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La recherche sémantique bientôt plus développée dans Google

Un article du Wall Street Journal met en lumière la prochaine grosse évolution du moteur de recherche de Google, à savoir une fonction de recherche sémantique poussée capable de donner aux utilisateurs une réponse directe à leurs questions.

Un article du Wall Street Journal met en lumière la prochaine grosse évolution du moteur de recherche de Google, à savoir une fonction de recherche sémantique poussée capable de donner aux utilisateurs une réponse directe à leurs questions.

Après Panda et l’arrivée de la recherche sociale, le plus célèbre des moteurs de recherche s’apprête à modifier de nouveau son système.

On connaissait déjà la possibilité de connaître la météo (en tapant “météo”) ou de convertir des devises (“1 € en yens”, par exemple). Ces fonctions simples répondaient directement aux requêtes des utilisateurs en affichant tout en haut des résultats un petit encadré. Selon le WSJ, il sera bientôt possible d’obtenir une réponse claire à toute forme de requête, directement sur la page de Google. Vous posez une question au moteur de recherche, il vous répond. Sans pour autant effacer les résultats dits “classiques” que sont les liens pointant vers les pages web jugées les plus pertinentes, qui s’afficheront donc en dessous de la réponse obtenue.

Imaginez, pour reprendre l’exemple cité dans l’article : il suffirait de taper le nom d’un lac dans la barre de recherche pour voir s’afficher dans les résultats son altitude, sa position, ou encore son taux de salinité. Pour délivrer de telles réponses, le géant de la recherche se baserait sur les millions d’informations recueillies depuis des années dans ses bases de données. Ainsi, en analysant les recherches de ses utilisateurs et le contenu des pages que Google a indexées, ce dernier serait capable de lier entre eux plusieurs mots.

Exemple : les termes “Larry Page” ou “Sergey Brin” sont souvent associés sur internet aux mots “Google” ou “fondateur” ; le moteur de recherche en déduit que ces deux personnages sont les fondateurs de Google et affiche donc dans les résultats de recherche pour “Larry Page” ou “Sergey Brin” la réponse “Sergey Brin/LarryPage est le fondateur de Google”.

Cette recherche sémantique n’est pas nouvelle. Sur le web, les moteurs de recherche proposent déjà depuis quelques années des réponses précises, à l’image de Bing (Microsoft) et DuckDuckGo. Sans oublier bien sûr, sur mobiles, Apple et son assistant intelligent, Siri. Tous trois sont d’ailleurs partenaires avec Wolfram Alpha, le moteur de recherche le plus poussé en la matière, comme le montre l’image ci-dessus.

Légèrement en retard, donc, même si l’on a pu voir que la firme de Montain View avait déjà un pied dans ce type de recherche avec ses fonctions météo, conversion, calculatrice, définition, etc. De plus, Google proposait en 2009 un outil intéressant (nommé Squared), donnant les résultats d’une recherche sous forme de tableau, classant les informations recueillies sur le net sur tel ou tel sujet. En 2010, la firme rachetait la société MetaWeb, dotée notamment d’un très riche catalogue d’informations, qui, selon Amit Singhal (ingénieur chez Google), a été développé depuis, atteignant aujourd’hui les 200 millions d’entrées sur des personnalités, lieux, films, livres…

Avec plus d’1 milliard de requêtes par jour, Google (qui d’une certaine façon répond déjà plutôt rapidement aux demandes des internautes en affichant Wikipédia et un bref extrait en haut des résultats) pourrait bien modifier un peu plus, d’une part, les habitudes des utilisateurs en affichant sa propre réponse claire et précise tirée des pages internet, et d’autre part celles des éditeurs de sites, qui pourraient voir chuter considérablement leur nombre de visites. Notons que cette modification de l’algorithme de recherche de Google ne ferait qu’augmenter le temps passé sur ce dernier.

Affaire à suivre, donc.

(sources : 1, 2)

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Par : Opera
25 commentaires
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  1. C’est là que la vraie bataille (entre Google et les éditeurs de site) risque de commencer.

    Car tant que c’est pour envoyer plus de visiteurs sur les sites, on veut bien se plier à certaines exigences/contraintes de Google.

    Mais si Google pique le contenu pour l’afficher directement dans ses pages et ne plus générer (ou moins en tout cas) de visites sur le site, il y a problème.
    Car bien sûr cela fait aussi migrer les revenus (publicitaires) du site vers Google.

    Et d’ailleurs dans ce cas on n’est plus dans la “courte citation” mise en exergue dans les résultats. On est peut-être plus dans la copie/plagiat. Ou en tout cas à la limite…

    Google n’a jamais fait l’erreur de vraiment se mettre vraiment les éditeurs de sites. Au contraire, il leur apporte plein d’outils sympas et souvent gratuits (vu qu’il se paye ailleurs, souvent du côté du visiteur).
    Peut-être un premier (gros) faux pas en vue ?

