’application iPad allait permettre de retrouver l’essence même du print tout en le mariant avec le meilleur du web.

Le monde de la presse s’est alors emparé de cette innovation qu’il était commun de penser comme étant le sauveur de cette presse en difficulté. Un nouveau modèle économique semblait sur le point d’apparaître.

Je me suis déjà exprimé sur le fait que la stratégie d’Apple était plutôt ici de profiter de l’image et du sérieux de la presse afin d’atteindre un nouveau public. Je n’y reviendrai donc pas.

1 an après la sortie de l’iPad, les résultats sont sans appel : la tablette d’Apple est un immense succès… sauf pour la presse.

Wired, l’un des premiers magazines américains à être apparu sur la tablette s’est immédiatement fait remarquer tant la prouesse technique était impressionnante. Proposé à 3,99$ là où la version papier était à 6,99$, Wired n’a pas cessé de voir ses ventes chuter sur l’iPad depuis son lancement. On rapporte d’ailleurs que Condé Nast (éditeur de Wired, mais aussi de The New Yorker, Vanity Fair, Vogue, etc.) a décidé de revoir entièrement sa stratégie sur l’iPad pour ne proposer ses magazines qu’à 1,99$ dans l’espoir de voir ses ventes se stabiliser.

Autre exemple, nous avons aussi the Daily, le journal uniquement disponible sur iPad lancé par le magnat de la presse Rupert Murdoch dont la société NewsCorp possède des titres aussi prestigieux que Le Wall Street Journal, The Times ou le New York Post. L’ambitieux projet de Murdoch était d’embaucher une équipe complète de journalistes à la seule fin d’alimenter ce journal 100% iPad qui serait vendu avec un système novateur d’abonnement (à seulement 39,99$ à l’année).

Après une première période de gratuité pensée pour faire entrer la lecture de The Daily dans les habitudes quotidiennes de ses lecteurs, puis une deuxième période de gratuité mise en place suite aux trop nombreux problèmes techniques rencontrés, The Daily aurait déjà fait perdre 10 millions de dollars à Rupert Murdoch dans le seul premier trimestre. Sans parler encore de Project mis en œuvre par le milliardaire Richard Branson, patron de Virgin qui n’est en rien une révolution dans le milieu du journalisme.

Le Figaro sur iPad, un intérêt des premiers instants

Il y a d’autres exemples dans la presse française, mais je vais parler du Figaro et surtout de l’iMad puisque j’ai eu l’occasion de discuter avec l’équipe derrière ces applications iPad.

L’iPad n’a pas encore permis à la presse de révolutionner le journalisme, cependant, il serait faux de dire qu’il s’agit d’un échec complet.

L’application Le Figaro est ainsi vue comme un succès sur 3 grands points.

  • Il s’agit d’un succès commercial puisque la régie publicitaire fonctionne très bien sur l’iPad
  • Il y a un grand nombre de téléchargements de l’application
  • L’application s’est révélée être un bon levier d’acquisition puisqu’elle a amené pas mal de personnes  à prendre un abonnement premium au Figaro

Sur le point de vue humain, la création de l’application du Figaro a été un vrai défi. C’est Richard Soundirarassou, directeur de Créations Nouveaux Médias du Figaro et son studio qui ont designé le projet.

Le premier défi se trouvait dans le fait qu’il devait designer une application pour un appareil qu’il n’avait jamais tenu dans les mains. Il s’agissait donc de partir d’une page blanche, de designer quelque chose qui n’existe pas encore, de réinventer totalement la navigation. Et tout cela en seulement un mois et demi.

Pour Richard, il s’agissait de l’occasion de vraiment réaliser la consommation des journaux comme il le rêvait : avec la qualité éditoriale du print ainsi que l’instantanéité et les contenus enrichis du web. Et tout cela en essayant de se détacher le plus possible de la navigation présente sur le web : à quoi cela servirait-il de faire quelque chose ressemblant au site web puisque l’on peut y accéder depuis le navigateur de l’iPad ? Il était donc de facto en concurrence avec les autres manières de naviguer sur les contenus Figaro.

