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Le genre de statut Facebook qui peut vous valoir un licenciement pour faute grave

Une aide-documentaliste trentenaire a été licenciée à cause d’un statut Facebook. Voici ce qu’elle a écrit…

“Combien de profs dans l’Éducation nationale à être désabusés ?”. Elle ne s’y attendait pas, mais comme le rapporte le site lamontagne.fr, une trentenaire qui bénéficiait d’un contrat aidé comme aide-documentaliste dans un établissement scolaire de l’agglomération vichyssoise a été licenciée à cause de ce statut.

Durant une pause-déjeuner, celle-ci était assise à côté de la table des profs, dans le réfectoire. Etant mère de famille, elle s’indigne en entendant une discussion d’enseignants qui se moquaient d’élèves. « Ils parlaient d’une certaine classe en se moquant des élèves, les traitant de bulots et d’huîtres. Ils allaient trop loin. Je me suis dit, on confie nos gamins à des gens comme ça ? » Explique-t-elle.

Puis, le soir, arrivée à son domicile, elle lance son ordinateur et s’emporte sur Facebook (et lance un débat avec son statut). Deux jours après la publication, elle est convoquée et quelques jours plus tard, l’aide-documentaliste est licenciée pour faute grave. Notons que c’est via un contact qui l’a dénoncé anonymement que l’établissement a été tenu au courant du statut sur Facebook.

 (Source)

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Par : Facebook, Inc.
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27 commentaires
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  1. Je ne comprends pas pourquoi elle a été licenciée pour faute grave. En quoi ce statut représente-t-il une faute ? On ne peut donc pas donner son avis sur Facebook maintenant ?

  2. Pour avoir vécu qqs année le job d’enseignant, je pense que les paroles entendues sont simplement l’expression d’une des dernières soupapes qui leur restent / c’est dire la parole en off … puisque l’enseignant n’a plus AUCUN levier de pression sur les élèves et bien sur … il est aussi totalement politiquement incorrect de souligner le nivellement par le bas massif en cours …

  3. @RAPH, non mais les habitants de vichy n’ont rien a voir avec le choix qui a été fait d’installer le gouvernement petain chez eux.
    Je suis pas de Vichy, mais lire et entendre des conneries pareils a chaque fois qu’on parle de Vichy… faudrait allumer votre cerveau de temps en temps.

    Ecouter des conversations privées et les deverser sur facebook…oui c’est une faute grave!

  4. @tatsu Et bien peut etre parce que presse citron n’a pas pris soin de lire un peu plus loin que le gros titre accrocheur dun article sur lequel il est tombé. Entre le statut et le licenciement il y a d’autres faits et certainement aussi des antécédents, mais c’est moins vendeur.
    Ces temps ci les sites apprecient quon se lache en commentaires sur la lib d’expr.

  5. Qu’elle soit licenciée pour faute grave c’est une chose… Mais que le licenciement soit considéré comme justifié devant les tribunaux, c’est une toute autre histoire !

    J’encourage vivement cette personne à saisir les tribunaux (prud’homme ou tribunaux administratif si son contrat est de droit public), car la sanction est manifestement disproportionnée par rapport aux faits qui peuvent lui être reprochés !

  6. Si les faits sont exacts, c’est abusif et inadmissible d’être licencié pour s’être indigné d’un manque de respect de certains professeurs vis-à-vis des élèves. Cette personne devrait au moins pour l’honneur, dénoncer cet abus de pouvoir (qui n’est malheureusement pas surprenant) du rectorat. De plus il n’y a pas lieu de menacer cette personne pour diffamation, si les faits sont avérés. Nos institutions ne sont pas toujours justes, mais heureusement la justice l’est souvent.

    “Travailler est un devoir, mais devrait être aussi un droit !”

    Un citoyen/parent indigné.

  7. Et bien j’encourage vivement cette personne à aller aux prud’hommes car ce motif de licenciement ne tient pas la route à première vue. Bien entendu je ne connais pas le dossier mais il est bien clair qu’on parle de domaine privé (facebook) et de liberté d’expression…

    En gros même discours que Charley au dessus !

  8. Ciryll : il y a des limites à la liberté d’expression en milieu pro et c’est normal. Sinon t’as le droit de divulguer des infos confidentielles ou de dire des choses qui portent préjudice à ton entreprise.

  9. Elle n’a pas été licencié pour son statut mais pour la suite : “Puis, le soir, arrivée à son domicile, elle lance son ordinateur et s’emporte sur Facebook” ce qui a dégénéré sur plusieurs jours. De plus cette personne a plusiers milliers “d’amis”. C’était donc un vrai déballage public et non pas une affaire privée.
    Alors au lieu de s’indigner il faut tout lire ! Et peut être rechercher l’information.

    C’est quand même connu que l’on ne commence pas à décrier son employeur sur Facebook (même si c’est l’éducation nationale).

  10. @Cyrill @Loko
    http://eduscol.education.fr/internet-responsable/ressources/legamedia/liberte-d-expression-et-ses-limites.html

    La liberté d’expression est une liberté encadrée, qui dans certaines situations ne doit pas franchir certaines limites. Facebook est un espace de partage public, qu’importe la visibilité du statut. Et je pense que dans le cas de cette femme, la limite 6 s’applique et justifie partiellement le licenciement.
    Je trouve malgré tout cette sanction plutôt sévère, un rappel à l’ordre aurait suffi.

  11. @Cyrill, il ne faut pas oublier que la plupart des salariés signent dans leur contrat une clause qui leur interdit de porter préjudice à leur entreprise, et donc de la dénigrer publiquement. Que ça plaise ou non, c est légal. Tout le monde crie à la liberté d expression, c est dans l air du temps, mais la liberté n est pas totale, certains propos sont des délits.

