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L’hyper-connectivité, esclavagisme des temps modernes ?

Il est loin le temps ou la sphère professionnelle se limitait au bureau qui nous retenait quotidiennement entre quatre murs. Dorénavant, on a accès à tout, tout le temps. On est connecté partout, à tout, tout le temps.

Il est loin le temps ou la sphère professionnelle se limitait au bureau qui nous retenait quotidiennement entre quatre murs. Dorénavant, on a accès à tout, tout le temps. On est connecté partout, à tout, tout le temps. Notre bureau tient dans le creux d’une main, on ne peut plus le laisser derrière soi, il nous suit à la trace et pire, on se sent démunie sans lui. Ce sournois ennemi, vous l’avez deviné, est notre smartphone.

Grâce ou plutôt à cause de lui, le monde professionnel ronge vicieusement les frontières qui lui sont dévolues et s’invite dans notre sphère intime. Ce temps personnel, bien à nous. Ce temps qui nous est malheureusement le plus souvent subtilisé dans les transports en commun ou dans les bouchons.

La liberté ne connait plus de frontières, internet les a virtuellement abolies

De fait, alors qu’il existe bien des frontières réelles, le bureau, la technologie, quant à elle, ne nous rend pas plus libre si l’on n’y prend pas garde. Au contraire, pour certains d’entre nous, elle nous asservit. On reste accroché à nos mails, à nos conversations privées, à nos dossiers urgents par un cordon ombilical invisible. Puisque virtuellement  rien ne nous retient plus de devenir des SBF (sans bureau fixe) il nous faut faire consciemment un choix afin de ne pas devenir un workalcoholic (accro maladif au travail).

Sous la lumière rassurante de son BlackBerry, dans son lit, alors que minuit sonne, se cache peut-être une dépendance bien plus dangereuse qu’il n’y parait car normalement cautionnée par la société : le travail, c’est la santé non ?

Quel est le rapport avec la liberté ?

La technologie nous rend plus mobile mais derrière cette possibilité de mobilité totale (on peut même se connecter du Mont Everest) se cache un asservissement auquel on s’astreint nous même. Nous sommes nos propres bourreaux. Qui n’a jamais coupé court à une discussion personnelle car il attendait un mail urgent de la part d’un prof, recruteur, chef de projet ou client ?

Qui n’a jamais eu une dispute suite à une présence trop prolongée lors d’un repas, l’oreille au chevet du smartphone dont les vrombissements silencieux dans la proche font autant de ravages dans le couple ou presque qu’un regard égaré sur une personne du sexe opposé ? Qui n’a jamais été stressé de devoir attendre lors d’un repas en famille le temps ou l’on pourra enfin rallumer son téléphone pour se mettre à jour ?

Le télétravail, c’est une forme de travail à distance.

Consulter son smartphone dans le métro, c’est donc faire des heures sup ?

(idée à essayer de faire passer auprés du patronat tiens !)

Par exemple, Eric, lorsqu’il nous informe sur place des dernières nouvelles d’une conférence à laquelle il a été invitée, travaille à distance (ou fait semblant 🙂 ). Moi, dans une moindre échelle, lorsque je fais mes petits récits de voyages ou prépare mes articles sur mon blog Bien Voyager alors que je suis à l’étranger, je suis au travail. On a de cela en commun que c’est notre choix. Personne ne nous l’impose.

Vous, alors que vous êtes salariés, est-ce votre choix d’apporter vous même votre travail à la maison ?

Le bloguing est une forme de sacerdoce, comme le disait Marie-Ange Ostré, mais c’est un mode de vie qui appartient au nomadisme digitale et qui est, je le répète, un choix conscient. La passion a un prix, celle de mêler le privé, le personnel dans un tout qui est indiscernable, indissociable. Où est en effet la notion de “travail”, lorsque l’on fait ce que l’on aime ?

De fait, en brouillant les barrières notamment grâce à la possibilité de travailler à distance, nous devenons tous, peu a peu, pour peu que notre travail puisse en partie être fait d’un “simple” smartphone, des télétravailleurs. Des travailleurs à distance. Seulement, je ne sais pas si vous partagez mon opinion mais ce nomadisme numérique ne nous rapproche pas plus de la liberté bien que l’on retrouve la notion de “nomade”.