C’est à cause de cela que l’application du Figaro a été pensée comme un cube… une manière de ré-imaginer la navigation tout en se différenciant des autres applications iPad d’actualité.

iMad, Madame Figaro au format iPad

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le projet iMad n’a pas commencé par une envie de proposer une nouvelle façon de découvrir ce magazine féminin sur iPad. En effet, tout commence encore avec l’équipe de designers du Figaro et la veille qu’ils réalisent sur les projets iPad.

Nous sommes à une période où des rumeurs de plus en plus persistantes rapportent le projet avancé de Rupert Murdoch de proposer un magazine iPad, et où Richard Branson vient de présenter son Project. Richard Soundirarassou connaît bien sa direction… et il sait que lorsque ces deux magazines seront disponibles sur l’App Store, la première question sera : « Mais pourquoi nous n’avons pas fait quelque chose comme ça ? ». Il sait cela et il veut s’y préparer du mieux qu’il peut.

Surtout qu’il a parfaitement conscience que les magazines digitaux sur tablette ne sont pas ce qu’ils devraient être. Quand tu es un organe de presse, tu peux faire une liseuse PDF ou apporter autre chose… Richard a toujours été un partisan de « l’autre chose ».

Il connaît évidemment le magazine Wired, et s’il l’a longuement feuilleté, ce n’est pas pour en lire les articles. En effet, Richard s’intéresse à Wired uniquement en qualité de directeur artistique et il a disséqué l’application pour comprendre les mécanismes qui en font l’une des meilleures applications magazines à ce jour.

Il sait de longue date que l’application Wired a été réalisée grâce à un partenariat avec Adobe, il a donc décidé de consacrer une partie de son après-midi à s’informer sur le site web d’Adobe pour mieux comprendre le système de Digital Publishing qui permet aux producteurs de contenus de mettre en ligne une application.

Un élément lui plaisait énormément : la solution de Adobe est cross-plateforme, ce qui signifie qu’il ne serait pas restreint à l’iPad mais pourrait facilement proposer l’application sur les tablettes Android et bientôt Blackberry.

Richard était convaincu.

Evidemment le service proposé par Adobe n’est pas gratuit. Mais le fait est qu’il devient payant à partir du moment où vous publiez une application sur l’App Store… Pour  convaincre sa direction de la nécessité de débloquer les fonds nécessaires, Richard était en mesure de créer l’application sur son poste sans débourser un centime.

Il fallait ici comme préalable la possession de In Design 5.5… C’était le cas de Richard qui put commencer la création de son premier magazine de test.

La simplicité d’exécution était déconcertante. Richard était ravi d’une chose. Il pouvait créer son magazine comme il le souhaitait. Il n’était pas obligé de réaliser des créations qui allaient ensuite devoir être interprétées par des développeurs qui vont tenter de reproduire celles-ci au plus proche. Il suffisait à Richard de créer le magazine sous In Design, de spécifier que tel ou tel élément était interactif, qu’il agissait de telle manière.

Quelques temps plus tard, il se trouvait face à ses supérieurs à montrer le résultat.

Et en le mettant côte à côte avec l’autre alternative : une liseuse PDF, l’effet était sans appel. Wow.

C’est là que le projet a fait encore quelques pas supplémentaires vers sa réalisation. Si la démonstration technique avait réussi à convaincre la direction du Figaro, il fallait décider quels contenus allaient bénéficier de la technologie Adobe. Pendant cette réunion de présentation, la solution sembla évidente : le Madame Figaro.

Cette publication féminine bénéficiait déjà d’une application iPad, sauf qu’il s’agissait d’une liseuse de PDF enrichis… il fut très vite décidé de créer un collector avec une sélection des meilleurs articles du mois. Nous étions en janvier, il fut décidé que la première édition de l’iMad serait publiée en Avril.

Le directeur artistique du Figaro voulait pouvoir en discuter avec Adobe, vu le peu de temps dont il disposait, il souhaitait avoir un référent technique chez Adobe pour l’aider à créer ce magazine digital. Il se rendit donc simplement dans la rubrique contact du site web d’Adobe et envoya un mail. Une heure plus tard, Richard recevait un coup de fil.

