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Les salariés passeraient 1h15 par jour à faire du surf personnel au travail

Une étude réalisée sur l’année 2015 en France, ayant pour échantillon plus d’une centaine d’entreprises représentant près de 150 000 salariés, a montré que les français surfent trop durant les heures de bureaux pour des raisons personnelles.

D’après cette étude d’Olfeo, les employés passeraient tout de même 2h10 par jour à surfer sur le web sur leur lieu de travail et la part concernant le surf personnel ne serait pas anecdotique, puisqu’elle représente 58% du temps passé sur internet ! Concrètement, cela représente 1h15 par jour ou un mois par an… Autre mauvaise nouvelle, ce chiffre augmente sans cesse puisqu’en 2012 il était de 53 minutes et année après année, le compteur gagne quelques minutes. On imagine certains d’entre-nous en train de sourire à la vue de cette information.

1h15 par jour de surf perso au boulot, c’est sans doute un peu abusé, non ?

Pourtant, comme le souligne Alexandre Souillé, le président d’Olfeo : « Cela n’est pas sans conséquence pour l’entreprise. Outre l’impact sur la productivité ou la bande passante, le surf personnel est également souvent synonyme de risque informatique. Un employé trouvera moins risqué d’ouvrir une pièce jointe au bureau que sur son ordinateur personnel par exemple. La hausse du phishing et de l’utilisation des ransomwares, montre chaque jour que les employés restent le maillon faible ».

Le trio de tête des sites les plus visités sont YouTube, Facebook et Wikipédia, mais en général l’utilisation d’internet pour des motifs personnels tourne autour de 3 grands axes, le loisir (images, vidéos, jeux), l’information (sites d’actualités, messageries, e-commerce, sites web de santé, de voyage, etc.) et les réseaux sociaux.

Olfeo recommande donc la plus grande vigilance des patrons, car il s’agit d’une perte économique considérable au fil du temps et ce manque de productivité se répercute à tous les niveaux d’une entreprise. Il existe pourtant de nombreuses solutions pour filtrer certains sites, afin d’empêcher l’accès à des URL pendant certains créneaux horaires.

De plus, les salariés doivent aussi prendre conscience que le cadre légal a changé et que désormais tous les échanges menés au sein d’une société ouvrent un droit de regard de la part de l’entreprise. Autrement dit, votre patron a légitimement le droit de consulter ce que vous avez écrit (mail, messagerie, réseaux sociaux, etc.) et la consultation fréquente d’internet au travail peut être un motif légitime de licenciement.

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Par : Opera
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