En effet, quelle liberté voyez-vous à avoir le regard constamment rivé sur votre écran ?

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40 commentaires
40 commentaires
  1. Tiens, un autre membre du forum WED 🙂

    Le sujet que tu abordes est très intéressant, c’est vrai que depuis que la technologie s’en mêle il faut réapprendre à s’y retrouver entre temps libre et temps professionnel.

    Et ce problème en soulève d’autres ! Comment retrouver la possibilité de profiter de son temps quand chaque instant est soumis au stress de rater un appel / un e-mail / un message important ?

    Tu as trouvé ta solution au problème visiblement (le nomadisme). Si j’ai bien compris tu as donc choisis de tout mêler ? Comment est-ce que ça se répercute sur ta vie de tous les jours, arrives-tu quand même à te libérer des moments qui ne sont qu’à toi ?

    Je me suis aussi intéressée au sujet de la gestion du temps récemment (d’ailleurs le lien vers mon article est sur mon pseudo) mais plus dans une optique “écologique” puisque c’est l’orientation de mon blog.

    Merci beaucoup pour cet article et bonne continuation !

    Mia

    1. Je me suis fixe des barrières avec un réveil sur mon téléphone qui sonne. Une première barrière orange : 19h, une barrière rouge, 20h. Le fait est que je ne pense pas me passer de ces outils qui sont indispensables au bloguing.

      Ensuite, il faut arriver à s’organiser et à être plus efficace en peu de temps. Par contre le nomadisme n’est pas une solution, c’est une des bonnes conséquences de l’évolution des technologies, la possibilité de virtualiser son espace de travail.

      (en effet, modérateur du WED, je suis démasqué 😉

  2. Très interessant.
    En fait moi je résumerai différement :

    Tout est de savoir si on considère un temps de travail, ou une charge de travail !

    Dans le premier cas, c’est du temps en plus, c’est sûr.
    Dans le deuxième, j’y vois plutôt un avantage !

  3. Bonjour,

    Je suis à 100% d’accord … Même si cela peut dans certains cas amener de la souplesse dans le quotidien (garde d’enfant malade, travail à distance pour être plus Green,…) l’hyper-connectivité à ses revers, c’est un perpétuel fil à la patte, voir un boulet !!

    1. Être accro, c’est être fortement dépendant, être esclave, c’est être soumis… par résignation ou par une suite de faits malheureux. On peut passer de l’un a l’autre à partir du moment ou l’on perd le contrôle je pense. Est-on acco ou esclave d’une drogue par exemple ?

  4. Bonjour,

    cette technologie nous permet aussi d’étaler dans le temps notre travail, de pouvoir souffler une dizaine de minutes au boulot et de rattraper ces 10 minutes dans le métro ou le train.
    On ne déconnecte pas forcement du travail malheureusement. Je prendrais l’exemple de ma responsable, qui même en vacances à l’autre bout de la France nous donne des directives. Ou de la RH qui se connecte à 5h du matin pour lire ses mails.

    Mais je pense que ce sont des extrêmes.
    A coté de ça, les smartphones ont bien des avantages qu’il ne faut pas négliger. Il va juste falloir faire la part des choses. Je pense que cette année sur la plage on risque de voir beaucoup de tablettes graphiques et de smartphone.. Alors que la mer est si belle. 🙂

    1. Bonjour Michael,
      Je suis d’accord avec toi, il faut faire la part des choses. Il faut donc savoir soi-même se limiter et on sait combien cela peut être difficile pour certains. Avec la pression de la productivité derrière… de la à donner des directives pendant les vacances, hum, je n’appelle plus cela des vacances justement ^^

      Et puis pour la mer, on télécharge une appli “I-mer” sur on Ipad et c’est bon !

  5. Bien d’accord. Et cela ne s’applique pas seulement à la sphère professionnelle. Quand tu envoies un texto par exemple tu t’attends à ce que la personne te réponde rapidement. Ne parlons même pas de Facebook, une véritable drogue pour de nombreuses personnes !

