Passer au contenu

Woodstock 3, choses vues, impressions et brèves de comptoir

Tout a été dit, vu, lu, filmé, blogué, écrit, buzzé, twitté, facebooké, médiatisé, radiodiffusé, télévisé, seesmicé (seesmiqué ?) au sujet du Web3.
Je vais donc vous épargner un énième compte-rendu factuel et vous livrer plutôt mes impressions en vrac.

Le web 3
Photo pourrie prise avec mon iPhone parce-que je suis pas un pro du reportage

Tout a été dit, vu, lu, filmé, blogué, écrit, buzzé, twitté, facebooké, médiatisé, radiodiffusé, télévisé, seesmicé (seesmiqué ?) au sujet du Web3.
Je vais donc vous épargner un énième compte-rendu factuel et vous livrer plutôt mes impressions en vrac.

Le web 3
Photo pourrie prise avec mon iPhone parce-que je suis pas un pro du reportage

Mardi matin, TGV, café et bavardages
Quand on prend le premier TGV, celui de 6 heures, (ce qui signifie réveil à 4h30 pour moi) et qu’on s’est couché à 1H30, on n’a qu’une hâte : se calfeutrer à sa place et dormir pendant 1H55. Sauf quand on voyage avec des camarades comme Daniel, et que les discussions passionnées sur l’avenir du web l’emportent sur l’envie de dormir. Nous voilà au bar, seuls éveillés dans la fin de nuit d’un TGV en léthargie, à refaire le monde du ecommerce, des blogs et des réseaux sociaux réunis. Une sorte d’échauffement pour les deux jours de folie qui nous attendent.

Mardi matin, Web3, Kevin Rose et Starckeries diverses
Daniel, Patrice, Eddy, les autres et moi. Vautrés confortablement au tout dernier rang de la salle principale des conférences, nous écoutons mi-amusés mi interloqués l’intervention de Philippe Starck. A la croisée des chemins entre génie et gros foutage de gueule. Difficile à dire. J’ai bien aimé la forme, même si le contenu de son discours m’a laissé dubitatif. Eddy me souffle à l’oreille "c’est Jean-Claude Vandamme en fait". Bien vu, j’ai raté Jean-Claude à Bruxelles, je l’ai trouvé à Saint-Denis.
Pendant ce temps, Thierry Bézier, travailleur infatigable du vidéoblog, commence ses premières interviews vidéos, prélude d’une longue série.

Mardi matin, suite : "Faut que je bouge d’ici sinon je vais gerber".
En haut de notre tribune, ça tangue dangeureusement, à tel point que Patrice, qui apparemment n’a pas consommé que du lait-fraise la veille au soir se lève subitement pour rejoindre la terre ferme. Je m’accroche à mon siège en pensant très fort à Furiani. Ca ferait un bon buzz pour le web3 une tribune qui s’effondre avec la moitié de la crème mondiale du web (je ne me compte pas dedans bien sûr).
A noter : Patrice n’est pas le seul blogueur des îles à avoir fait le voyage. Gilles de Vinivi est là aussi, entre jet lag et choc thermique.
Thierry Bézier ne filme pas la scène.

C'est qui ces mecs à côté de moi ?Mardi fin de matinée : le créateur de Twitter est un homme comme les autres
Le bon Ouriel est un vrai pote, et je ne dis pas ça pour faire genre. Je le dis parce-que c’est vrai. Il me présente Evan Williams, créateur et boss de Twitter, rien que ça. Nous taillons le bout de gras une bonne vingtaine de minutes avec lui, son épouse (waow), à parler tranquilles de Twitter, les blogs, la vie, Paris, San Francisco, la France, les vacances, tout ça. Un vrai mec comme dans la vraie vie, le Evan, tranquille, humble, pas arrogant. Putain c’est quand même le mec qui a créé Blogger et l’a refourgué à Google, puis Twitter, quoi ! Et il était là tranquille, à se prendre une petite semaine off à Parissss avec sa chérie, profiter du bon temps, visiter Seunnn-Geurrrmain dey Prrrey, faire du shopping, tout ça. Il doit aimer sa vie lui, je vous le dis.
Détail : il parle en faisant des phrases de plus de 140 caractères, j’ai compté.

Pause en compagnie du toujours zen Shamir, qui nous fait remarquer qu’il y a un grand absent au Web3. Un grand absent qui s’appelle Yahoo.

