Et si Bruce Willis n’était pas disponible, le jour de l’Armageddon ?
L’agence spatiale américaine a dévoilé un nouveau plan destiné à protéger la Terre. C’est un rapport plutôt limité (seulement 21 pages) qui compte 7 objectifs pour ” mieux comprendre, prévenir et se préparer aux effets de l’impact d’un objet géocroiseur“.
Quand on parle d’objets géocroiseurs, il y a une différence notable avec les astéroïdes cataclysmiques de la science-fiction. Ils ont une orbite connue, autour du Soleil et s’approchent de nous régulièrement. Au total, il y en aurait plus de 18.000 dont on connaît la trajectoire à l’avance.
L’anticipation comme clé
Certains font la taille de votre salon. D’autres plusieurs kilomètres de large. Vous avez peur des gros ? C’est en fait le contraire. Ils sont déjà connus et suivis. Les plus petits sont eux plus difficiles à identifier et à suivre. La NASA reconnaît des années de retard. Heureusement, il s’agit d’un travail collaboratif mené à l’échelle internationale par plusieurs pays. Elle recommande donc de centraliser tout ce travail vers un seul organisme et de fixer des priorités de recherche, afin que plusieurs télescopes ne regardent pas dans la même direction.
Pour la NASA, il faut désormais viser plus grand, plus vite. En effet, selon ses estimations, il y aurait à l’heure actuelle, 300.000 objets de plus de 40 mètres qui pourraient constituer un danger pour la Terre alors qu’ils n’ont pas encore été détectés. Dans le cas d’un choc prévisible, plusieurs options sont sur la table :
- Un impact cinétique : envoyer une fusée vers l’astéroïde.
- La gravité : lui attacher un vaisseau pour l’alourdir.
- L’explosion nucléaire : une charge nucléaire pour le chauffer et le fragmenter.
Une légère déviation serait suffisante dans la plupart des cas, mais pour agir efficacement, il faudrait au moins un préavis de 10 ans. L’idée de l’agence spatiale serait donc de placer des vaisseaux en attente dans l’espace, afin d´être prêts le jour J pour modifier la trajectoire très loin en amont de notre planète. De quoi disposer d’un sursis en cas d’échec pour travailler sur une autre solution.
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