  6. Mon premier commentaire su Presse citron et c’est grâce à toi Piotr.
    😉
    Personnellement, je ne suis pas accro comme je l’ai dit sur ton blog, par contre Monsieur Brioche est constamment rivé à son smartphone, même le soir après dîner … et je considère ça comme des heures sup’ … il reçoit des mails pro même tard le soir à 22h00 même 23h00 parfois.
    Je trouve ça hyper intrusif : pas étonnant que beaucoup de cadres soient ultra stressés … ils ne déconnectent jamais vraiment du boulot, même pendant les week-end.

  7. Excellent billet. Il m’arrive que je me vois dedans car tout ce qui a été dit c’est la triste vérité mais c’est toujours pour la bonne cause c’est-à-dire, le boulot notre gagne pain à tous. Certes les nouvelles technologies sont sensées nous apporter de l’aisance, la rapidité dans le travail mais en même temps l’esclavage renaît. Qui de nous est resté un jour sans émettre un appel, sans consulter un mail pour le compte d’un client c’est vrai quand vous dîtes que l’on fait des heures sup sans même le savoir.

  8. Ce nomadisme numérique ne nous rapproche pas de la liberté, ça j’en suis désormais convaincu. Notre boite nous a fourni à tous des iPhone, depuis cette année. Résultat, je me surprends à consulter mes emails (professionnels) à tout moment, y compris au saut du lit et avant de me coucher (cauchemars assurés).
    Pratique en apparence, mais inefficace dans la pratique. La bonne solution, en fait, c’est d’apprendre à maîtriser le flot d’info entrante. Du genre se fixer comme règle de ne consulter ses emails que 2 fois par jours, et les traiter en batch. Donc tout le contraire de la tendance actuelle… 🙂

  9. Autant le gsm est génial et nous rend à tous de sérieux services, autant par moment je regrette le temps où fin de journée tout le monde était tranquille et arrivait à faire la distinction entre le monde professionnel et personnel.

    Du coup je trouve que les gens sont aussi plus stressés maintenant qu’il y a 20 ans !

  10. D’accord, mais la technologie et l’hyper-connectivité a des conséquences bien plus graves dans d’autres domainez que celui du travail…
    Merci pour l’article

  11. Pas tout à fait d’accord avec la première partie de l’article.
    On peut utiliser un smartphone pour 1000 autres raisons que professionnelles.
    Et on peut aussi prendre le temps de réfléchir aux priorités dans sa vie et dans ses relations. Qui a dit qu’il fallait absolument répondre, quand le téléphone sonne ???
    Quand je partage un verre, une discussion intense, un repas ou que je suis concentrée dans une activité, je ne vois pas pourquoi je devrais me rendre davantage disponible pour quelqu’un qui m’appellerait pour me parler de quelque chose complètement hors contexte…

  12. @LuciferX, complètement d’accord avec toi.

    Bientôt nous verrons des gens payer pour profiter du luxe d’être éloigné d’un smartphone.

    Enfin non, les nouvelles générations ne peuvent comprendre et ne comprendrons plus ce que c’était que de profiter de l’instant qui passe tranquillement, tantôt assis au bord de l’eau, tantôt à profiter d’un paysage, d’un coucher de soleil, de rester sur sa terrasse un soir d’été sans rien faire que de profiter ou sur un banc à regarder la vie…

    Mince ça sonne a+

  13. Je suis tout à fait d’accord avec toi Piotr, pour moi le smartphone (ou Iphone selon) est une laisse que l’on se met soi-même au collier.
    Et le pire, c’est qu’une fois qu’on a commencé, il est pas évident de revenir en arrière…

  14. Merci pour cet article, que je trouve très vrai.
    Pour ma part, je coupe le téléphone de bureau passée une heure “raisonnable” et pendant les vancances, c’est répondeur pour la messagerie comme pour les emails.
    Cela dit, j’ai parfois eu droit à des remarques ! ma réponse a été “si tu veux que je réponde jusqu’à XX heures, il va falloir me payer jusqu’à XX heures” enfin, une version un peu plus diplomatique et édulcorée de cette phrase 🙂 mais je suis resté ferme.