Je salue Gonzague et je fais meilleure connaissance avec Cyprien alias Monsieur Dream. J’aime bien ce garçon, qui est fidèle à l’image que j’en avais à travers son blog, mais pas que, justement. Et c’est ce qui fait toute la différence : il n’est pas que le jeune déconneur speed que l’on connait dans son blog, il y a aussi chez lui une profondeur et de vrais moments de sérieux d’une maturité étonnante.
Je vois un petit homme avec une caméra et un micro au loin. C’est Thierry Bézier.

Mardi, à table. Saumon et fondue fruits-chocolat
Comme toujours, la bouffe au Web3 est fantastique. Je me gave de tout ce que je peux comme un porc (je rappelle que je suis debout depuis 4H30 du matin et que je n’ai rien mangé). J’adore ces buffets, c’est un vrai truc pour les gourmands mal élevés comme moi. Le seul problème c’est qu’il est difficile de tenir une conversation dans ces conditions, et des conversations il y en a croyez-moi, vu le monde. Du coup nous sommes tous tellement accaparés que nous en oublions de manger ce que nous avons pourtant si méthodiquement obtenu de haut vol sur les différents buffets et mis dans nos assiettes.
Thierry Bézier ne mange pas. Il filme.

Mardi après-midi. Le festival off.
Je ne retourne pas aux conférences, je passe l’après-midi à discuter avec des milliers de gens, à retrouver des potes, des relations, des gens qui me connaissent mais que je ne connais pas. Caractéristique commune à tout ce foisonnement : de l’énergie, des idées, des projets (bidon ou solides)… et pas mal de jolies filles cette année.
Je ne vois plus Thierry Bézier. Il doit filmer. Ailleurs.

Mardi après-midi : Goojet
Je retrouve Cédric Giorgi, électrisé autant qu’épuisé par sa énième démonstration live de Goojet. Je ménage sa peine en lui épargnant une demande de démo mais c’est plus fort que lui et j’y ai droit quand même. Goojet est une application web qui permet de synchroniser à la volée des widgets entre son PC et son mobile, un peu comme avec Webwag, et c’est vachement bien foutu. Si bien d’ailleurs que Goojet a remporté le concours de start-ups du Web3. J’en reparlerai plus en détail. En attendant, allez donc jeter un oeil sur l’article de Philippe.
Un gars me tend une main longue comme le bras, ponctuée d’un chaleureux Salut Eric. Je reconnais Mry, blogueur connu et certainement influent, comme on dit. On ne se connaissait pas "physiquement" et c’est le genre de petite attention qui me touche. Je lui en serre 5 avec plaisir (il n’y a rien de sexuel là-dedans).
Pendant ce temps, Thierry Bézier…

Mardi, fin d’après-midi. Netvibes au gingembre.
La journée tire à sa fin, la fatigue commence à se faire sentir, j’enchaîne les cafés et les poignées de mains. Un dernier tour vers les stands et je tombe sur un Tarik affable et charmant en pleine démo de Netvibes Ginger, la nouvelle mouture de notre page perso préférée.
Pour ce que j’en ai vu, la nouvelle version de Netvibes est superbe et fait la place belle aux fonctions de partage. Vivement sa publication, normalement je devrais recevoir une invite à tester, je vous en reparlerai dès que ce sera fait.
La caméra de Thierry Bézier ne tient plus sur ses jambes non plus. Lui, si.

Mardi soir, pickles, naans et tandoori.
Passage éclair à l’hôtel, posage des sacs, et retrouvage dans un restaurant indien près de l’Hôtel de Ville, en compagnie d’une déjà vingtaine de participants au Web3, parmi lesquels l’ami Franck de Giiks.com, qui prépare son déplacement à Las Vegas pour le CES, petit veinard.
J’initie Monsieur Dream aux joies des pickles, purée de piment indienne fabuleusement parfumée mais terriblement relevée pour qui ne connaît pas. Monsieur Dream passe l’épreuve des pickles prudemment mais sûrement. Quand je vous dis qu’il y a de la profondeur chez ce garçon.
On a perdu Thierry Bézier et sa caméra. Les recherches s’organisent du côté des docks.

