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Les Instant Articles de Facebook ne rapporteraient pas assez d’argent aux éditeurs

Trop peu de pubs et donc pas assez d’argent pour les éditeurs.

Lorsque vous voyez ce petit symbole d’éclair sur la vignette du lien d’un article de presse sur le fil d’actualité, cela signifie que si vous cliquez dessus, vous ne verrez pas le contenu sur le site web de l’éditeur, dans un navigateur mobile, mais sur l’application Facebook, sous forme d’Instant Article.

L’Instant Article, c’est un nouveau format que Facebook a dévoilé cette année. Le numéro un des réseaux sociaux a noué des partenariats avec quelques éditeurs pour que ceux-ci acceptent que leurs contenus soient hébergés sur Facebook. De cette manière, les utilisateurs de Facebook n’auront pas à sortir de l’appli du réseau social pour lire ces articles.

L’avantage des Instant Article, c’est que ceux-ci se chargent quasi-instantanément, contrairement aux pages web mobiles. Et en acceptant ces partenariats avec Facebook, les éditeurs espèrent avoir plus de trafic pour leurs contenus. De plus, les Instant Articles (sur lesquelles les éditeurs peuvent placer des pubs et gagner de l’argent avec) permettent aux éditeurs d’échapper aux bloqueurs de publicités sur mobile. En effet, ces ad-blockers ne peuvent agir qu’au niveau des navigateurs.

Toutefois, aujourd’hui, on apprend du Wall Street Journal que certains partenaires de Facebook, comme le The Washington Post et le New York Times, éprouvent quelques difficultés à « tirer autant de revenus par articles qu’ils le feraient via leurs propres sites web ».

En effet, bien que les Instant Articles puissent augmenter le nombre de vues pour un contenu donné, les éditeurs ont du mal à les monétiser à cause des restrictions de Facebook concernant les publicités que ceux-ci peuvent insérer. Facebook ne les oblige pas à utiliser ses publicités, mais il impose quelques contraintes.

Moins d’impressions = moins d’argent ?

D’après le Wall Street Journal, un éditeur ne peut par exemple insérer qu’une bannière de 320 x 250 pixels pour un article de 500 mots alors que pour un contenu de cette longueur, certains médias en insèrent 3. De plus, les éditeurs ne peuvent pas insérer n’importe quel type de publicité et notamment certains formats prisés par les annonceurs.

En substance, des éditeurs estiment aujourd’hui que les revenus qu’ils gagnent via ces Instant Articles ne sont pas suffisants. Et de son côté, Facebook a déclaré qu’après avoir entendu ces feedback, il est déjà en train de réviser les règles qui s’appliquent aux publicités et qu’il n’exclut pas l’idée de permettre l’insertion de plus de publicités ou encore l’utilisation de formats qui sont pour le moment bannis.

Bien entendu, les partenariats entre Facebook et les éditeurs ne sont pas encore en péril puisque les avantages sont aussi considérables. L’un des partenaires du numéro un des réseaux sociaux, LittleThings.com, espère même que plus tard, Facebook va prioriser les Instant Articles sur le fil d’actualité comme il l’a fait avec ses vidéos (au détriment des vidéos YouTube).

(Source)

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Par : Facebook, Inc.
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