En 2012, Google avait été blanchi lors d’une enquête sur abus de position dominante. Nous vous en parlions ici. Le rapport, remis par erreur par le régulateur américain du commerce au Wall Street Journal, avait déclenché une polémique sur le blanchiment dont le géant des moteurs de recherche avait fait l’objet. Un sénateur américain demande une enquête sur les conditions de l’abandon de l’enquête et le rôle qu’aurait joué la Maison Blanche.
La Maison Blanche soupçonnée d’avoir enterré l’enquête sur Google
Le sénateur américain Mike Lee, qui est aussi président du sous comité judiciaire de l’anti concurrence, souhaite auditionner le régulateur américain du commerce chargé de l’enquête sur Google pour abus de position dominante. Le régulateur avait enterré l’enquête en 2012, malgré un rapport qui révélait les pratiques frauduleuses de Google et avait, à l’époque, publié un autre rapport très expurgé qui ne faisait pas mention des abus du moteur de recherche.
Il soupçonne tout particulièrement la Maison Blanche d’avoir demandé à enterrer l’enquête sur le géant de Mountain View après la réélection de Barack Obama à l’élection présidentielle. Google avaitnotamment été un donateur très généreux lors de la campagne présidentielle de celui-ci. Les récentes révélations qui indiquent que les membres de Google ont été reçus plus de 230 fois à la Maison Blanche, soit environ une fois par semaine, ne font que renforcer les soupçons de collusion entre le moteur de recherche et la Maison Blanche.
Le rapport qui avait mis le feu aux poudres
Le rapport d’enquête envoyé par erreur indiquait de façon claire comment le moteur de recherche avait déclassé les sites concurrents pour placer en tête de résultats ses propres services, notamment dans les domaines très lucratifs des voyages ou des assurances. Ce même rapport indiquait aussi comment Google avait récupéré des informations de la concurrence et les utilisait ou encore comment il faisait pression sur ses partenaires afin de nuire aux moteurs de recherche concurrents.
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Il est clair que Google fait parti d’ un lobby extra puissant !
Ca pue al politique anti-Obama du sénat républicain.
Ca fait partie du lobbyisme.
Que dire de MS qui a échappé à des sanctions (notamment) sa scission sous la pression de l’administration Bush ?