Mardi soir, closed bar.
Notre petite équipe arrive à la Netvibes party, dans une boîte de la rue de Rivoli. Mauvaise pioche, l’open bar est closed depuis minuit, il est minuit trente. A 7 euros la bière, les ardeurs des plus alcooliques d’entre nous sont vite calmées.
Peut-être une conséquence des excès de la précédente édition…
Accueil amical de Vinvin à l’entrée.
Je passe enfin un vrai moment avec Monsieur Lâm. Que voulez-vous que je vous dise ? Un seigneur, Lâm. L’illustration vivante qu’on peut être cool ET adorable. La crème. Merci Romain pour cette connexion. Je ne voudrais pas la jouer club des blogueurs qui sont tous potes mais c’est aussi à ça que sert un truc comme le Web3. Et rien que pour ça, ça vaut le coup.
Merde, on parle de relations humaines, là, vous voyez ?
On a retrouvé Thierry Bézier. Il ne filme pas. Il boit.

Mercredi matin, 4h, 4 hommes et un taxi perdu dans la nuit du Neuf Trois
Rentrage à l’hôtel. Monsieur Dream est fracassé de chez fracassé, grosse journée pour lui, en sa qualité de vidéoblogueur officiel du Web3. Et il remet ça dès l’aube le pauvre, alors que Daniel, Eddy et moi décidons de nous offrir une petite grasse matinée et d’arriver au Web3 quand nous. Ces jeunes, ça tient pas la distance.

Mercredi matin, Web3, deuxième journée, Zlio et Last.fm
Matinée en roue libre, entre interviews et bavardages. Jérémie me raconte les déboires de Zlio avec le bac à sable de Google. Terrible comme une grande partie de l’économie du web peut être dépendante des règles (à géométrie variable) de Google.
Longue discussion avec Grégory de Last.fm. Grégory a fait ses études à Lyon (EM). C’est donc un bon, forcément.

Mercredi matin, j’ai joué avec LA Blog Machine !
Je discute donc avec Grégory de Last.fm quand mon regard est irrésistiblement attiré depuis de longues minutes par mon voisin de pouf, qui bosse tranquille sur un minuscule PC portable blanc posé sur ses genoux. Vu l’impression de qualité extérieure qui se dégage de l’engin de couleur blanche, je pense d’abord à un MacBook. Puis il me semble reconnaître un truc déjà vu récemment. Oui, le gars a un EEE PC d’Asus ! Je m’incruste comme un sale goujat sur son pouf pour avoir confirmation : "Excuse-moi (je tutoie tout le monde au Web3), c’est le EEE PC n’est-ce pas ?". Lui, peinard : "…et toi tu es Presse-citron, n’est-ce pas ?". Les présentations etaient faites. Grâce à Yann, que je remercie encore, j’ai pu jouer quelques minutes avec le EEE PC, qu’il a commandé en Asie, et je confirme : c’est une pure tuerie.
Moi qui hésitais entre ça et la Nokia N810 en Blog Machine, mon choix est fait et vite fait : ce sera le EEE PC. Pas photo.
D’autant plus que j’ai pu comparer : Nokia mettait à disposition une partie de sa gamme aux participants du Web3 pendant les deux jours. J’ai donc eu tout le temps d’utiliser et tester une N810 et je n’ai pas été convaincu : le clavier physique n’apporte rien tant son ergonomie laisse à désirer, et le navigateur web souffre trop de la comparaison avec celui de l’iPhone maintenant.

Longues discussions avec Otto alias Chauffeur de Buzz et Nicolas de eMob.
Otto prodigue généreusement ses conseils sur le référencement. Il est le deuxième après Ouriel à me dire des choses qui me font sérieusement réfléchir sur mes prochaines orientations professionnelles…
Otto est un gars étonnant : il défonce tout le monde en matière de trafic sur internet, et tient parrallèlement à cela un discours assez généreux sur les affaires, discours qu’il met en application en tirant profit de sa réussite pour aider les autres. En fait, il s’amuse. Et ça marche.
Thierry Bézier rattrape son retard. C’est vrai, hier il n’a vidéoblogué que 987 participants. Il lui en reste 800 à shooter et le Web3 est presque plié. Alors qu’hier il était peu plié (hahaha).

Mercredi, déjeuner.
Voir Mardi, même heure même endroit.
Burp.

