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[La Start-Up française de la Semaine] : Fleex

Fleex vous permet d’apprendre ou d’améliorer votre anglais en regardant les vidéo de votre choix.

Chaque jeudi à 11h, une nouvelle start-up française vous sera présentée dans le cadre du concours Start-Up Presse-Citron 2013.

Thème du mois d’Avril : les start-ups Bizspark.

Que fait Fleex?

Fleex vous permet d’apprendre ou d’améliorer votre anglais en regardant les vidéo de votre choix.

La start-up propose ainsi une sélection de vidéo (séries, films, documentaires, …) que vous allez pouvoir regarder en streaming. Vous pouvez également utiliser vos propres vidéo.

Vous souhaitez améliorer votre anglais tout en regardant How I Met Your Mother ? Il vous suffit d’ouvrir les vidéo présentes sur votre ordinateur depuis le player Fleex qui va automatiquement ajouter une couche éducative (le service va ainsi aller télécharger les sous-titres correspondants à votre vidéo).

Vous allez ensuite pouvoir choisir entre de nombreux niveaux de difficulté pour véritablement s’adapter à votre niveau.

Il est donc possible d’avoir 100% de sous-titres en français, puis de passer à 80% français et 20% anglais, Fleex vous les proposant en anglais sur des dialogues simples pour vous habituer progressivement. Vous pourrez ensuite les mettre uniquement en anglais, voir aucun sous-titre du tout.

Et si vous ne comprenez pas un mot, il suffit de cliquer sur celui-ci dans les sous-titres pour avoir une traduction, une définition ainsi que sa prononciation.

Qui est derrière Fleex ?

Guillaume Dupuy et Alexandre Point sont tous les deux passés par Stanford pour réaliser le même master de Management Science & Engineering.

Les cours à Stanford ont la particularité d’être tous teintés d’entrepreneuriat. Et si les deux hommes n’avaient pas particulièrement l’envie de lancer leur start-up avant cela… ces deux années à Stanford ont planté la petite graine dans leur esprit qui a finalement germé pour devenir Fleex.

Mais pas tout de suite.

Guillaume et Alexandre avaient d’abord envie de travailler dans une entreprise pour connaître le monde du travail.

Et après 1 année passé dans des boîtes différentes, ils se sont retrouvés chez l’éditeur de logiciel Yseop.

Le courant est très vite passé entre les deux hommes qui avaient un passé assez similaire (car s’ils ont réalisé le même master dans la même université, ils ne s’étaient pas rencontrés l’ayant fait à 1 année de différence).

Ils ont ainsi travaillé à deux pour se rendre compte qu’ils bossaient bien ensemble. Ils étaient complémentaires (avec Alexandre qui est le plus réfléchi et posé des deux & Guillaume qui est plus enthousiaste).

L’idée de Fleex n’avait pas encore émergé mais ils avaient cette envie de travailler ensemble sur un projet personnel. Ils ont donc quitté Yseop pour se mettre en quête d’une idée.

Et l’idée a germé suite à une discussion dans un dîner où Guillaume s’est retrouvé à discuter avec une personne qui citait un article du Point sur la francophonie qui étouffe l’anglais pour protéger le français. Ils se sont donc mis à lister toutes les fausses bonnes idées de leurs parents pour leur apprendre l’anglais.

Comme les envoyer dans un Summer Camp aux Etats-Unis pendant 1 mois où l’on se rend compte que le camp est rempli de français, d’espagnols, d’allemands, mais, aucun vrai américain dans l’entourage proche.

Il y a aussi les échanges en Angleterre où certaines familles le font de manière industrielle pour gagner de l’argent : mettant les enfants devant la télé pour ne pas avoir à s’en occuper.

C’est donc le lendemain sous la douche, que Guillaume a réfléchi à comment il avait appris l’anglais pour se rendre compte que le déclic pour lui… ce sont les séries.

Il était vraiment fan de séries qu’il téléchargeait le lendemain de leur sortie… alors que personne n’avait eu le temps de réaliser de sous-titre. Et, à force de les regarder, il a fait des associations dans son esprit et il a progressé en anglais rapidement.

C’est en pensant à cela qu’il a décidé qu’il y avait probablement un moyen de créer un outil qui simplifierait l’apprentissage des langues grâce aux vidéo.

Carte d’identité

Nom : Fleex

Date de lancement : Juin 2012

Lieu des bureaux : Incubateur Télécom, 13ème

Nombre d’employés : 2 

Modèle économique : Fleex est sur le modèle freemium avec des fonctionnalités éducatives supplémentaires dans la version Premium à 9€/mois.

Ils réfléchissent actuellement à proposer une version pensée pour une distribution en école, où les professeurs d’anglais pourraient bénéficier des fonctionnalités du Premium pour toute la classe avec possibilité d’avoir des statistiques sur ses étudiants.

Fleex est actuellement en train de réaliser une levée de fonds (qui va notamment lui permettre d’embaucher un directeur commercial).

