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Le conseil de l’IA mis en place par Google ne plaît pas vraiment à tout le monde

Google lance un groupe de réflexion externe, l’Advanced Technology External Advisory Council (ATEAC), chargé d’avoir une réflexion sur les enjeux éthiques de l’intelligence artificielle, mais l’idée fait déjà débat sur un fond de polémique…

Google face aux problématiques morales de l’IA

Lorsque Google veut remplacer votre ophtalmo par une IA, l’idée est séduisante et peut faire avancer la science. Toutefois, son importance d’un point de vue des enjeux réels est à relativiser, car c’est dans le domaine militaire que de nombreux usages potentiels apparaissent, nourrissant des envies du côté des armées de plusieurs pays, mais aussi des inquiétudes.

Google, conscient de son rôle majeur dans le dossier et après avoir déjà fait face à des problèmes en interne, s’est donc saisi du problème à bras le corps, en mettant en place une série de principes. Dans les grandes lignes, il faut un bénéfice social, impartial, une responsabilité envers les personnes, le respect de la vie privée ou encore des normes d’excellence scientifique.

Le problème de la composition du panel

La seconde étape ? Un groupe de réflexion externe, l’Advanced Technology External Advisory Council (ATEAC), chargé d’avoir une réflexion sur les enjeux éthiques de l’IA, mais aussi d’autres technologies au sein de Google. Un groupe de huit personnes avec une ligne de conduite qui sera donc plutôt ambitieuse.

Premier bémol tout de même, le groupe n’aura pas de pouvoir de veto, ni la capacité de bloquer un projet. On reste donc sur un conseil purement consultatif.

Mais surtout, deux personnes parmi les huit posent problème. Dyan Gibbens, PDG du fabricant de drones Trumbull est le premier. Quand on sait que Google a déjà dû faire face à un retour négatif sur le projet Maven, qui incluait l’usage militaire de drones boostés à l’IA, le projet peut surprendre. C’est même ce qui a lancé tout ce débat au sein de chez Google !

Le second est William Joseph Burns, le président d’un groupe de lobbying conservateur, The Heritage Foundation, qui a notamment diffusé des fake news sur le changement climatique. Bref, pas vraiment un profil tourné vers le futur…

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Par : Google LLC
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3 commentaires
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  1. A la base, l’IA est un Fake, juste une arnaque technologique à laquelle peu de monde s’y entend, mais d’ici une dizaine d’années, on aura droit au crash de l’IA. ( Mot remis à la mode par des financiers). Techniquement, il faudrait que l’info se passe de la notion de bits, d’état, et que la programmation soit entièrement revue depuis zéro pour qu’on puisse alors parler d’ia, ce qui au rythme actuel n’interviendra pas avant plusieurs siècles. Évidemment, l’utilisation commerciale du terme ia fait vendre aussi, c’est le but, mais ne rêvez pas, il faudra encore plusieurs générations avant de pouvoir commencer à parler sérieusement d’ia

    1. Je ne vois pas en quoi l’I.A est un fake ou une arnaque.
      Si on regarde la définition dans le dictionnaire voila ce qui est dit;
      Intelligence artificielle: “Ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine.”

      Il y’a surtout un défaut dans la façon dont on communique sur le sujet ainsi qu’à la base un nom fort mal choisi.
      Le terme “intelligence” est de toute façon beaucoup trop vague.
      Dans l’esprit de la plupart des profanes, l’association entre conscience et intelligence est automatiquement faite à tort.

      Quel que soit le niveau de complexité des problèmes traités, ces algorithmes ne font qu’implémenter une méthode imaginée par des humains et de laquelle la notion de conscience est totalement absente …

      1. On pourra vraiment parler d’IA lorsqu’elle sera capable de créer par elle même sans intervention extérieure.
        Pour le moment, il ne s’agit que d’algo vraiment évolués mais pas plus…

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