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Le marketing des apps mobiles en danger sur l’App Store ?

Apple a, semble-t-il, modifié ses termes et conditions d’utilisation de l’App Store aux Etats-Unis hier, provoquant d’ailleurs l’impossibilité pour certains utilisateurs de télécharger de nouvelles applications. Un coup de semonce pour certains éditeurs d’applications ?

Article rédigé par Serge Roukine. Entrepreneur et auteur, il est le fondateur de Codeur.com, place de marché des freelances, co-fondateur d’Affiz et organise AppDays, la première conférence sur les applications mobiles, dont Presse-citron est partenaire.

Apple a, semble-t-il, modifié ses termes et conditions d’utilisation de l’App Store aux Etats-Unis hier, provoquant d’ailleurs l’impossibilité pour certains utilisateurs de télécharger de nouvelles applications. À cette occasion, une nouvelle clause a fait son apparition (en anglais ci-dessous).

En bref, et d’une manière un peu vague, Apple se réserve le droit d’interdire les applications qui présentent ou font la promotion d’autres applications tout en ayant une présentation similaire à l’App Store.

De nombreux éditeurs d’applications font appel à des entreprises qui  proposent de les promouvoir au moyen de leurs propres applications qui répertorient les “bons plans” de l’App Store. Ces entreprises, comme AppGratuites en France, présentent nécessairement ces applications sous une forme qui, de près ou de loin, peuvent ressembler à celle de l’App Store.

Cette nouvelle clause serait-elle un premier signal qu’Apple souhaite s’attaquer à ce marché et empêcher ces entreprises de fonctionner ? Pour l’instant rien n’est certain, et aucun de ces acteurs n’a été touché pour l’instant par une quelconque interdiction. Mais cela pourrait venir, notamment lorsque viendra le moment de soumettre une mise à jour.

D’un autre côté, cette clause pourrait être bénéfique à toutes ces applications promotionnelles ou de “daily deal”. Si Apple décourage les nouveaux entrants sur le marché, les acteurs actuels bénéficieront d’une barrière à l’entrée encore plus élevée.

Pour rappel, des représentants d’AppGratuite et de FreeApps365 (sur Android) seront présents et partageront leur expertise le 9 novembre à l’AppDays (voir le programme).

(source)

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Cette régle n’a pas toujours été explicite, mais elle a toujours existée ! Pour avoir discuté longuement de ce sujet avec l’équipe de validation du store, plusieurs apps dans cet esprit ont déjà été retirée.

    Ceci ci dit, c’est toujours positif de l’expliciter car la non présence de ce texte dans les guidelines m’a amené à annuler des projets que j’aurai pu éviter de lancer…

    De plus, selon moi, cela vient s’inscrire complètement dans la règle qui veut que Apple peut refuser tout application dont la finalité est similaire à une app édité par Apple.

  2. Apple est coutumier des changements brutaux de CGU, avec les conséquences que l’on connait ! On rit parfois des extrémistes du “libre” et de l’open source, mais force est de constater qu’un environnement fermé et dirigé par une entreprise privée qui peut en faire ce qu’elle veut, finit toujours comme ça. Finalement, utilisateurs et créateurs d’app sont pris en otages et dépendent du bon vouloir de la Pomme…

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