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(rédacteur invité) La vidéo sur internet, un business sans issue ?

(billet proposé par Guillaume, plus connu sous le pseudo Deeder, fidèle de longue date de Presse-citron) S’il est un usage qui a complètement révolutionné le Web,…

(billet proposé par Guillaume, plus connu sous le pseudo Deeder, fidèle de longue date de Presse-citron)

S’il est un usage qui a complètement révolutionné le Web, la vidéo embarquée en fait partie.

Apparue il y a quelques années de cela sur nos écrans, usage émergeant de l’ouverture de notre territoire au haut débit, la vidéo a fait ses premiers pas sur le Web avec quelques players Flash embarqués sur quelques sites personnels avant de prendre son envol avec la création, en 2005, des sites d’hébergement que sont Youtube et Dailymotion.

Quatre ans après, qu’en est-il de ce phénomène à la croissance exponentielle ?

Au vu du succès des plateformes d’hébergement, nombreuses sont les start-ups qui ont décidé de se lancer dans l’aventure de la vidéo en ligne, reprenant le meilleur des sites existant et ajoutant leur griffe personnalisée au concept. Et nombre d’entre elles s’y sont cassées les dents : manque d’utilisateurs (concentrés sur les principaux acteurs du marché), manque de financements et de business models pertinents, bref, elles furent assises sur une chaise à trois pattes qui ne demandait qu’à s’écrouler sous leur propre poids.

Parmi elles on peut citer celle qui a subit l’une des plus vertigineuses chutes de tous les temps, j’ai nommé Joost (qui en est actuellement à sa troisième reconversion http://www.journaldunet.com/ebusiness/breve/international/40405/joost-licencie-et-s-oriente-vers-le-btob.shtml). Fondé en 2007 par les créateurs de Kazaa et de Skype, ce service n’aura malheureusement pas eu le succès escompté. D’autres ont su prendre le virage à temps et se réorienter alors qu’il était encore temps, ce qui fut d’ailleurs le cas de Vpod, qui a pris le chemin du B2B pour clore définitivement les comptes des particuliers utilisant leur service fin 2008. Est-il encore nécessaire de citer Seesmic qui semble peu à peu s’éloigner de son business originel pour se diversifier, en témoigne la récente refonte de la page d’accueil de leur site.

Si le business de la vidéo en ligne est si singulier, c’est que les acteurs du milieu peinent à le rendre rentable.

En effet, rappelons qu’avec plus de dix heures de vidéo uploadées sur Youtube chaque minute, le coûts relatifs en bande passante et en stockage sont gigantesques. Jusqu’à présent, la publicité peinait à trouver sa place sur les sites de diffusion car sa mise en place soulevait beaucoup de questions, du format à la durée en passant par son positionnement. Aujourd’hui, sans s’être systématisée, elle devient cependant de plus en plus fréquente et pourrait, régler du moins en partie, les frais inhérents à la vidéo en ligne.

Un support en évolution… en attendant la révolution HTML5

Au delà des modes de monétisation émergeant dans le secteur, celui-ci a une autre caractéristique d’ailleurs héritée du support qui le véhicule, à savoir l’internet : sa forte évolution. Des usages aux technologies, l’internet et par conséquent le Web est un milieu changeant. La sortie de Firefox 3.5 a récemment apporté son petit lot de nouveautés, y compris pour la vidéo en ligne, avec le support natif des premières propriétés HTML5 dont la fameuse balise <video> fait partie. Là où Flash menait la danse depuis des années, il pourrait bien s’agir d’un grain de sable qui vienne s’immiscer peu à peu dans notre quotidien.

En effet, autant il est pénible de publier une vidéo en Flash, autant publier une vidéo avec cette nouvelle balise est un jeu d’enfant ! Concrètement, ça change quoi ? La publication de vidéo devenant plus aisée, cela laisse la porte grande ouverte à de nouveaux usages et dont probablement à de nouveaux business, mais il s’agit là d’un avenir encore flou. De nombreux détails restent encore à régler (http://standblog.org/blog/post/2009/06/30/Les-codecs-de-HTML-5) mais l’appui de certains acteurs du milieu (http://openvideo.dailymotion.com/fr/) devrait grandement participer à la démocratisation d’une telle technologie.