La société du Figaro accepta d’investir la somme demandée par Adobe pour avoir la possibilité de publier ses applications sur l’App Store & autres Android Market.

Le Figaro est donc devenu le premier groupe de presse français à adopter le système d’Adobe. Par conséquent, la firme américaine était ravie d’apporter son aide pour la création de l’application qui deviendrait une application vitrine pour elle en France. C’est donc le Directeur Adobe publishing France qui s’est rendu dans les bureaux du Figaro, au 14 Boulevard Haussmann.

Et la firme, célèbre notamment pour son logiciel Photoshop, ne ménagea aucun effort pour aider le Figaro. En effet, ils firent venir l’équipe en charge du Digital publishing sur le magazine Wired afin de conseiller Le Figaro dans la création de cette application.

Et lorsque Le Figaro voulait une fonctionnalité qui était absente du système de publication actuel, Adobe développait et implémentait pour lui ces éléments.

Le résultat ? Une application très attrayante, proposée gratuitement pour permettre un point d’entrée aux contenus du Madame Figaro. L’idée étant évidemment que si vous êtes habitué à la lecture de ce collector mensuel du Figaro Madame, vous aurez peut-être envie d’en lire davantage en allant sur l’application liseuse de PDF ou voir même aller l’acheter en kiosque.

La différence entre la stratégie du Figaro et celle de The Daily ou Project se trouve dans le fait que le groupe français n’a jamais pensé que l’iPad allait les sauver. Ils s’y sont évidemment intéressés comme à un canal de diffusion supplémentaire, mais ils visent davantage la complémentarité.

L’application iMad, au travers de sa gratuité, vise avant tout à donner de la visibilité à la marque Figaro Madame. Objectif secondaire : fidéliser les lectrices de cette édition collector avec pour objectif final de les convertir à la lecture payante.

Il s’agit également pour Le Figaro de réaliser une expérimentation, de tester la solution d’Adobe et voir si celle-ci marche auprès de son lectorat.

La licence acquise permettra en effet à la société de publier autant d’applications iPad qu’elle le souhaite (des frais supplémentaires étant tout de même demandés suivant le nombre de téléchargements). Si l’iMad est un succès, Le Figaro aura donc toutes les raisons de publier d’autres applications sur le même modèle.

Un des grands avantages de l’iMad se situe dans le nombre important de contenus supplémentaires apportés à l’iPad. Aujourd’hui, les journalistes en reportage produisent du contenu spécialement pour l’iPad. Ils écrivent pour un magazine papier mais sont incités à filmer le making-of d’une interview, à venir avec un photographe ayant le matériel nécessaire pour réaliser un 360° d’un paysage. Les prochains collectors de l’iMad ont été immédiatement pensés bi-média, ce qui signifie que le nombre et la qualité des contenus supplémentaires seront encore plus au rendez-vous à l’avenir.

Et ce sera possible grâce à la collaboration étroite des équipes de Richard Soundirarassou avec l’équipe du Madame.

Au final, lire un même article sur le Madame ou sur l’iMad, ce n’est pas la même chose : le seul point commun étant le contenu.

Richard a pour habitude de dire que c’est comme si un même script était réalisé par deux réalisateurs différents… chacun racontant la même histoire, mais de manière différente.

Ce que l’on peut dire sur la « director’s cut de Richard » c’est que, contrairement au magazine papier où le manque de place oblige à se restreindre en nombre de photos, l’iMad ne risque pas de manquer de place. De plus, l’équipe de Richard a dû mettre en page chacun des articles de deux manières différentes : une fois pour la lecture en orientation portrait, et une autre en paysage. Les photos sont alors mises en scène différemment et l’on redécouvre des contenus à chaque lecture.

Tout de même… lorsque Richard a choisi le système d’Adobe, une critique a été émise.

Est-ce que ce n’est pas un problème d’avoir la même application que de nombreux autres titres (Wired, New Yorker, Vanity Fair, etc.)

