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Les diamants sont éternels, sauf sur internet

Suite inattendue de l’histoire du faux New York Times, le diamantaire De Beers (dont le site ne détecte pas Flash player sur mon PC), mis en…

Suite inattendue de l’histoire du faux New York Times, le diamantaire De Beers (dont le site ne détecte pas Flash player sur mon PC), mis en exergue dans une fausse publicité à la une, demande au prestataire d’enregistrement de nom de domaines Joker.com de suspendre le site http://www.nytimes-se.com, ou au moins le nom de domaine.

Les auteurs du fameux site étant introuvables et agissant sous le couvert de pseudonymes, De Beers se retourne contre le registrar suisse.

Selon PCMag, De Beers estime que la fausse publicité lui porte préjudice car elle sous-entend que la recherche de pierres pour la production de diamants (“diamond conflicts”) causerait de nombreuses victimes en Afrique, par amputation des mains, et qu’il y a d’autre part contrefaçon de marque.

Les éditeurs du site du faux New York Times n’ont pas tardé à riposter par la voix d’une représentante de l’Electronic Frontier Foundation, arguant du fait que la parodie est autorisée et qu’elle ne pourrait tomber sous le coup de la loi sur la contrefaçon de marque.

Suite à la publication du faux NYT, on aurait pu s’attendre à ce que ce soit l’éditeur du vrai NYT qui demande son retrait, or il n’en fut rien. C’est finalement d’un annonceur que vient la riposte : même les vénérables diamantaires vont devoir eux aussi apprendre à gérer leur image et leur communication de crise sur internet.

De façon brillante, si possible.

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9 commentaires
9 commentaires
  1. parodie oui, mais un vrai formulaire de contact, non?

    Tu as raison dans ton appréciation mais moi j’aurais répliqué par une autre parodie hi hi

  2. pas faux mais à ma connaissance Eric n’a jamais fiat de photo montage humoristique… mais est ce dans son axe éditorial ? (j’aimerai bien ^^)

  3. Si j’ai bien compris, en gros en France tu as le droit de faire des fakes à la condition impérative que ce soit énoncé.
    Personnellement je m’applique à toujours incruster un “pastiche” ou un mot de prévention sur chaque connerie que je peux publier dans un de mes sites.

  4. J’avais été enchanté par cette fausse Une. Je trouvais que c’était une idée lumineuse pour de la pub efficace.
    mais si cela n’a pas été fait dans les règles …

  5. “même les vénérables diamantaires vont devoir eux aussi apprendre à gérer leur image et leur communication de crise sur internet.”

    C’est clair. Et ce qui est assez surprenant, c’est que plus une société est ancienne, plus elle est connue, et plus elle semble démunie contre les buzz et autres éléments de communication modernes… oO

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