Du chat de madame Michu à YouPorn

Oui, la vidéo sur internet est encore jeune et peine à trouver un équilibre financier malgré une croissance exponentielle. Si regarder la dernière vidéo du chat de Mme Michu entrain de danser la samba peut vous faire esquisser un sourire, il n’en reste pas moins la problématique du financement du million et demi de visionnages de cette vidéo burlesque. Mais bon, rassurons nous, certains ont à priori déjà trouvé la solution depuis longtemps : au vu du nombre de clones de Youporn et autres services NSFW qui forkent à longueur de toile, il n’y a aucun doute, la vidéo peut bel et bien être rentable… pour certains. 😉

Guillaume alias Deeder.

Deeder est  étudiant en seconde année de prépa maths physique (MP), mais avant tout un passionné d’informatique et de nouvelles technologies. Son blog : http://www.libert-fr.com


Note d’Eric : pas grand chose à ajouter à cette excellente réflexion, si ce n’est l’observation de ce paradoxe vivant qu’est le “marché” de la vidéo sur le web, énorme et exponentiel, et pourtant si difficile à appréhender et rentabiliser. Je n’ai personnellement jamais cru à Joost dont j’avais même un peu de mal à saisir le concept. Quant à Seesmic, Loic avait fait le pari des conversations vidéo mais la mayonnaise n’a pas pris. On dirait que le succès de Twitter confirme qu’en matière de discussions et de messagerie instantanée, le texte reste le principal vecteur d’échanges.

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Par : Opera
28 commentaires
28 commentaires
  1. Oui, enfin tout dépend de la rentabilisation, encore une fois.
    Je ne pense pas que Youtube gagne grand chose, à comparaison avec Dailymotion !

  2. Belle analyse Guillaume.

    Effectivement, beaucoup de services se sont cassés la gueule faute d’un business model viable.

    Certains se basent sur du contenu fourni par les utilisateurs, mais reposent sur des revenus publicitaires qui ne couvrent pas les coûts d’infrastructure. D’autres produisent du contenu (Joost), mais le catalogue relativement pauvre ne suffit pas à atteindre une masse critique afin que cela soit rentable.

    Certes, Youtube, Dailymotion ou encore Hulu s’en sortent pas trop mal, mais cela est dû principalement à un support financier important (Google, NBC…) qui leur permet d’avoir suffisament de cash flow pour couvrir leurs dépenses, jusqu’à ce qu’ils deviennent réellement rentables.

    Pour en revenir au tag video, malheureusement, tu l’as peut être vu, mais finalement il n’y aura pas de codec standard adopté dans l’HTML 5 (bataille entre H.264 et Ogg Theora), donc le tag n’aura aucun intérêt, vu qu’il n’y aura pas de standard. Seul Google s’engage à supporter les deux codecs dans Chrome, même s’ils privilégient H.264 pour encoder les vidéos sur Youtube.

    Une excellente analyse du sujet est disponible ici: http://is.gd/1pJMZ

  3. Il faut peut être chercher du côté des marchés de niche.

    Je m’explique: Il est clairement suicidaire de lancer un énième “Youtube like” aujourd’hui.

    En revanche se focaliser sur une niche avec un autre business model que la simple rémunération publicitaire (qui demande des audiences énormes et donc paradoxale avec ces micros marchés) est jouable.

    En effet, les internautes sont prêts à payer pour des vidéos qualitatives à forte valeur ajoutée. Même si vous n’avez pas une audience de malade, vous toucherez une cible à l’écoute et prête à sortir quelques euros pour acquérir une vidéo.

    C’est du moins, ce que nous essayons de faire avec Weecast.fr: Le CA est en augmentation constante, et les dépenses liées à la bande passante sont amorties par l’achat des vidéos (allant de 1 euro à quelques dizaines).

    Qu’en pensez-vous?