A cela, il a répondu qu’ils ont en effet le même kit de développement, mais que c’est à eux de se montrer ingénieux pour apporter de nouvelles choses. Et Richard sait se montrer ingénieux, ainsi le déroulement des infographies est un détournement du système de scroll que l’on peut trouver ailleurs dans l’application (avec un système de transparence qui rend celui-ci invisible à l’oeil non-exercé). Une photographie utilisant le système du avant/après avec le glissement du doigt, est un détournement du système utilisé pour faire tourner le Iron Man en 3D sur le magazine Wired. Ces éléments n’avaient pas été créés à cette fin par Adobe, mais ils ont été détournés de leur utilisation pour amener une nouvelle fonctionnalité.

Utiliser un système qui est à l’usage sur d’autres magazines, ce n’est absolument pas un problème d’après le directeur artistique des nouveaux médias du Figaro.

Tous les journaux ont le même papier… mais après c’est la qualité rédactionnelle, la maquette, la qualité des photos & la manière de mettre en œuvre qui font que l’on a un bon journal.

Tester gratuitement l’application iMad sur iPad

Télécharger sur l’Android Market

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19 commentaires
19 commentaires
  1. C’est bien ! La presse mag évolue et c’est plutôt bon signe. Dommage que ces magazines ne soient pas proposés sur les tablettes Android.

  2. @Blog marketing : Pour Android il faudra encore attendre, vu le temps de réactivité qu’il faut aux dev… Mais bon il y a déjà quelques appli’ pour la presse, ils ne sont pas encore super bien optimisé, mais c’est déjà pas mal ^^

  3. @Blog marketing : Pour Android il faudra encore attendre, vu le temps de réactivité qu’il faut aux dev… Mais bon il y a déjà quelques appli’ pour la presse, ils ne sont pas encore super bien optimisé, mais c’est déjà pas mal ^^

  4. C’est vrai que les magazines réalisés avec la solution de Adobe sont vraiment beau graphiquement cependant je trouve que la navigation n’est vraiment pas intuitive. On clic, on scroll en bas, à droite, à gauche, on zoom et à chaque fois on est perdu sans trop savoir comment revenir à la page précédente ou au menu…

  5. Article passionnant, utilisateur des deux tablettes IPAD et Android je comprend mieux pourquoi en lisant l’article ce retard sur ANDROID et surtout le manque de presse sur ce dernier. Que dire de la télévision, finalement la présence du flash est quasiment un fiaco sur ANDROIS pas une seule chaine de télévision Française est visible en direct sur tablette ANDROID alors qu’elle ont toutes de superbes applications sur IPAD permettant de visionner les directs et les redifs.
    Espérons au vu de l’article que ADOBE et son multi plate-forme l’emporte. Je m’en vais découvrir cette application i-mad sur ANDROID qui est en train de se télécharger.

  6. @Blog marketing & @Se7h : comme je le signalais dans l’article, la solution d’Adobe permet d’avoir une version sur Android… j’ai d’ailleurs ajouté le lien de téléchargement au bas de l’article 😉

    @Cuivrax : est-ce que tu as des exemples avec une navigation plus intuitive ? parce qu’au final il n’est pas nécessaire de zoomer pour lire l’article… je trouve ça plus pratique que les liseuses PDF

    @fran6t : merci pour le compliment 🙂 Et en effet, le multi-plateforme de Adobe est vraiment une grande force.

  7. Ce qui est dommage, et on le concède tous, c’est la nette domination du marché par Apple. Mais les tendances s’inverseront très largement quand les dev essayeront de créer les applis qui ne soient pas forcément dédiés apple. (pour les smartphone la tendance va s’inverser très rapidement)

  8. C’est une période formidable : même si nous ne sommes pas LE FIGARO nous pouvons encore avoir des échanges avec des mastodontes dès que nous avons des choses à proposer… du contenu… Nous ne sommes pas forcément obligés de passer par des intermédiares…

  9. Bravo pour l’article, il résume bien l’esprit du “pionnier des nouveaux médias” qui fait que j’adore bosser dans la presse en ligne. J’aurai juste une petite précision à faire. Tout comme pour le wired, L’équipe du figaro.fr a du passer par les version beta de Digital Publishing Suite pour publier le premier numéro de l’i-mad. En effet, inDesign CS5.5 n’étant sortit qu’il n’y quelques semaines, les outils d’Adobe était encore en développement au début du projet.
    La version android connais quelque bugs ( sur le nombre d’éditeur à travers le monde utilisant DPS, seul 3 ont tenté la soumission android…), mais je l’espère sera disponible prochainement. Tout n’est pas encore parfait mais c’est aussi dans cette esprit d’innovation que le Figaro a mené ce projet.

