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Le gouvernement propose un plan d’action contre le piratage sur Internet

Fleur Pellerin, la ministre de la culture, a présenté hier en conseil des ministres son plan de lutte contre le piratage des œuvres culturelles sur le web.


Ce mercredi 11 mars, la ministre de la culture Fleur Pellerin a présenté son plan d’action pour lutter contre le téléchargement illégal d’œuvres culturelles sur internet. Son approche consiste à avertir et à sanctionner les internautes qui téléchargent illégalement du contenu, mais aussi à couper les vivres et à bloquer les sites qui proposent des téléchargements pirates.

La riposte graduée envers les internautes serait maintenue

La ministre Fleur Pellerin entend pérenniser la riposte graduée, prévue par l’autorité de lutte contre le piratage (Hadopi) et qui consiste en l’envoi de trois courriers d’avertissement aux internautes coupables de téléchargement illégal.  Après ces trois courriers et en cas de récidive, l’internaute indélicat se verra sanctionné par une amende allant jusqu’à 1500 euros.

Cette mesure n’est cependant efficace que dans une certaine mesure, car il est assez facile de brouiller les pistes. Aussi, la ministre souhaite s’en prendre à la base même du problème, en s’attaquant aux sites qui proposent des contenus illégaux par le biais de deux mesures.

Assécher les modes de financement des sites et les bloquer

Le concept vise dans un premier temps à couper les sources de financement des sites proposant des contenus illégaux. Ces sites vivent effectivement pour la plupart, de revenus tirés de la publicité. Le plan de la ministre de la culture prévoit donc la signature d’une charte avec les annonceurs et les régies publicitaires, ainsi que les ayants droits des œuvres culturelles ou intellectuelles. Une autre charte concernerait les acteurs des paiements en ligne.

Les sites visés ne recevraient donc plus de revenus tirés des publicités, asséchant ainsi leur source de financement principale. Le recours au blocage du site est aussi une possibilité mais qui elle, devra être validée par un tribunal. Passer par la justice, présente l’inconvénient majeur des délais importants pour obtenir une décision, alors qu’il ne suffit que de quelques jours aux sites web pour ouvrir un site sous une autre adresse (site miroir).

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Par : Opera
9 commentaires
9 commentaires
  1. Une fois de plus un coup d’épée dans l’eau, tant qu’on ne disposera pas d’une offre légale aux petits oignons, à des tarifs raisonnables et une chronologie des médias adaptée au 21e siècle, on ne fera que dépenser les derniers publics pour rien….

  2. Pour lutter contre le piratage il faut déjà baisser le prix des location en ligne des films 6€ pour un film c est trop. A 2€ le film en HD il y aurait une vraie alternative.

  3. Pas de raisons de flipper, pour les downloader ca ne changera rien, un coup de VPN et hop hadopi n’existe plus.
    Et pour les sites qui proposent du contenu illégal, je ne doute pas que des solutions existent déjà, genre site mirroir, etc.. et fournisseur de pub offshore..

  4. Tant que internet existera et peut importe les lois il y aura du piratage…
    Ils comprendront jamais srx…
    Rappel: tout ce qui passe par le numérique est piratable

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