  4. Pour ce qui est de la VOD, je peux donner le fruit de mon expérience, telle que je l’ai vécue au travers d’une entreprise lancée début 2007 – http://www.ubicmedia.com – puis d’un autre projet de VOD qui n’a pu démarrer cette année, après une phase préparatoire bien avancée.

    Le problème pour la VOD de films vient essentiellement de la position rigide des ayants droit, et particulièrement des majors, dont les modèles économiques imposés à leurs circuits de distribution ne peuvent pas permettre de tester de nouvelles plateformes un tant soi peu innovantes.

    OK pour du partage de revenus, c’est tout à fait sain, mais la volonté des majors d’imposer des MG – minimum garantis – à tous leurs distributeurs est un important frein à l’innovation : si vous voulez lancer une nouvelle plateforme de VOD, par exemple basée sur une distribution en P2P avec des innovations marketing, vous devez mettre 1 M€ sur la table avant de démarrer, juste pour vous assurer d’avoir un catalogue suffisamment riche. Je comprends tout à fait que les majors ne veuillent pas s’embarrasser de signer des contrats avec des boîtes sans avenir, mais de là à mettre une telle barrière à l’entrée, c’est simplement scier la branche sur laquelles elles sont assises en pénalisant leur futur.

    Résultat : le marché français de la VOD ne décolle toujours pas, il y a 45 plateformes basées su rle même modèle économique, peu ou prou les mêmes technologies, et toutes perdent de l’argent… Pendant ce temps les ventes de DVD plongent et le télechargement illégal explose, faute d’offre légale attractive.

    Pour ce qui est de la vidéo UGC – User generated Content – à la Youtube, Dailymotion ou Vimeo la situation est différente mais le résultat est le même : tout le monde perd de l’argent.

    Cette fois-ci c’est essentiellement, comme vous le dites, à cause des coûts techniques, qui ne font que croître avec l’arrivée de la HQ, sans même parler de la vraie HD : il n’y a aucun business model pérenne possible basé sur la publicité.
    La gratuité n’est donc pas tenable, mais qui serait prêt à payer pour regarder des vidéos sur Youtube, Dailymotion ou même Vimeo (où elles sont de bien meilleure qualité technique) ?

  5. 4 ans seulement pour youtube et daylimotion ? Quand on voit l’impact de ses sites sur le web c’est impressionnant je trouve. Remarque 4 ans dans le web c’est une éternité.

  6. Pour ma part, je consulte les blogs du bureau : je ne peux tout simplement pas regarder de vidéos. Quand je regarde les courbes de visites sur mon blog, je constate des pics entre 10h et 12h et 14h et 17h : je ne suis donc pas le seul à bloguer du bureau… et à ne pas pouvoir regarder de vidéos. D’où l’intérêt de twitter… On peut twitter sans être repéré par le chef…

  7. Il y a des sites comme blip.tv qui hébergent des vidéos en full HD sans publicité.

    Il n’y a même pas de lien vers blip.tv dans le lecteur exportable.

    Eux je me demande comment ils y arrivent.

  8. @Galdon: Dans beaucoup de cas, les start-ups vivent sur leurs levées de fonds jusqu’à trouver un moyen de rentabiliser (un peu comme Twitter). Ce qui est une erreur stratégique dans la plupart des cas. Spotify ont un modèle hybrique. Une version gratuite avec des spots publicitaires toutes les 3-4 chansons et une version premium payante. Les études montrent que les gens sont prêts à payer dès que le contenu est intéressant.

    Ce qui revient à confirmer ce que disait Nicolas, le fait d’être sur une niche, de proposer un contenu attractif permet de rentabiliser les coûts d’infrastructure (et de faire des bénéfices à terme) à travers un modèle de vente de contenu à l’unité ou par abonnement.

  9. Je suis étonné de voir que Dailymotion ne propose pas encore de services “pro” pour les PME.

    Une entreprise héberge ses vidéos sur ce service avec un player brandé de la marque, une liste de lecture… mais zéro lien ou apparition de la marque Dailymotion ou vidéos postées par d’autres.

    Le prix de diffusion/intégration des quelques sociétés existantes dans ce domaine sont exhorbitants ou les offres surdimensionnées par rapport aux besoins de la plupart des PME.