Mercredi après-midi, l’entreprise c’est simple…
Discussion avec Stéphane de Simple Entrepreneur et futurement Loomiz. Stéphane est un titan du développement et un perfectionniste maniaque. Il le sait, et sait aussi que cela peut être contre-productif quand il s’agit de se jeter à l’eau. L’entrepreneur individuel en quête de la perfection n’est-il pas son pire ennemi ? J’en sais quelque-chose, et pourtant je suis bien moins rigoureux qu’un gars comme Stéphane.
Time to action !

Mercredi après-midi, le Presse-citron cause des nuits blanches au Standblog.
"Ah salut, ravi de te rencontrer. Tu sais qu’à cause de toi je dors plus la nuit ?"
Ah bon, et pourquoi donc ?
"Depuis que j’ai vu que tu faisais plus de 3000 euros de revenus publicitaire par mois avec Presse-citron, je me dis arrrghhhh, je suis con de pas faire de pub sur le Standblog !!!"
Mais non Tristan, faut pas regretter : tu te ferais massacrer par tes lecteurs, et de toute façon aucun ne cliquerait sur tes bannières. Déjà que moi j’ai du mal. Alors t’imagines avec les fidèles du Standblog. Oublie la pub Tristan, c’est pas une bonne idée pour payer ton nouvel appart.
La discussion file ensuite sur la prestation de Philippe Starck. Laurent Gloaguen, qui vient de rejoindre le petit groupe, n’a pas apprécié sa prestation.
Vous ne trouvez pas qu’il y a un truc bizarre dans la phrase ci-dessus ? Oui, non seulement je cite Laurent et je fais un lien vers son oeuvre, mais en plus nous avons réussi à nous cotoyer à moins de deux mètres sans nous foutre sur la gueule. Et même à échanger un presque-regard. On progresse. L’effet Nitot probablement, et son enthousiame rigolard et chaleureux, très communicatifs.
Un bon petit moment, en tout cas pour moi. Peut-être que Mister Gloaguen dira l’inverse (un moment insoutenable ? :-))

Marc Thouvenin de Wikio me fait une démo des pages perso Wikio. Intéressant, j’en reparlerai.
J’en profite pour prendre des nouvelles de Pierre Chappaz car je réalise soudainement que je ne l’ai pas vu. Il est grippé et ne viendra pas.
Thierry Bézier interviewe une autre victime. Je passe dans le champ, tel Hitchcock dans ses fameux cameos. Sauf que c’est pas moi le metteur en scène. Thierry me dit que je fais ça à chaque fois. Je sais, je suis lourd mais je ne le fais pas exprès.

Mercredi soir. Lyon 3 – Glasgow 0
Nous quittons le Web3 en fin d’après-midi sur les chapeaux de roues avec Daniel pour ne pas rater notre TGV.
Groggys mais satisfaits de ces deux jours, quoiqu’on en dise.
Arrivée à Lyon, le temps de récupérer mon kid à son entraînement de foot et directon Canal + pour un Glasgow-Lyon de folie qui clôture de la meilleure manière ces deux jours électriques.
Thierry Bézier n’a pas filmé les buts.

Ce que j’ai pensé du Web3 ?
En premier lieu, c’était plus calme et moins show-off que l’année dernière, avec toutes ces polémiques autour des hommes politiques.
Sauf sur quelques sujets, les conférences, panels et autres keynotes ne me passionnent pas, c’est pourquoi j’ai passé la majeure partie de mon temps off. C’est là que ça se passe à mon avis, et les rencontres sont pour la plupart intéressantes, y compris pour les collectionneurs de cartes de visite.
Ce type de conférence permet de rompre l’isolement du blogueur solitaire, de confronter des idées et des points de vue, autrement que par Skype ou Twitter, de sympathiser avec des gens qui n’ont pas forcément beaucoup de points communs entre eux.
En fait le Web3 me rappelle un peu ces festivals rock (d’où le titre de cet article que j’arrive enfin à justifier) où l’ambiance et ce qui se passe hors scène, dans le public, sont aussi intéressants que les stars qui défilent sur le podium, cette espèce de fourmilière qui rassemble des petits bouts de vie venues d’horizons complètement différents.
C’est ça le truc : je n’ai pas de start-up, je n’ai rien à vendre, rien à acheter, rien à défendre, je ne suis pas bon public pour les panels, mais je viens au Web3 pour observer, discuter de la pluie et du beau temps avec des gens que je ne connais en général que par réseaux sociaux et internet.
Et ça me va.
En un mot, réseauter sur une passion commune : le web.
Sur l’organisation, c’était nickel, à part quelques problèmes ponctuels de connexion Wifi, et rien que pour ça, on ne peut que saluer le travail énorme accompli par les organisateurs, et bien sûr remercier Loïc et Géraldine Le Meur.
Maintenant j’ai rencontré tellement de monde qu’il serait difficile de citer tout le monde, que ceux que j’ai oubliés me pardonnent ou me maudissent jusqu’à la 7ème génération.
En fait le Web3 est une île de vraie vie dans un océan virtuel.
C’est pas de la formule ça ?