  10. Pour ma part je n’en démorderai pas : il est inconcevable de laisser sa promotion, sa gestion de clientèle dans les mains d’un intermédiaire technique si noble soit-il. Je veux parler d’Apple.
    Qui plus est, cette manière de pratiquer va à l’encontre du modèle Internet qui est, justement, le “publier soi-même”.
    On fait de très belles choses en HTML5.
    Publier par soi-même n’évitera pas la dégringolade de la presse mais ça évitera les 30% de taxe imposée par Apple.
    Pour une presse exangue ce n’est pas négligeable.
    Quant à la dégringolade de la presse il faudra un jour que les directeurs comprennent que les internautes picorent désormais et ne sont plus à même de lire un journal entier.
    Donc soit ils se transforment en producteur d’articles courts (Le Monde, Libération, les Echos font très bien cela) soit ils changent de métier (ou s’organisent pour cibler une clientèle exigeante mais rare).

    Db

  11. Comme je suis parti une semaine en vacances, le Figaro a sorti son I-mad avant mon magazine. Mais le tout premier titre de presse français utilisant Adobe Publishing était le magazine Etapes avec une très belle réalisation.
    La solution Adobe était ouverte de septembre à juin. Il vous suffisait d’avoir juste Indesign CS5 et de vous inscrire. Il y a eu environ 1000 participants. 380 applis ont été publiées et …3 en France. Etapes, I-Mad et Cuplegend. (voir gallerie) http://blogs.adobe.com/digitalpublishinggallery/
    Pour quoi si peu ? peut être la langue et les 200 pages technique à se coltiner. Pour avoir réalisé cette appli sous APS, c’est extraordinairement simple pour un résultat qui peu être bluffant si on a du temps. A voir sur http://itunes.apple.com/fr/app/cuplegend-magazine/id440973753?mt=8

  12. Depuis que j’ai l’iPad je n’ai jamais lu autant.
    Que ce soit des livres ou des magazines.
    Alors oui je pense que l’iPad peut aider les éditions de presse à relever la tête face à internet.

  13. C’est quoi cet article ???
    Non mais franchement, ils auraient du mettre “Billet sponsorisé” à la fin de l’article !!!!

    La vie de Richard Soundirarassou du figaro qui nous explique comment il a fait pour faire comme tous les autres ?????
    Super !

  14. @bhseo Comme je le disais : la solution d’Adobe permet d’avoir le magazine disponible sur iPad et tablettes Android 😉

    @écrivaine sur ipad Vous avez raison… des outils comme l’iPad permettent la diffusion d’écrit sans passer par des intermédiaires… même s’il n’est pas toujours évident de sortir du lot.

    @Christophe B Merci pour les précisions 🙂

    @Gourmet Je ne suis pas d’accord avec vous… le fait de passer par Apple est souvent une obligation pour les éditeurs puisque les utilisateurs ne veulent pas passer par le navigateur… ils veulent utiliser une application… et là ils seront obligé de passer par Apple.

    @Ludovic Merci pour votre point de vue 😉

    @ac Merci du témoignage… je pense en effet que cela va changer assez profondément nos usages.

    @Magusto absolument hors de propos. Cet article n’est pas sponsorisé, ni ultra-positif… j’ai eu l’impression de faire la narration de l’histoire de cette application de manière honnête.
    Et vous n’avez pas lu tout l’article… les gens ont les mêmes outils… mais ils arrivent justement à tirer leur épingle du jeu en étant un peu intelligent 😉

    @Tendances de mode Merci pour le compliment 🙂 Très agréable à entendre.

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