  10. “Faire de la vidéo sur le web rapporte de l’argent”

    Je le confirme, depuis les début du Podcasting, preuve est faite que produire du contenu de qualité peut rapporter. L’exemple (ok il s’agit de moi) de ThierryWeber.com prouve que du contenu régulier, ciblé et de qualité peuvent vous amener à gagner votre vie. (exemple CulturePod, émission qui existe maintenant depuis plus de 4 ans et qui m’a amené pas mal de nouveaux clients et partenaires, dernier en date: Liftconference.com)

    A croire les discussions que j’ai eu avec des Podcasteurs de tous pays (France, Allemagne, UK) aucun ne gagne sa vie avec la production de ses propres contenus et encore moins via des plates-formes vidéo sur lesquelles on vous propose de “monétiser” votre contenu via un programme de “revenue sharing”

    Sauf Adam Curry (tout premier podcasteur, ex MTV) co-producteur de l’excellent show GeegBrief TV et ma modeste personne, aucun des acteurs en place ne gagne sa vie à produire du contenu. Et c’est sûrement là que se dessine un semblant de solution.

    Croire que l’UGC vous permet “facilement” de créer de l’audience, de la fidélisation et surtout du trafic à long terme pour vos diffusions de contenus est une véritable erreur. Je n’ai pas besoin de vous faire le tableau de ce qui se passe chez certain acteurs bien visibles qui allient vidéo et monétisation (ou tentative de)

    Une des solutions consiste donc à se remettre à créer du contenu de qualité (et ceci pas forcément au prix de la prod tv bien sûr) Pour le vivre tous les jours (je ne fais d’ailleurs aucune prospection clientèle, mes VRP sont mes contenus)

    Et pour terminer, les rares bons exemples de monétisations réussies dans le domaine de la vidéo en ligne ont tous un point commun: ils ont tous un moment ou un autre travaillé avec des pro de ce domaine (prod, réalisation, technique, etc) comme quoi…

    PS: juste pour énerver tout le monde: arrêter de causer de HD sur le web, je vous rappelle que vos écrans d’ordi font du 72dpi, que le standard HD en TV réunit toutes sortes de critères (non réunis sur le web) et que côté prod cela implique pas mal de conditions bien précises. Alors parlons de BQ (bonne qualité) ou HQ (haute qualité) mais pas de HD please !!

  11. @Kenny
    Oui en effet, tu as raison mais dommage, comme pour la TV en ligne, cela nécessite à chaque fois un logiciel tiers. Pas toujours le cas comme Zattoo qui est passé via un browser mais encore une fois, le débat de la technologie est un faux débat. On doit revenir sur les contenus, à l’exemple du ratage de pas mal de services en ligne.

  12. Thierry Weber a entièrement raison, je le dis aussi depuis longtemps : ce que certains sites ont très abusivement appelé HD, et qu’ils appellent maintenant HQ, est bien loin de la “vraie HD” : un film ou une vidéo en véritable HD 1080p (ce qui veut dire 1900 pixels de large par 1080 pixels de haut en format 16/9) cela représente un flux vidéo d’environ 15 Mb/s, avec un bon encodage MPEG-4, et pour un film de cinéma c’est un fichier d’environ 20 Go. On peut produire des flux et fichiers moins volumineux, mais alors il faut dégrader la qualité de l’encodage et cela introduit des artefacts qui se verront à l’oeil nu sur un grand écran…

    On n’est donc pas prêt de vois se généraliser la HD en streaming !

    En revanche, le P2P est le vecteur idéal pour diffuser des films en HD, si le consommateur accepte de planifier un peu sa consommation de films et d’attendre le temps du téléchargement…

  13. Seesmic, c’était quand même la bonne blague.
    Je dis ca avec respect mais c’était évident que ca allait pas prendre..
    A la limite de la visioconférence chat de son iphone avec tous ses amis ca peut le faire et encore, la plupart des gens n’utilisent pas de webcam avec msn..