  15. J’ai accès a mes mails du boulot uniquement par choix personnel et ce n’est pas une obligation, heureusement d’ailleurs, je les regarde principalement a titre informatif surtout en vacances et pas plus d’une fois tous les 2 ou 3 jours histoire de ne pas perdre le fil dans le domaine ou je travail mais je ne suis pas accro plus que ça a ce niveau la, par contre a l’inverse, mon smartphone est devenu une extension mémoire dès que j’oublie quelque chose ou que j’ai besoin d’une information, wikipedia et google sont mes amis !

  16. Je suis d’accord avec Daweb.

    Ce n’est pas parce que l’on est hyperconnecté que l’on a plus de travail à faire…

    L’hyperconnectivité nous permet simplement de faire le MEME travail où on veut et quand on le veut. Cela apporte de la flexibilité. Après chacun y voit un avantage ou non.

    Si votre hiérarchie y voit le moyen de vous donner plus de travail, c’est son problème. Il suffit de lui fournir votre “CR d’activités” précisant que vous êtes déjà chargé à 100% de votre temps de travail. On devrait être habitué à nous fournir du travail/tâches/responsbailités avec des objectifs précis et avec un suivi des charges (oui, il n’y a que les “bons” patrons qui savent le faire).

    Me concernant je peux me permettre de surfer la journée sur mon lieu de travail (d’ailleurs je le fais en ce moment pour écrire ce post). En contre partie, ca ne me dérange pas du tout de répondre à mes mails pro le matin ou le soir dans les transports.

    Et pour ceux que ca gène, il y a des solutions (que je ne partage pas du tout, je précise) :
    – le(s) bouton(s) OFF
    – avoir 2 smartphones, 2 mails… tout multiplier par 2 (burk)
    – un doubleur de SIM
    – utiliser un écosystème qui permet de gérer des filtrages par profil *

    * J’ai entendu parler que Blackberry (après avoir été le must have des cadres dynamiques il n’y a pas si longtemps que ca) propose depuis peu 2 profils “pro/perso” que l’on peut basculer à loisir.

    1. @sam : le fait est que cette dépendance vient de nous. Si tu sers faire la part des choses alors je te félicite sincèrement mais on a une grande difficulté à s’imposer des limites. N’as tu pas dans ton entourage des accros à leur smartphone qui le sont toujours même après tes conseils ou remarques? D’ailleurs, si ce n’était pas le cas et aussi pour permettre aux jeunes cadres dynamiques d’avoir la paix (il ne manquerait plus qu’ils associent le stress au téléphone (= perte potentiel de clients ?) en oubliant que c’est eux qui ont permis la dégradation de leur situation personnelle), Blackberry n’aurait pas lancé le bouton switch perso/pro.

  17. Voilà un sujet intéressant!

    Comme toi, je pense qu’on a perdu en liberté, et que cela peut être une forme d’asservissement….
    Et pourtant, nous sommes des geeks, contradictions, quand tu nous tiens…

    Pour ce qui est de vivre un voyage, il est claire pour moi que le net (surtout si tu as un blog) fait perdre de la liberté et du temps de voyage. J’en parle d’ailleurs dans le Manifeste du Voyageur.

    La personne qui a fait des voyages sans avant ne peut que ressentir cela. C’est un fait.

    Certains blogeur pro nous ventant le fait que l’ont peut être mobile grâce à internet. Ok. Que l’on puisse voyager, c’est une autre histoire

    Mobilité et voyage ne sont pas forcement synonyme.

    1. En effet Fabrice, il y a précisément entre le voyage que l’on fait et le voyage tel que nous, blogueur,. on voudrait le réalise..r mais on se doit pour nos lecteurs de rester connecter. Au final, nos patrons, c’est eux.

