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Le test de la semaine : caméra d’action 4K Olympus TG-Tracker

Cette semaine dans le test de la semaine nous nous intéressons à la TG-Tracker, la première caméra d’action d’Olympus.

Olympus se lance enfin dans le monde des caméras d’action avec la TG-Tracker, une action-cam aux airs de caméscope et à la fiche technique séduisante.

Un modèle particulièrement robuste, taillée pour la vidéo et qui ne fait pas l’impasse sur les fonctionnalités.

Prise en main de l’Olympus TG-Tracker

Olympus a souhaité miser sur la robustesse pour sa toute première caméra d’action et le fabricant japonais n’a pas fait les choses à moitié en nous proposant un modèle étanche à la poussière et à l’eau jusqu’à 30 mètres de profondeur, capable de résister à une chute de 2,10 mètres, à un écrasement de 100 kilos et au froid jusqu’à -10°C.

Des caractéristiques intéressantes et impressionnantes quand on sait que la caméra n’a pas besoin de caisson externe pour être protégé. Une fois la TG-Tracker sortie de sa boite, la sensation de robustesse saute aux yeux et la caméra d’Olympus détonne dans le monde des actions-cams avec un look bien à elle plutôt séduisant. Olympus a par ailleurs eu la bonne idée de proposer deux coloris, un modèle vert et noir et un autre noir et sobre plus sobre.

Sur le dessus, on retrouve plusieurs boutons qui permettent de naviguer dans les différents menus, de changer de mode ainsi qu’un bouton pour lancer l’enregistrement. Il est rare de trouver des actions cams qui proposent autant de boutons mais la prise en main est rapide et facile.

Côté droit, un sélecteur permet d’allumer ou d’éteindre la caméra et d’accéder au mode LOG. Ce dernier permet à la TG-Tracker d’enregistrer dans un journal les données GPS ainsi que celles
d’autres capteurs.

Outre le GPS, la première caméra d’action d’Olympus se distingue par son nombre de capteurs (boussole électronique, accéléromètre, thermomètre, manomètre). Seuls les utilisateurs avertis auront intérêt à utiliser ses nombreux outils et l’on apprécie le choix du fabricant japonais.

Autre bonne nouvelle, la présence d’un écran de 1,5 pouces (Résolution 115.200 points) sur le côté gauche de la TG-Tracker mais son utilisation se révèle frustrante. En effet, il peut être orienté à 180° mais ne peut pas être incliné, ce qui limite son utilisation. Enfin, Olympus a fait le choix d’un écran non tactile mais on peut comprendre cette décision vu les conditions extrêmes dans lesquelles la TG-Tracker est utilisable.

A l’avant, c’est évidemment l’objectif qui prend position (capteur CMOS de 1/2.3″ de 7.2 Mégapixels avec deux protections dont une pour une utilisation sous-marine) mais pas seulement, la caméra est également équipée d’une torche LED de 60 lumens qui se révélera très utile dans des conditions de basse luminosité ou sous l’eau.

Concernant les accessoires, la boite contient :

  • une dragonne
  • une batterie lithium-ion
  • un adaptateur secteur (+ câble USB)
  • un cache d’objectif
  • un cache d’objectif sous marin
  • une poignée

La poignée est agréable en prendre main et renforce encore un peu plus la stabilisation. On notera la présence d’un petit miroir sur la poignée, très pratique lors d’une utilisation en mode selfie.

Réglages disponibles sur l’Olympus TG Tracker

Une fois dans le menu, on peut choisir d’activer le mode vidéo ou photo ainsi qu’un mode time-lapse. La TG-Tracker est capable de filmer en 4K/UHD à 30 images par seconde (3 840 x 2 160), en Full HD à 60 images par seconde (1 920 x 1 080) ainsi qu’un HD jusqu’à 240 images par seconde (1 280 x 720).

Le mode photo permet pour sa part de prendre des clichés de 8 mégapixels mais nous le verrons, la caméra d’action d’Olympus ne brille pas spécialement dans ce domaine.

Notons que le menu n’est disponible qu’en anglais, une décision étonnante qui ne devrait pas ravir les débutants ou les utilisateurs peu à l’aise avec la langue de Shakespeare.

L’application iOS et Android

Olympus propose deux applications qui profitent de la connexion Wi-Fi de la caméra. La première, OLYMPUS Image Track, permet de synchroniser et d’exploiter les données GPS et d’activité des photos et vidéos, une fonctionnalité utile pour les sportifs.

La seconde présente un intérêt plus limité avec la TG-Tracker, il s’agit de l’application OLYMPUS Image Share. En effet, elle permet de contrôler et déclencher son appareil à distance mais l’application n’a fonctionné qu’avec le mode photo qui n’est pas le mode le plus utile avec ce type d’appareil.

Le son

L’Olympus TG-Tracker est équipée d’un micro et d’un haut-parleur et les résultats sont à la hauteur des espérances. Le micro est efficace même dans un environnement sonore bruyant et le haut-parleur délivre un son clair suffisant pour revoir ses vidéos avant de les transférer.

La stabilité de l’image

La tout première caméra d’Olympus est équipé d’un stabilisateur d’image numérique 5 axes et la stabilisation est sans conteste le point fort de cette caméra. On sent la patte du fabricant japonais et cela lui permet de se positionner en candidat sérieux si vous êtes à la recherche d’une caméra avec une bonne stabilité d’image.