    De la vidéo ponctuelle et la possibilité de capturer et diffuser en live, ca c’est cool reste a l’intégrer dans du facebook ou twitter plutôt qu’en faire une espèce de plus valu dans un nouveau réseaux social voué certainement a l’échec ou alors a de la niche.
    Mais la encore c’est du service destiné aux professionnelles mais tant mieux car ca permet de développer du premium…

    D’ailleurs c’est ca l’idée, la vidéo ca reste un truc de professionnels!

  14. Bonjour à tous,

    Bravo pour l’article.

    Ceci m’amène à poser une question toute simple: ces sites ne sont-ils pas victimes du succès de leur lecteurs dans les blogs et les sites ?

    Avez-vous une idée du pourcentage réel de visites sur les sites en tant que tel, par rapport au total des visites ?

    Je ne serais pas surpris pour ma part que les visites indirectes via les lecteurs représentent au moins 95% du flux. Car beaucoup de gens ont regardé des vidéos youtube et dailymotion sans pour autant avoir visité leur site.

    Or il est plus simple de vendre de la pub ou du service sur le site en tant que tel que dans les lecteurs portables.

  15. C’est probablement le cas. Cependant, Youtube privilégient d’une part la publicité incrustée dans les vidéos et d’autre part, tout comme Dailymotion, ils ont une autre source de revenus non négligeable qui est celle des canaux officiels (chaînes, films, chanteurs/musiciens, émissions…) et des contenus premium.

    A ce niveau, un partenariat est noué entre l’hébergeur et les ayant-droits. Cela représente un investissement marketing pour les seconds avec un ROI sur le partage de revenus certes mais surtout au niveau de la visibilité qui leur est donnée, et par conséquent la taille de l’audience.

  16. @salut
    Content de voir de telles critiques probablement fondées en effet. Toujours le même débat pour ce qui est de travailler avec des “pros” qui viennent du monde de la vidéo !

    J’aime bien en fait ta conclusion, tout est dit 🙂

    @Fays
    Dommage que tous les acteurs de la diff de vidéo n’aient pas compris que mettre de la pub “incrustée” (je parlerais d’overlay ou de “couche” plutôt que d’incrustation) ne sera que de la pub “incrustée” imaginez un instant si la pub faisait partie du fichier ? C’est le cas pour certains podcast (comme Geekbrief TV que je citais) et qui assure ainsi la présence obligatoire de la pub quelque soit le support sur lequel on visionne ces contenus (comme sur son iphone après une synchro par exemple)

    On en est qu’au début en fait…

  17. vous connaissez webinfotv.com
    un site que se présente comme le canal vidéo des entreprises avec un business model publicitaire mais pas trop intrusif et une offre de diffusion. Le tout dans capsule des services
    qui inclus (référencement+reporting+stockage)
    Un abonnement de bande passant enrichie….
    nouveau et malin non

  18. La question de la qualité de diffusion est souvent minorée par notre cerveau. Il semble donc difficile de vendre un produit haut débit après la présentation d’un film dans un format réduit (timbre poste pour internet).

    L’extrait serait est doute plus avantageux pour éviter cette consommation au format dégradé qui nous est familière.

  19. Au tout début quand j’ai entendu parler du podcast, j’ai trouvé ca génial mais j’avais pas compris.

    Je pensais que de son ipod/itunes on prenait des abonnement à certains sites ou du rss évolué.

    Et qu’une fois cela fait, y’avait plus rien a faire.
    Qu’un jour ou l’on s’ennuyait dans le train ou a la maison, il s’uffisait de prendre son ipod, peut être le brancher sur sa télé et puis de choisir ce qu’on veut voir au millieu de plein de videos qui ce sont automatiquement telechargé (ou prechargé).

    J’ai vite vu qu’il fallait toujours que je me mette devant mon écran pc pour cliquer sur download attendre plus ou moins longtemps, et si j’ai pas de connexion internet bah tan pis, j’ai qu’à regarder tf1.

    Dans ma solution ou l’utilisateur reçoit tout chez lui automatiquement, c’est très simple et efficace de lui mettre de la pub dans son fichier, encore plus de le contraindre à des encart pub ou faire du placement de produit et si le contenu est intéressant ou de niche, je crois que ca peut “très vite” prendre des parts de marché à la télé… je pense a nolife tv par exemple.

