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Impression 3D : des petits bouts de culture accessibles à tous

Des organisations partagent déjà des pièces de musée sur internet. Des fichiers qui permettent de reproduire des objets uniques grâce à l’impression 3D.

Si les bénéfices que l’impression 3D a apportés à l’industrie ne sont plus à citer, ne négligeons pas également les apports de cette technologie en matière de diffusion de la culture. Des organisations comme African Fossils et la Smithsonian Institution ont décidé d’ouvrir des pièces de leurs collections au monde entier. Vous aimez l’histoire, l’art ou la culture ? Vous avez une imprimante 3D sur votre bureau ? Une petite visite sur l’un de ces sites s’impose.

Nous avons déjà présenté African Fossils dans cet article sur l’impression 3D où nous avions publié une liste – non exhaustive – de services web sur lesquels vous pouvez télécharger gratuitement des CAD pour votre imprimante 3D. africanfossils.org est un site soutenu par Autodesk. Il partage des designs de squelettes et d’objets préhistoriques retrouvés autour du Lac Turkana, en Afrique. Des objets datant de millions d’années que vous n’auriez pu voir qu’en visitant un musée. Mais grâce à l’impression 3D et à l’initiative de ce e-musée, vous pouvez maintenant avoir la réplique exacte d’un crâne datant de 1.75 millions d’années sur votre table basse.

De son côté, la Smithsonian Institution a lancé le service Smithsonian X 3D, qui est encore en version beta. Sur 3d.si.edu, vous trouverez toute une galerie d’objets historiques modélisées en 3D, téléchargeables et dont la plupart sont imprimables en 3D. Le Smithsonian Institution travaille avec des musées d’art, de science et d’histoire. Le contenu est donc très varié. Vous y découvrirez, par exemple, cette modélisation du Wright Flyer. Il s’agit du biplan sur lequel le premier vol contrôlé et motorisé a été effectué par les frères Wright, en 1903.

Grâce à ces e-musées, tout un chacun pourra avoir sa petite collection personnelle dans son salon, indépendamment de la distance qui le sépare des musées. Espérons que ces initiatives seront rapidement suivies par d’autres institutions. Imaginez, par exemple, que le Musée du Louvre se mette à numériser ses objets de l’Egypte ancienne et les mette sous licence Creative Commons. Vous seriez alors en mesure d’imprimer une réplique exacte de la figurine d’un Pharaon. Très décoratif, non ?

Bien évidemment, certaines organisations pourraient être contre le fait de partager les CAD de sa collection. Mais cette réticence pourrait donner naissance à une nouvelle forme du piratage sur internet. Surtout lorsqu’on sait que le scanner 3D portable existe déjà. Verra-t-on bientôt une version 3D du traditionnel « La photocopie tue le livre » ou « Le téléchargement mp3 tue la musique » ?

Sachez également que des stylistes et des artistes contemporains utilisent déjà cette technologie pour exploiter leur créativité. Par exemple, Heather Dewey-Hagborg s’est mise à ramasser de l’ADN dans les rues de New York et a reproduit ce à quoi les visages correspondant pourraient ressembler, avec une imprimante 3D. Le tout a, bien sûr, été exposé.

(Source)

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Par : Opera
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