La qualité des vidéos

La TG-Tracker permet de filmer 4K/UHD et la qualité est au rendez-vous-même si on notera un manque de détails dans les vidéos et un côté fisheye très/trop prononcé.

En mode Full HD, on perd évidemment en qualité d’image mais on gagne en fluidité grâce aux 60 images par seconde. Le choix de la définition se fera donc en fonction de l’activité pratiquée. On appréciera également le mode HD à 240 images par seconde qui permet de réaliser de très beaux ralentis.

Sans atteindre le niveau des marques leaders sur le marché (GoPro ou Sony), Olympus propose une (première) caméra avec une bonne qualité vidéo et confirme qu’il faudra compter sur lui à l’avenir.

La qualité des photos

Eric le rappelait lors de son test de la LDC Touch C2, ce type de caméra est surtout destiné à la vidéo et ne brille pas spécialement en mode photo.

Malgré sa renommée dans le monde de la photographie, Olympus ne fait pas de miracle avec sa caméra d’action et les résultats sont assez moyens.

L’étanchéité

Sans caisson supplémentaire, la TG-Tracker propose une étanchéité jusqu’à 30 mètres de profondeur, une donnée difficile à vérifier à moins d’être plongeur mais la caméra d’Olympus ne craint pas l’eau et est vraiment très solide.

Une solidité qui se traduit par un poids un petit peu élevé (180 grammes).

L’autonomie de la batterie

Olympus annonce une autonomie de 90 minutes et on ne rencontre pas de soucis particulier de ce côté-là, la promesse est tenue.

L’utilisation du mode LOG a toutefois tendance à consommer plus de batterie, un résultat logique vu les nombreux capteurs qu’embarque la caméra.

En conclusion

Olympus réussit son entrée sur le marché des actions-cams avec la TG-Tracker, un modèle séduisant avec sa robustesse et sa stabilisation sur 5 axes.

Son design unique sur le marché des caméras permet au fabricant de se démarquer de la concurrence et l’on apprécie tout particulièrement la présence de nombreux capteurs d’activité, le Wi-Fi et la facilité d’utilisation de la caméra.

Très solide, la TG-Tracker n’est pas le modèle le plus discret du marché (180 grammes) et on regrette le fait que l’écran ne soit pas inclinable.

Sur le plan des performances, on ne retiendra pas spécialement la qualité des photos mais plutôt les bons résultats offerts par la vidéo 4K et 1080p qui font de la TG-Tracker un modèle réussi même si les leaders du marché conserve une longueur d’avance.

L’Olympus TG-Tracker est proposé au prix de 349 euros.

J’aime

  • le design robuste
  • les nombreux capteurs d’activité
  • la stabilisation numérique 5 axes
  • la présence d’un écran
  • la qualité video 4K

J’aime moins

  • l’écran qui ne peut être incliné
  • la qualité photo
  • l’intérêt limité de l’application OLYMPUS Image Share
Constructeur : Olympus
Modèle : TG-Tracker
Capteur : Nbre de pixels effectifs : 7,2 Mégapixels
Gamme de filtre : Filtre de couleurs primaires (RVB)
Type : 1/2.3” CMOS
Objectif : Longueur focale : 1,58 mm
Focale équivalente en 35 mm : 13,9 mm
Caisson : 7 Objectifs / 7 groupes
Eléments de verre asphériques : 5
Ouverture maximum : 2,0
Angle de visée : 204 °
Ecran : Type d’écran : Ecran LCD
Taille écran : 3,8 cm / 1,5” (4:3)
Résolution : 115.200 points
Réglage luminosité : +/- 2 Niveaux
Aide de cadrage : Oui
Panneau de protection : Oui
Système de mise au point : Modes : Fix focus
Mode standard : 0,2 m – ∞ (grand angle)
Système d’exposition : Modes : Auto
Vitesse d’obturation : 1/2 – 1/24000 s
Compensation d’exposition : +/- 2 IL / 1/3 paliers
Balance des blancs : Système WB Auto : Oui
Préréglage des valeurs : Ciel couvert/Plein soleil/Sous marin
Système d’enregistrement vidéo : Format d’enregistrement : MOV (H.264)
Mode stabilisation d’image : 5 axes numérique
HD Qualité vidéo : 4K 30i/s, 1080p de 30 à 60 i/s, 720p de 30 à 240 i/s
Qualité vidéo : 480 de 30 à 240 i/s
Batterie : LI‑92B Batterie Lithium-Ion
Dimensions (L x H x P) 35,0 x 56,5 x 93,2 mm
Poids : 180 grammes

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3 commentaires
3 commentaires
  1. Salut.
    Pas de fichiers vidéo tests ? Surtout pour voir cette stabilisation à l’œuvre.
    Il y en avait pour le test de la LDLCxx (vidéo qui donne envie de vomir tellement ça gigote…)
    Cordialement.

  2. Je l’ai aussi testé, j’ai relevé pas mal de bugs du firmware. Un peu déçu de la qualité vidéo. Une belle construction, de bonnes idées mais quelques trucs à revoir. Je vais quand même peut être m’en acheter une pour mes prochaines vidéos de courses. Stabilisation et qualité du son sont 2 points forts qui me seront utiles. Un test vidéo est dispo sur ma chaîne Youtube.

  3. Aaah comme il est loin le temps où les commentaires permettaient de communiquer avec l’auteur du «blog».
    Toute une époque maintenant révolue, avec ses capitaines, ses Loic et un presse agrume….

    Vous devriez fermer les commentaires, ils induisent en erreur.

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