    On peut imaginer des sites/blogs qui passerai des clips selon une direction éditorial propre dont je me sentirais bcp plus proche que duchmoll qui fait la programmation a mcm.

    De la même façon on peut imaginer un abonnement à une série “lost” ou “entourage” qui se télécharge automatiquement sur son ipod et le jour ou on s’ennuie, on zap sur son ipod et on découvre émerveillé le nouvel épisode de “plus belle la vie” sans qu’on est du se taper 10000 site de warez et du download qui n’en finit pas..

    Dans la même idée du youtube directement sur sa télé relié par internet en illimité ultra haut débit grâce au câble, ce serait génial aussi.

    Enfin il y’a lieu de bien différencier la vidéo qui viendrait agrémenter un article de blog pour faire de “l’hypermédia” et du contenu video pur qui ne se vaut qu’a lui même (emmision tv, serie, docu), c’est pour ca aussi que je dis que c’est un truc de professionnelles.

  20. Si Seesmic, qui s’appretait a revolutionner le web avec la conversation video, relegue au second plan la video, c’est effectivement qu’il doit y avoir un pbm de rentabilité.

  21. @salut
    C’est exactement ça. Une télé que l’on regarde où on veut, quand on veut. Le podcasting consiste à s’abonner à des flux (via iTunes ou d’autres outils) pour que chaque fois qu’un nouvel épisode arrive, il se met en place automatiquement dans son iPod/iPhone/mobile device à chaque synchro, de quoi le faire de façon toute naturelle et automatique. Il est clair que la plupart des acteurs de média “traditionnels” n’ont encore rien pigé aux possibilités incroyables que cela offre. Et pour info, pas mal de chaînes de TV américaines (hé ouais) passent leurs programmes en podcast. De quoi justement voir tout cela tranquillement quand on veut (et donc même offline comme tu le dis, genre dans le train) à la différence de toutes ces plateformes de VOD (qui ne marchent pas techniquement ou simplement ne prennent pas) puisque pas pratiques et trop complexes. A cela s’ajoute le fait qu’il faille “faire” l’effort d’aller voir tout cela à chaque fois, avec chaque nouveau contenu = trop contraignant.

    @Jean
    Peut être pas forcément de rentabilité (quoi que) mais surtout de maitrise de ce support…

  22. Hop, je récupère enfin une connexion digne de ce nom et j’arrive un peu tard dans la discussion. Merci à tous pour ces commentaires intéressants.

    @Fays : Au sujet de HTML5 et des codecs, j’ai rédigé cet article un jour avant que la nouvelle ne pointe le bout de son nez si j’ai bonne mémoire. En effet, les espoirs que j’avais fondé sur ce nouveau standard viennent d’être éclipsés. Espérons que ce ne soit que temporaire. 😉

    @Thierry Weber : Ton cas est intéressant. Mais il ne faut pas oublier que la production de contenu vidéo n’est pas ouverte à tout le monde. C’est beaucoup plus difficile de s’exprimer en vidéo ou même en audio que textuellement. En plus des difficultés liées à l’expression (orale et en “direct”), produire un contenu qualitatif demande un équipement de base minimal que tout le monde n’a pas (je maintiens qu’une webcam intégrée à un laptop ne suffit pas).

  23. @Deeder

    Le slogan propre à mes activités est “Vous aussi faites de la vidéo !” Je serai le premier content si effectivement plus de sociétés, d’institutions et autres particuliers se mettaient à faire plus de contenus vidéo. Il est clair que les bases sont à bien préparer avec ce côté pro qui manque trop souvent. Parler et s’exprimer devant une caméra ou un micro est un métier, mais un métier que l’on peut apprendre. Une autre source de revenus pour moi: la formation en entreprise pour justement les aider à passer le cap de la vidéo. Il est clair qu’une bonne caméra ne sera jamais remplacée par une webcam mais cela reste un bel outil malgré tout, si justement on a les bases.

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