Anecdotes : 

  • Une personne a envoyé un email à l’équipe de Fleex en expliquant qu’elle était à Toulouse et qu’elle serait très intéressée pour utiliser cette solution dans son école.  Ils se sont imaginés être en contact avec un responsable de l’école et ont donc demandé plus de précisions sur ce qu’elle souhaite mettre en place. C’est là qu’ils ont compris être en contact avec un élève qui était déçu de la méthode d’apprentissage de l’anglais dans son école et qui souhaitait convaincre les responsables du département des langues d’utiliser Fleex.
  • Le nom de la start-up est souvent la première leçon de Fleex. En effet, de nombreuses personnes en France prononcent «flex» alors qu’en anglais, e+e = i. C’est une explication que la start-up a dû donner des centaines de fois.

Points forts :

  • Une méthode innovante et séduisante pour apprendre l’anglais
  • Le nombre important de niveaux de difficulté pour s’adapter aux mieux

La start-up Fleex fait partie du programme Microsoft BizSpark.
Soumettez votre startup  ici : http://www.bizspark.fr

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13 commentaires
13 commentaires
  1. Concept très intéressant ! Enfin une bonne idée pour permettre aux Français de se mettre pour de bon aux langues étrangères 🙂

  2. L’idée est très intéressante.
    J’ai des amis néerlandais qui n’ont pas de problème pour échanger en français ou en anglais dès lors qu’ils voyagent et pour cause : peu de monde parle le néerlandais sorti des pays-bas.
    Ils m’ont toujours dis qu’ils ne comprenaient pas que la majorité des films projetés en France soient doublés ou sous-titrés dans notre langue. Chez eux les productions cinématographiques sont rarement doublées et quand elles sont sous-titrées c’est souvent dans la langue d’origine. Sans doute le meilleur moyen de progresser sur l’apprentissage d’une langue.

  3. Super initiative je trouve !
    Je sais pas si ça existait avant, mais c’est une façon d’apprendre une langue de manière agréable et utile. Autant après vous pourrez regarder vos séries en vo.
    Et 9 euros/mois ça va ça reste correcte, je m’imaginais à un peu plus.

  4. L’outil n’est pas mauvais, mais reste très pauvre et n’apporte aucune nouveauté… la solution qui permet de regarder des videos avec ou sans sous-titres existe depuis des années dans 90% des solutions elearning des prestataires de langues, sauf que eux proposent l’ensemble des outils et pas seulement 1 brique comme Fleex. C’est comme même étrange de baser un business model sur le fait que les gens vont payer pour des videos en accès gratuit sur YouTube 🙂 Soit vous voulez vraiment améliorer votre anglais et dans ce cas pour 9€/mois vous avez une vrai solution elearning en anglais, soit vous voulez simplement voir des épisodes de series, et alors vous trouverez tout sur le net gratuitement…

  5. C’est sympa de voir de nouvelles start-up se créer, surtout en pleine crise que rencontre notre cher et tendre pays. D’ailleurs, nous autres francais, sommes plutôt mauvais en matière de langues étrangères, cette start up est la bienvenue !!

    En tout cas nous pouvons saluer le concept qui est fort intéressant je trouve.

  6. Très bonne idée mais je me limiterais aux sous titres anglais. Les sous titres français n’ont à mon avis aucun intéret et ne font pas du tout progresser car le spectateur ne fait que lire les sous titres sans écouter le texte…

  7. Ce n’est pas mal comme idée, ça évite de mettre en pause la vidéo, aller sur une page web, chercher un dictionnaire “fiable”, taper le mot et chercher qu’elle définition s’approche du contexte et est tout le problème est là!
    oui sur Youtube il y a du sous-titrage mais pas garanti, c’est comme Google translate, la plupart du temps il te donne une fausse traduction surtout pour les expressions.

  8. Le concept d’apprendre l’Anglais en regardant des séries en VO sous titrée a faite ces preuves. J’ai grandement amélioré mon niveau comme ça. Tout d’abord en regardant en VO sous titrée en français puis en VO sous titrée en Anglais. C’est vrai que le cap sous titre en Anglais est assez difficile, ce logiciel est une excellente idée.

  9. Je ne voyais pas trop le “plus”, on a tous accès aux vidéos sous-titrées. Il faudrait rajouter que Fleex propose également des cours de grammaire ou encore un suivi de ses progrès. Et du streaming pour seulement 9€ par mois, c’est sympa 😉

  10. je viens de tester et ayant moi-même de grosses difficultés à comprendre l’anglais parlé, j’avoue être impressionné par l’efficacité d’apprentissage et la simplicité d’utilisation. En plaçant le curseur sur 90% anglais et 10% français et en jouant avec les pauses, retours et passages de la souris sur les sous-titres pour traduire les passages incompris, on arrive à comprendre sans sous-titres 100% français comme on le fait à tort au cinéma. Après, est-ce que ça marche sur le long terme ? Ca en donne l’impression après quelques minutes d’utilisation en tous les cas. Il faudrait tester sur une longue période.
    Là où c’est puissant (si ça marche vraiment), c’est qu’on peut ajouter la couche Fleex sur n’importe quelle vidéo anglaise de son disque dur. J’ai quand du mal à croire que les sous-titres soient de qualité dans ce cas mais déjà avec les séries et films du site, on a de quoi bien s’amuser. Félicitations aux concepteurs.

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