  18. je suis aussi le possesseur d’un BB que j’ai tout de suite paramétré pour ne pas être trop intrusif:
    il ne sonne que lorsque je reçoit un appel et reçoit un SMS.

    le reste étant des mails, soit pros soit perso et qui par définition sont envoyés sans forcément attendre une réponse immédiate (l’émetteur ne sait pas en l’envoyant si on est derrière notre écran pret à dégainer…), je ne les regarde que quand j’ai envie (acte volontaire).

    le problème vient alors des mails qui sont envoyés, que j’ai lu sur le téléphone et qui sont marqués comme lu dans la boite mail.

    il faut alors de la rigueur dans la gestion de ses mails pour ne pas oublier de répondre à ceux que l’on a lu du BB sans avoir apporté de réponse parce que ce n’était pas le moment (la voilà la liberté, on est pas obligé de répondre dans l’instant)
    il est pourtant vrai que l’on a de la difficulté à déconnecter, et lors de mes moments hors professionnel, le téléphone n’est pas systématiquement dans ma poche ou sur la table à coté de moi.

    j’écoute mes messages que quand j’en ai envie et celui qui n’est pas content n’a qu’à attendre le lendemain…

  19. Tiens je n’avais pas lu ton article ici (tu es partout, au secours !)

    Pour le compte je pense qu’il y a deux choses essentielles à retenir dans ton article :
    – Personne ne nous oblige à être connecté ! On peut éteindre notre smartphone ou notre tablette quand on veut et on a aussi la liberté de la consulter où on veut et quand on veut.
    – Le notion de travail ne s’applique, à mon sens, plus dès lors qu’on parle de tâches qui découlent de notre passion et ce même si on gagne de l’argent et ce MÊME si c’est notre seule source de revenu. C’est de la passion, de l’aboutissement de soi, pas du vrai travail (dans le sens corvée, déplaisir).

  20. Le fait que tout est disponible partout a aussi des contrecoups bénéfiques. On peut joindre les secours en haute montagne, on n’a plus à se trimbaler avec nos cds partout, on peut avoir AUSSI accès aux loisirs partout. De fait, il nous reste à nous de savoir justement, comme tu le mentionnes, combiner travail… et loisirs

  21. Quand je travaillais encore dans le monde “normal” j’ai vu arriver les premiers ordinateurs portables que les sociétés ont très vite distribué à leurs collaborateurs pour leur permettre de travailler et surtout de rester joignables pendant leurs voyages professionnels. Puis ont suivi les premiers téléphones portables. Ces messieurs (en majorité des hommes alors) étaient très fiers d’avoir ces nouveaux gadgets. Avant de comprendre, quelques années plus tard que ces jouets les avaient liés à leur entreprise et à leur hiérarchie professionnelle comme autant de cordons ombilicaux qui vous collent à la peau… De nos jours les smartphones en ont rendu accros plus d’un, que ce soit pour des raisons professionnelles ou pour les loisirs (voir les mordus sur la plage cet été !).

    Depuis que je suis blogueuse voyage je me suis imposée une règle stricte : jamais d’e-mails sur mon iPhone, et surtout pas en voyage. Je refuse d’être esclave d’un outil technologique même si… je ne partirais pas sans mon Mac. 😉

    Je suis blogueuse, mon cas est donc un peu différent des professionnels salariés en entreprise. J’ai la liberté de décider quand, et comment je peux être joignable et donc répondre aux tâches professionnelles.

    Comme certains d’entre vous je mets l’iPhone sur vibreur dès 20:00 et je ne le regarde plus jusqu’au lendemain. Sauf en voyage puisque décalages horaires obligent j’oublie le mode avion et je maudis discrètement les imprudents qui me réveillent à 3:00 du matin pour déplacer un rendez-vous sur Paris 3 semaines plus tard. Pour des raisons strictement économiques je limite aussi volontairement ma consultation Facebook et Twitter sur smartphone dès que je suis hors de France. Sinon je ferais les beaux jours de SFR malgré moi.

    Mais… je suis une accro au wifi, où que j’aille. Je fustige les hôtels qui vous font payer à prix d’or une heure de wifi sur votre propre ordi, et je râle dès que je passe en bas débit dans un coin reculé du monde. Tout en me souvenant qu’il y a 20 ans nous vivions sans…

    Alors “connectivité, esclavagisme des temps modernes” ?… Certes. Reste à modérer cet esclavagisme soi-même, en se disciplinant et en imposant des règles petit à petit à son propre entourage pour ne pas être dévoré(e) par ce cordon ombilical permanent.

    Ooops… Excusez-moi je repars dans 2 jours et je dois confirmer tout de suite mon siège d’avion sur l’appli iPhone de la compagnie aérienne !

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