  12. La conversation de ces profs est peut être condamnable si elle est avérée mais ne pourrait être condamnée que si elle avait été publique, et puisque les propos de cette salariée sur facebook sont quelque part public (surtout quand le mur est public) ça s’apparente à de la diffamation et du dénigrement d’entreprise/employeur, dés lors son licenciement (ou au moins une sanction) est justifié et ne sera pas contredit dans les tribunaux; de plus on ne connait comme d’habitude qu’une partie des faits, alors inutile d’aboyer sans même avoir vu passer la caravane. Et la liberté d’expression ne permet pas tout…les personnes qui s’en réclament en ce moment (car c’est la mode) j’ai juste une question à vous poser : vous répondrez quoi si on vous traite de fils de pute ? “liberté d’expression?”. Je ne sais pas si la liberté d’expression est en péril mais le libre arbitre et l’intelligence de certaines personnes assurément.

  13. Bonjour,

    une fois de plus une décision disproportionnée une remarque voir un blâme aurait été suffisant , mais dès que l’on touche une faille dans une institution il faut s’attendre à ce genre de réaction. Cette pauvre dame n’a fait que relater un fait rare mais grave.

    Pourquoi faire d’un cas une généralité, il est vrai que des enseignants ont ce genre de dialogue en parlant de leurs élèves malheureusement mais c’est je pense des cas isolés.

    .je fais partie d’une génération qui respectait les enseignants et respecte toujours leur travail, il est vrai que les élèves sont surement moins simple à gérer mais les institutions les ont un peu aussi lâchés depuis 3 décennies et ont en voit malheureusement le résultat.

    Souhaitons que les derniers événements remettent les choses tels qu’elles devaient être, et la liberté d’expression ne s’en portera que mieux entre enseignants et élèves.

  14. si cette dame était une vraie “Charli ” ce n’est pas sur internet quelle aurait du s’indigner ,mais en présence des ces profs (apparemment avec la langue bien pendue et un peu trop déplacée ) ,leur donner son point de vue en live et non après ,cachée devant son écran , leur dire que leur comportement est fortement déplacé dans ce lieu de rassemblement intra -scolaire ,débattre face a face aurait percé un abcès qui a mis le feu aux poudres sur internet
    Cela ne mérite un licenciement que si les profs impliqués le sont aussi !!! si non il n’est plus question de libre expression ,mais de dictature rectorale

  15. Si un prof se moque de ses élèves, il n’a pas la vocation. Autant démissionner, mais dur dur d’abandonner le statut de fonctionnaire et les vacances à rallonge. Si un prof n’est pas content, il fait autre chose. Ce sont eux qui auraient du être suspendus par manque d’éthique, pas elle. Les propos de ces profs sont inexcusables et l’injustice est profonde.

  16. Allez allez, la moquerie est un trait commun à tous les corps de métier car elle est profondément humaine. De plus elle n’est pas forcément méchante. Alors que des enseignants se moquent en privée de leurs élèves n’a rien de choquant (surtout qu’il y a forcément quelques “boulets” qui trainent, c’est juste une vérité). Ce qui est choquant c’est de rapporter les conversations privées professionnelles et en faire un buzz. La cela fait tout changé de la teneur de la conversation privée.

  17. STEF tu es pathétique, tu es encore une de ces personnes jalouses des profs, et qui citent leurs vacances 😀
    Il est assez évident (sauf pour les personnes qui ne connaissent pas le métier d’enseignant, souvent parce qu’elles n’ont pas le niveau pour le faire) que dans cette profession si les vacances ne sont pas à négliger, elles ne sont pas la seule raison de l’engagement pour cette profession, qui d’ailleurs n’attire plus autant qu’avant (les postes aux concours ne trouvent pas preneurs, bien qu’on ait bien baissé le niveau en plus)
    Par ailleurs il y a dans le privé de nombreuses personnes qui en cumulant les RTT arrivent à 45/60 jours de congés par an, ce qui est peu ou prou la même durée de vacances des profs. Par ailleurs il y a aussi de nombreux salariés du privé assez incompétents et qui passent pas mal de temps à la machine à café. On ne les vire pas pour différentes raisons et ils ne partent hélas pas non plus, s’attachant comme des arapèdes à leurs petits avantages.
    Encore une fois je maintiens que la personne qui a rapporté ces propos méritait une sanction : peut être pas le licenciement mais là il faut se renseigner et mesurer ses propos avant de l’ouvrir, cette personne avait peut être déjà commis quelques indélicatesses…peut être même insulté des élèves de son côté (et oui ça s’est déjà vu, “faites ce que je dis pas ce que je fais!”)

    “Etre Charlie” ça voudrait dire à mon avis défendre la liberté d’expression mais surtout réfléchir pour arriver à ce résultat. Car la liberté ne se décrète pas elle se construit. Eric, comme d’autres, a une certaine liberté dans son métier mais on ne lui a pas donnée ! Cette personne qui s’est exprimée sur facebook ne réfléchit pas assurément, car s’exprimer sur un mur public sur Internet c’est assez immature comme procédé (et pathétique). De plus c’est assez lâche comme procédé, car si réellement elle a entendu des propos inadmissibles, le minimum aurait été de reprendre ces enseignants en face, au lieu de courir vers son PC aboyer contre eux ! Que risquait elle à le faire si réellement elle n’a rien à se reprocher ? Pas grand chose, et de nombreux salariés ont hélas un comportement qui relève plus de la délation que de la citoyenneté, ça n’est pas comme ça qu’on défend la liberté d’expression, c’est plutôt l’inverse

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