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

48 commentaires
48 commentaires
  1. Ca donne envie!
    Dommage qu’il n’y ait pas des tarifs un peu plus avantageux (en quantité très limité, pourquoi pas) pour nous autres, simple reader de blogs. 🙁

  2. Content de t’avoir enfin vu en vrai, Eric, faut qu’on déjeune ensemble de temps un temps, dans un de nos bons restaus lyonnais pour gourmands 🙂

  3. ( pour commencer : " Waw, j’ai lu tout ça ! " ).
    Bel article, j’ai l’impression que ça résume bien la conférence, beaucoup de rencontres et de réseautage, et quelques conférences sympas à voir…

    Dire que j’ai refusé une invitation (pour cause de partiels hein, je n’aurai pas refusé pour rien)…

    Merci pour le résumé, un de ceux que j’ai préféré… Et content de savoir que l’Asus EEEPC t’as convaincu, j’hésitais un peu à l’acheter quand il sortira, j’hésite moins…

    Bonne soirée à toi!

  4. Autant de (nouvelles et liées à l’ambiance) bonnes raisons de régreter de n’avoir pu y assister -> et de le rater pour rien au monde l’an prochain.

    Merci Eric pour ce compte-rendu si vivant.

  5. Grand merci pour ce compte rendu, très instructif pour ceux qui n’étaient malheureusement pas sur place. Petite question tout de même, tous les bloggeurs / chroniqueurs des choses du web présents au Web03 ont-ils payé leur place ou il y a-t-il eu de gentilles invitations pour quelques uns ? Autant le prix de participation n’était pas trop élevé pour le milieu professionnel, il était décourageant pour ceux qui font de cette activité un simple hobby.

  6. OK, il me semblait bien aussi 😉
    L’organisateur est un ami à moi, il a prit mon idée et l’a exporté sur Lyon, où forcément ça à beaucoup mieux marché qu’a Chambéry…

  7. Moi j’ai réussi l’exploit de ne pas te croiser en deux jours !!! (à moins que je sois passé à coté de toi sans te reconnaitre ?)

  8. Oh j’ai l’honneur d’être cité! 🙂
    merci ce fut un plaisir de te faire connaître l’Asus EEE que j’affectionne et qui me chauffe les jambes…

  9. Fallait venir à Paris Web 2007.

    D’un autre côté, dans un truc gros comme le Web3, t’en loupe des gens, déjà que j’en ai loupé pas mal à PW07.

  10. Merci pour le compte-rendu (très bon 🙂 ).
    De mon côté je suivais le Web 3 en direct live (waw) en audio/vidéo depuis le web, avec des conférences m’intéressant plus ou moins (j’ai préféré mardi à mercredi), mais je suis bien conscient que le plus intéressant… ce ne sont pas les conférences, mais plutôt les rencontres off.
    Une prochaine fois peut-être si l’occasion se présente.

  11. Bravo pour le compte rendu très "human side" et sans gros déballage technique. Là, pas besoin d’être un génie pour lire le presse-citron 😉

  12. Ca me rappelle le petit provincial que je suis, lors de ma monté à paris pour la Linux Expo 2001, le plus intéréssant etait bien entendu le Off comme tu le dis, ne serais ce d’y pensé m’en donne encore des frisons.

    Les confs tu t’en lasse assez vite, d’autant plus que c’est majoritairement du blabla commercial, tandis que les discussions avec des passionés, tu t’en lasse jamais.

    Donc grace à ton résumé tu m’as fais économisé 1000 Eu, j’ai l’impression que tu m’as téléporté tellement c’est bien raconté.

  13. Assidu et accro à Presse Citron, c’est LE site auquel je me connecte tous les jours ; j’aime la diversité, le ton, et finalement je me trouve très proche de toi, dans le ton et les passions, même si mon job, bien qu’ "informatique" soit plus old fashion que toutes ces sphères hype et tendance.