  2. Google ferait mieux de se concentrer sur la pertinence des recherches, parce que franchement ce n’est pas du tout ça, il faut parfois aller en page 20 pour trouver ce que l’on veut, car en page 1, il y a toujours les mêmes sites qui peuvent bien écrire deux lignes, dupliquer un communiqué de presse 25 fois entre eux, ils seront toujours en première page, alors si après Google souhaite carrément afficher les sites sans rediriger l’internaute dessus, et bien on leur laisse volontiers écrire le web à notre place, qu’ils se débrouillent…

  3. Moi je trouve ça plutôt bien, tous les visiteurs inutiles qui voulaient une information précise et qui font un très gros taux de rebond vont disparaître. Au final on auras que de vrais visiteurs sur nos sites.

  4. Non mais deja qu’ils ont le monopole, ils veulent carrément la mort des webmasters la!
    Je pense pas qu’il fasse ca, ou alors pour des requêtes simple comme effectivement une carte pour localiser un lieu, la population pour un pays ou l’age d’un acteur, informations de base et non suffisante en soit.

  5. Je pense que la recherche sémantique peut donner des informations intéressantes, même si pour la plupart du temps incomplètes…
    Pour ce qui est de la recherche sociale, je ne vois pas pourquoi ce que mon ami à plussoyer devrait me plaire aussi.

  6. Je pense que le but de Google est avant de proposer un service supplémentaire à l’utilisateur. Même si cela va surement pénaliser certains sites en terme de visiteur.

  7. Cette évolution va dans le bon sens, donner de l’information. Mais cette bonne idée cache certainement l’affichage de liens publicitaires quand les utilisateurs auront pris l’habitude de regarder à cet emplacement.

  8. Le titre porte carrément à confusion, jusqu’au contresens possible, à cause du “plus” mal employé!
    Dans un titre encore plus qu’ailleurs, il ne doit pas y avoir d’hésitation chez le lecteur.

  9. Sur la version us de google tu peux aussi directement taper “What’s my ip” et il te file ton ip. Pratique ces nouveautés.

  10. Si google persiste dans cette voie , il remplacera à terme Wikipédia mais en version Made For Adsense.
    Google ne sera plus qu’un site Web classique muni d’une recherche interne pour le coup extrêmement sophistiqué…
    Le retour aux bon vieux annuaires est-il à prévoir ? Ou l’hyper pertinence de Google ressemblera à :
    “Tu vas sur Internet ?”
    “Non moi je vais sur Google !”

  11. Ben ce n’est rien de plus qu’une version “google” de WolfRamAlpha.

    Qui est plutôt pas mal, sauf que … reste à voir si ça sera localisé.

    Car pour le moment, tous ces beaux outils d’analyses (vocale/syntaxique etc …) ça fonctionne bien en anglais, et très moyennement (voire super mal) dans les autres langues.

  12. Bonjour,
    Ne pensez-vous pas que Google risque de s’attirer les foudres de guerre des sites contenant l’information délivrée, sites qui auront en partie permis à Google d’obtenir l’information.
    On se rapproche du “vol de contenu” et de l’affaire qui a fait du bruit dans le tourisme avec l’affichage des avis clients sur la page google map des hébergements, je parle bien des avis tirés d’autres sites comme tripadvisor, booking et bien d’autres.

  13. A mon avis, si Google s’amuse vraiment à interprêter le contenu des pages pour fournir des réponses sans envoyer vers le site correspondant, ils s’exposent vraiment à un retour de flammes important.

    C’est juste totalement malhonnête : les webmasters ne laissent Googlebot crawler leur site que pour avoir des visiteurs en échange, si Google commence à faire ça, il ne restera plus qu’à bloquer le crawling, et ils perdront du même coup tout ce qui fait leur richesse…

  14. Les évolutions autour de la sémantique dans les moteurs de recherche vont révolutionner nos usages. certes nous assistons ici à l’apparition d’une petite fonctionnalité supplémentaire qui cela dit permettra à google de donner une information supplémentaire à l’internaute et de le garder plus longtemps.
    Mais la vrai évolution ne sera t’elle pas lorsque les moteurs pourront comprendre la porté positive ou négative d’un commentaire par exemple ?

  15. Encore une énième trouvaille de Google pour donner un mal de tête aux référenceurs. Est-ce qu’on a une info sur la date prévue pour la sortie de ce nouveau filtre ?

    En tout cas, on boira bientôt du Google Cola…

  16. Sur Google US, on peut déjà taper des requêtes comme : “height of nicolas sarkozy” ou “age of lady gaga”. Il donne alors le résultat le plus probable et la liste des sources.

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