    Moyennant quoi, et c’est là que je vais me faire lyncher, je n’ai pas aimé le ton de l’article, et je m’explique : "j’ai la carte", "j’en suis", on me reconnaît, j’ai plein de potes partout, et un que j’aime pas trop mais que je cite quand même, et qui me site parce que je le site et ouais, et ouais et ouais…

    Fait gaffe, mec, je t’aime bien mais là il y a dérive et çà sent la star’ac, çà manque de simplicité et je n’adhère pas du tout. Il me semble que tu t’adresses aux seuls gentils membres de ce microcosme blogo’ à l’égo hypertrophié. Ça devient un blog de potes Happy Few, ce qui n’était pas semble-t-il l’objectif initial.

    De quel droit je suis si direct ?
    Qui je suis pour me permettre de juger ou de critiquer ?
    Et bien je ne suis qu’un simple lecteur, certes, mais quand même un peu ton fond de commerce et je redoute seulement une mauvaise dérive d’un blog que j’aimais bien.

    Maintenant, je suis curieux de lire ta réaction, et éventuellement celle des collègues.

    Take care

  14. @Gonzague, et l’anglaise tu l’as prise en main ?
    Sinon jcg je comprends ta réaction mais c’est que j’ai dû mal m’exprimer car j’essaie justement de ne pas tomber dans ce trip happy few et toute cette merde mégalo de blogueur.
    Cela dit je conçois que vu de l’extérieur ça puisse être ressenti de cette façon. C’est vrai que de toute façon on n’échappe pas à un effet de clan, quelque soit la corporatio. Il se trouve que celle des blogueurs est de par sa nature plus exposée. Cela dit, comme le dit Gonzague, je ne vais pas non plus m’auto-flageller et m’interdire de parler de mes relations avec d’autres blogueurs sous prétexte que ça fait starac.
    Et de toute façon je hais la starac 😉

  15. Excellent ! Du fond de ma province romaine, grâce à toi j’aurais au moins eu l’impression de vivre un bout de l’événement.
    Merci pour cette tranche de vie 🙂
    Jean-Marie

  16. Et bien écoutez, le temps d’un reportage carrément passionnant sur le Coltan sur C+, un minerai essentiel pour nos téléphones cellulaire et cependant moteurs des conflits et des exactions les plus barbares en Afrique, je reviens constater les dégats, et… que neni !

    J’avais laissé la porte ouverte aux réactions les plus primales ;), mais il faut bien reconnaitre que ,dans le fond et la forme, ta réponse te sauve d’un abîme d’ignorance à laquelle ta planète Citronnée a failli être confrontée (euuhhh, juste de ma part !)

    Non, trève de plaisanterie, je constate avec ravissement que l’autosatisfaction ne passera pas et qu’il reste une base de clairvoyance et de cette facultée qui commence par un grand I !

    Et comme les Guignols font dire à notre Nico national : Un homme qui a tant d’argent ne peut pas être foncièrement mauvais. 😉

    je plaisaaaaaaante

    Bonne route, mais fait gaffe quand même

  17. Viens à la before la prochaine fois, je te paierai une bierre à 8 euros. Ou bien je me débrouillerai pour avoir une place pour les jours d’après. Bon aller, ça sera les 2 mon capitaine.

  18. Hehe, encore une occasion rate de faire parti d’un evenement comme celui la.
    En tout cas a Hong Kong on trouve l’ASUS pour un peu plus de 3000 HKD (300 EUR environ).
    Il est tout petit (trop petit pour moi).

  19. Je confirme pour Monsieur Lâm que j’ai rencontré récemment. J’ai eu les memes impressions.

    Il va falloir attendre l’asus. Moi qui pensais me prendre un n810 …

  20. T’as qu’à dire que je t’ai forcé pour la démo aussi 😉

    Ce fut un plaisir de te revoir, même si pour ma part, j’ai regretté la soirée Netvibes de l’année dernière que j’avais préférée, pas toi ? 😉

    Et sinon, je me suis fait alpagué par quelqu’un d’autre apr!ès ta démo, même pas eu le temps de te créer un compte, va falloir que je t’envois ça par email…

  21. Oui la soirée était moins bien que l’an dernier mais on va arrêter de le dire sion on va tous passer pour des fêtards alcooliques qui ne vont au web3 que pour se torcher jusqu’à l’aube 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *