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L’inéluctable et catastrophique montée des eaux peut s’observer avec cet outil

Le réchauffement climatique est responsable de la montée des eaux, aussi bien par la fonte des glaces, que par la dilatation du volume des océans. Un phénomène qui induira des catastrophes pour des centaines de millions d’humains partout dans le monde et que l’on peut observer avec cet outil.

Petit aperçu de la montée des eaux potentielle dans les décennies à venir

Pour interpréter cette infographie, il faut regarder la colonne de droite où l’on peut voir l’actuelle montée des eaux de 20 cm environ depuis 1850 (le début de l’ère industrielle), le scénario du GIEC d’une montée des eaux de 1 mètre d’ici la fin du siècle et de la fonte des glaces selon leur pourcentage. Rien qu’en prenant en compte le scénario plus que probable du GIEC, on peut déjà noter que des villes comme Amsterdam, Venise et une grande partie du Bangladesh seront sous l’eau… Vous pouvez lire notre article sur les villes qui seront le plus impactées par la montée des eaux.

Une fois que l’emballement aura lieu et qu’il ne sera plus possible de revenir en arrière, l’infographie montre à quoi pourrait ressembler la géographie du monde si toute la glace fond.  On note qu’il y a des endroits (nombreux) où il ne fera pas bon vivre !

Il existe des outils pour voir de manière plus locale, comment la mer grignotera le rivage dans les décennies à venir, entrant parfois très loin dans les terres, ce qui impliquera des migrations de millions de personnes et des répercussions économiques colossales puisque bien souvent on retrouve de nombreuses villes et zones industrielles sur les côtes.

La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) propose précisément ce type d’outil, vous pourrez ainsi vous “amuser” à visualiser sur une carte interactive, la montée des eaux.

Le changement climatique : vers un emballement ?

Il ne fait plus aucun doute que le réchauffement climatique a lieu et que ces effets commencent à se faire sentir un peu partout dans le monde, des déserts plus chauds, des hivers plus froids, des ouragans de plus en plus puissants, des glaciers qui fondent, des océans qui se réchauffent, la banquise qui fond, etc. Malgré cela et c’est vraiment tragique, un grand nombre de personnes se laissent convaincre via quelques sites web et des vidéos sur YouTube, que le réchauffement climatique n’a pas lieu et que la Terre a toujours connu des changements au cours de son histoire.

C’est un fait, la Terre a connu des glaciations et des périodes de réchauffement, mais rien ne peut égaler ce qui est en train de se dérouler en grande partie à cause des activités humaines. Voici un petit panorama des relevés depuis les débuts de l’ère industrielle :

Les statistiques du changement climatique

Tout montre montre que le réchauffement climatique s’accélère

Pour éliminer d’office l’un des premiers arguments des personnes affirmant que le réchauffement climatique est un grand complot, on peut observer que l’activité solaire a été globalement stable durant ces 150 ans, on ne peut donc pas lui imputer directement les changements en cours.

En revanche, ce que l’on peut voir c’est que le CO2 est en hausse brutale et exponentielle dans l’atmosphère et que par conséquent, la température monte puisque c’est un gaz à effet de serre. Qui dit hausse des températures, dit dilatation des océans, c’est ce que nous constatons. Certains comme dans un précédent article estiment que l’on nous ment et que la variation des océans est stable et de 2 mm par an depuis 150 ans, si l’on fait une moyenne c’est globalement “vrai”, mais si on lit plus finement les statistiques on s’aperçoit que de 1850 à 1940 la hausse a été de 5 cm, alors que de 1940 à 2000 la hausse a été trois fois plus forte et se porte à 15 cm.

Autres effet facilement vérifiable du réchauffement global, les glaciers des montagnes connaissent une fonte massive depuis 1980, partout dans le monde et la banquise fond inexorablement. Les conséquences pour l’homme nous les avons vu plus haut, et si la situation est déjà très préoccupante, ce n’est rien avec les évolutions à venir, car il faut bien dire que les scientifiques se trouvent dans un cas de figure jamais vu par le passé, cer les évolutions passées étaient naturelles et répondaient bien souvent à des cycles.

Vers un emballement ?

La hausse du CO2 dans l’atmosphère est un défi de l’humanité, que pour le moment nous avons du mal à inverser et pourtant il s’agit de la première étape d’un effet domino catastrophique. Le CO2 entretient l’effet de serre et participe à un réchauffement généralisé, qui a des conséquences par exemple sur la température du permafrost ou du plancher océanique, deux endroits qui laisseront filtrer un gaz dévastateur pour l’atmosphère en quantité astronomique. Il s’agit des méthanes CH4 ou hydrates de méthane qui ont un pouvoir de réchauffement 23 fois plus importants que le CO2.

Si l’on prend le dernier million d’années qui a connu de nombreuses glaciations et réchauffements, on peut voir que le taux de méthane a globalement été compris entre 400 et 700 ppm, sauf de nos jours qui a monté à 1850 ppm. Un chiffre qui va exploser quand le sol laissera filtrer naturellement le CH4 partout dans les zones polaire et partout dans le fond de l’océan. Les scénarios du GIEC les plus pessimistes tablent sur une hausse de 4-5 degrés, ce qui serait déjà une catastrophe humaine, économique, pour la nature, etc, sauf que… Ces mêmes scénarios n’ont pas pris en compte la fonte du permafrost et la libération des hydrates de méthane dans le fond des océans.

C’est donc là qu’il faut comprendre qu’il est nécessaire de ne pas entretenir la désinformation qui vise à dire que le réchauffement climatique est un mensonge et que la nature a toujours connu des périodes de chaud et de froid, car ce que l’homme a créé comme scénario, n’a JAMAIS eu lieu dans l’histoire et les scientifiques marchent donc à l’aveugle pour tenter de comprendre ce phénomène non naturel globale.

La plus grosse catastrophe à venir et qui inquiète un grand nombre de scientifiques, c’est la fonte du glacier Thwaites, qui est devenue une vraie bombe à retardement, qui entraînera un effet domino. A lui seul, sa fonte entraînera une réaction en chaîne qui provoquera une montée du niveau des océans de plus de 2 mètres. Le glacier est en train de se séparer du continent, les chercheurs ont découvert une énorme cavité sous le glacier, qui n’existait pas au début de la décennie et qui fait déjà aujourd’hui plusieurs kilomètres carré et d’une hauteur de 300 mètres par endroit. La base du glacier est donc de plus en plus instable, alors que sa taille représente le quart de la France avec une épaisseur de 3 kilomètres.

Sa destruction, entraînera une conséquence sur l’ensemble de la géographie de l’Antarctique. Eric Rignot, chercheur au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, explique : ” À force de reculer, le glacier devrait se détacher et, comme dans une chute de dominos, devrait entraîner les autres glaciers de l’Antarctique Ouest, engendrant ainsi un scénario catastrophe. (…) Ce qui veut dire que l’Antarctique occidental est, à long terme, condamné à disparaître, Je ne pense pas que le public et les médias réalisent très bien l’importance de ce qui se passe en Antarctique et dans les régions polaires : c’est une catastrophe “.

Un avis partagé par Catherine Ritz, glaciologue et directrice de recherche CNRS au laboratoire de glaciologie, qui ajoute : ” Cette perte de glace se fait parce que les glaciers ont accéléré et envoient plus de glace vers l’océan, surtout en Antarctique de l’Ouest. Et la raison pour laquelle ils ont accéléré, c’est parce que les glaciers, en se mettant à flotter sur la mer, créent des plateformes qui se touchent sur les bords et les freinent. Apparemment le réchauffement océanique a aminci ces plateformes, qui se sont cassées plus facilement, le frottement a diminué, et les glaciers se sont mis à accélérer. Comme en Antarctique de l’Ouest le socle continental est franchement en-dessous du niveau de la mer, cette situation est mécaniquement instable. (…) On pense qu’un des glaciers qui a perdu le plus de masse, celui de Pine Island, est déjà parti dans cette instabilité. L’autre glacier, celui de Thwaites, de plus en plus de résultats montrent que ce glacier part également dans cette instabilité. Et à vrai dire les simulations montrent que même avec le climat actuel il est tout à fait possible qu’il continue à reculer… Et ce glacier a la capacité de vider la moitié de l’Antarctique de l’Ouest. A terme, il peut provoquer 2 mètres de hausse du niveau des mers, à lui seul“.

On mesure donc l’urgence de la situation, car tous les indicateurs montrent que nous sommes déjà virtuellement les pieds dans l’eau, puisque nous ne pourrons inverser ce qui est déjà en cours avant plusieurs décennies, même en faisant d’importants sacrifices sur nos modes de vie. La première chose à faire pour commencer à avancer dans le bon de chemin est d’arrêter de croire que le monde est une machination et que les complots sont partout autour de nous. Prendre conscience du problème est le premier pas à faire pour aller vers le changement. Alors, “oui” le réchauffement climatique existe et “non”, ce n’est naturel dans le cas présent. “Oui”, l’homme est responsable et “non” personne ne nous cache quoi que ce soit, c’est même l’inverse puisque cela fait 50 ans ans que l’on tire la sonnette d’alarme et 50 ans que l’on découvre au fur et à mesure de nouveaux éléments venant aggraver le problème…

Pour ceux qui seraient intéressés par la question, voici un PDF extrêmement complet expliquant énormément de points autour du réchauffement climatique, ce n’est qu’une vision de 764 pages, mais une énorme source d’explications permettant de ne pas se laisser duper par les négationnistes du phénomène.

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32 commentaires
32 commentaires
  1. Bonjour à tous,
    De par mon métier (les portes étanches pour bâtiments situés en zones inondables), je m’intéresse de près à la question. Il me semble que vous avez oublié une partie importante du problème, c’est l’action du Gulfstream. Il y a fort longtemps, j’avais vu une émission qui expliquait ceci : au fur et à mesure qu’il fait le tour de la terre, il perd son sel et remonte en surface, jusqu’à ce qu’il retrouve un point du globe, très chargé en sel,qui le recharge et lui permet de replonger pour faire le tour de la terre. Vous les spécialistes connaissez tout ça. Or, de par les activités humaines, ce point chargé de sel qui se trouve à la sortie de 3 grands fleuves (dont j’ai oublié le nom) est dilué par des masses d’eaux douces et le Gulfstream ne peut plus se recharger normalement et du coup, il se ralenti. Or, d’après des prélèvements, il s’est déjà arrêté 3 fois dans les millénaires précédents. Des petits coquillages qui sont “englués” de façon aléatoire quand le Gulfstream fonctionne,sont complètement “englués” quand il est à l’arrêt. Donc,
    les carottages ont permis de voir qu’il s’était arrêté 3 fois.
    A la suite de ça, les spécialistes prévoyaient son arrêt à 100 ans, mais les plus pessimistes disent maintenant 20 ans!
    Conséquences : refroidissement de toute la terre, glaciation de la mer jusqu’à Bordeaux,
    etc…
    Il faudrait remettre à jour les connaissances sur ce phénomène, qui, ajouté à ce que
    vous exposez, peut mener la terre à son anéantissement.

    1. C’est tout a fait juste, le sujet est tellement vaste et s’emboîte avec tellement d autres questions ou éléments qu’il est difficile de tout écrire. Ce que vous évoquez se nomme le tapis roulant océanique ou plus scientifiquement le cycle thermohalin. Effectivement, sa modification entraînera un retrait du Gulfstream et l’Europe sera la plus impactée, puisque nous aurions pour ces centaines d’années le climat du canada et de la Russie et pour la partie haute de l’Europe, le climat polaire. Je ferai un article sur le sujet, un jour car il est vrai que c’est intéressant et que cela fait partie du problème. C’est d’ailleurs aussi un point que beaucoup de gens ne cernent pas dans le “réchauffement” climatique, c’est que certaines zones du monde vont se refroidir terriblement et que dire que la variation des températures va monter de 2 degrés par exemple, cela ne signifie pas que les vacances à la plage seront plus agréables.

      L’océan est également un puit à carbone non négligeable pour la captation du CO2, cela mérite donc un ou plusieurs autres articles pour mieux expliquer les choses. Merci pour votre intervention !

      1. Je suis heureuse qu’un scientifique abonde dans mon sens. Dans ce documentaire sur
        le Gulstream, ils disaient qu’à terme, il y aurait une montée des eaux de 8 m, car l’eau dégagée par la fonte des glaces augmente la masse d’eau, qui, chauffée par le soleil, crée les inondations. Il est d’ailleurs facile de voir que la population de
        certaines îles a dû être déplacée, car leur île a déjà disparue.
        C’est là que je m’insurge contre l’Etat, car rien n’est fait pour le long terme.
        Ils agissent après-coup, avec des mesures inadaptées. Voir la Faute-s/-mer où ils
        ont préféré détruire les maisons, avec tout ce que ça implique pour les propriétaires, au lieu d’équiper les maisons avec des murs solides en béton banché
        et des portes et volets étanches. Ca aurait couté beaucoup moins cher. Mais qui se
        préoccupe de tous ces bâtiments en bord de mer, dont on sait qu’ils sont promis
        à une inondation massive. Par contre, si vos murs ne sont pas à la bonne couleur,
        là, vous voyez arriver le représentant de l’état. J’en ai parlé avec des commerçants, ils ne sont absolument pas inquiets, l’Etat n’a rien dit!
        Rien que dans les constructions neuves ou les rénovations, on devrait en tenir compte. Mais non! et quand la catastrophe arrive, ils disent “on savait pas”, alors
        que tous les scientifiques sont unanimes pour dire que l’eau va monter.
        Pauvre France!

  2. Tout est foutu, on va tous mourir dans d’atroces douleurs ! Aucune prévision d’aucun organisme n’a jamais été vérifiée par la réalité.
    Pensons d’abord à ce que tout le monde ait un boulot

    1. Bonjour

      “Aucune prévision d’aucun organisme n’a jamais été vérifiée par la réalité”

      Les scientifique en se penchant sur la questions du réchauffement climatique se sont aperçus que le phénomène était extrêmement complexe, qu’il y avait énormément d’interactions avec d’autres phénomènes, mais bien évidemment que des faits sont constatés, il ne s’agit pas d’une “théorie” du réchauffement climatique. Il y a des relevés, des statistiques, des taux, des mesures… bien réels.

      Pour ne prendre qu’un seul exemple, prenez la courbe de la hausse des températures et celles de la force des cyclones dans l’Atlantique, vous remarquerez que plus la différence de températures s’est amplifiée, plus les cyclones sont puissants et vont loin dans les terres, c’est un fait bien vérifié dans la réalité. Si la priorité est donc que tout le monde ait un travail, dans ce cas ne laissons pas le réchauffement climatique détruire les entreprises et les maisons des gens…

  3. Une coquille dans votre article : la courbe du méthane est en “parts per billion” (billion=milliard) donc il faut lire 0,4 0,7 et 1,85 ppm au lieu de 400 700 et 1850 ppm.
    (A noter que 1 ppm = 0,0001%)

  4. Des dizaines d’articles scientifiques montrent que la montée des eaux n’est pas homogène sur le globe et qu’en de nombreux endroits le niveau n’a quasiment pas évolué voire meme diminué… Les climatologues sont très loins d’avoir compris tous ces mécanismes alors de la à prédire des catastrophes n’en parlons pas.. (Cf la prédiction d’Al gore sur la disparition de la calotte polaire…)
    Mais bien sur le sensationnalisme et le catastrophisme attirent et font des clics. Il faut faire peur aux gens pour les taxer et leur faire acheter des véhicules plus propres

    1. Rien à voir, je n’ai aucun intérêt avec l’automobile, une accusation gratuite et sans fondement… Évidemment que la montée des eaux n’est pas homogène, tout comme certains pays connaîtront du froid au lieu du réchauffement, tout comme certaines superficies de glace ont augmentée dans le monde au détriment d’autres… mais cela ne change absolument pas le problème global, si on cherche vraiment à le comprendre et non à le contredire. La banquise par exemple est-elle la même avec plus de superficie, mais plus fine ? Je ne pense pas que l’on puisse se rassurer avec ce genre d’argument, car une masse de glace de 1 mètre d’épaisseur, fond en quelques semaines, alors qu’une banquise d’un kilomètre d’épaisseur met des décennies à fondre, mais on verra évidemment les internautes partisans qu’un complot entoure le réchauffement climatique, arguer en sortant de leurs contextes quelques articles scientifiques : la glace ne fond pas, regardez, c’est même l’inverse la surface de glace augmente !

      L’article met en avant justement le fait qu’un grand nombre d’internautes sont dans le déni permanent, en pensant évidemment à tort que le monde est un grand complot, et que les journalistes souhaitent faire uniquement du sensationnalisme en parlant de ce genre de sujet. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai écrit cet article, suite à un autre d’il y a quelques jours où les commentaires montrent que la désinformation fonctionne à plein régime et que l’on pourrait pratiquement ranger le réchauffement climatique aux cotés de l’homme n’est jamais allé sur la Lune ou que la Terre est plate, c’est tout de même assez grave et c’est pour cela que si j’ai l’occasion de pouvoir de temps en temps apporter ma part pour apporter de l’information, je le fais.

      Prédire des catastrophes… si vous ne croyez pas que la montée des eaux est une réalité, je vous invite à faire des investissements immobiliers aux Maldives ou au Bangladesh dans un premier temps, pensez à prendre une bonne assurance contre les inondations.

  5. Les océans montent ? Voyons ce que disent les observations. Après la forte montée de 120 m qui a suivi la fin de la dernière glaciation les océans sont montés de 1 à 3 mm/an. Selon les mesures par marégraphes depuis le début des années 1800, la montée des niveaux marins est de 1 à 1,5 mm/an, sans aucune accélération. Voir le site http://www.climate4you.com/ onglet “oceans”, sea-level from tide gauges et sea-level from satellite altimetry. Cela fait pour 2100 une montée entre 8,2 et 12,3 cm. Pas de quoi paniquer, ni d’engager des dépenses aussi pharaoniques qu’inutiles sur nos côtes européennes (et les autres)

  6. Il y a eu un petit réchauffement de +0,7°C en 130 ans, mais il a quasiment cessé depuis le début des années 2000 (le « hiatus » du GIEC). En effet, selon les mesures satellitaires UAH6.0 et terrestres Hadcrut4, il n’y a quasiment plus de réchauffement depuis début 2000, malgré une inflation de nos émissions de CO2. La pente de la droite de tendance est d’environ 0,1°C par décennie.
    http://www.woodfortrees.org/plot/uah6/from:2002/plot/uah6/from:2002/trend/plot/hadcrut4gl/from:2002/offset:-0.4

    1. Quitte à poster sur des sites, vous pourriez au moins prendre le temps de faire de vrais commentaires ou votre activisme contre les transitions énergétiques vous prend-il trop de temps pour cela ? Ce commentaire vous l’avez déjà posté il y a quelques jours sur les sites http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/il-n-a-jamais-fait-aussi-chaud-de-2015-a-2018-23299282 ou encore https://www.goodplanet.info/actualite/2019/02/07/2015-2018-periode-la-plus-chaude-depuis-le-debut-des-releves-meteo/

      J’ai pris le temps de me pencher sur vos écrits, et j’avoue ne pas trop cerner cette obsession à vouloir faire croire que les scientifiques et les gouvernements nous mentent. Je dit obsession car on retrouve systématiquement vos commentaires sur les sujets liés au changement climatique ou la montée des eaux, Monsieur “jipebe29″… partout sur le web. Je vois que j’ai même un train de retard, puisque d’autres avant moi ont eu la même curiosité à votre sujet : http://sogeco31.blogspot.com/2015/09/jean-pierre-bardinet-le-vrp-du-climato.html

      J’ai donc découvert à travers vos commentaires qu’il existe bien des gens qui dédient leur temps libre à déconstruire le travail des scientifiques, puis à réorganiser des articles en piochant ce qui les intéresse pour “scientifiser” (même si ce néologisme n’existe pas) leurs propos ou travaux. Quitte à s’inscrire comme rédacteur occasionnel sur des dizaines de sites comme sur https://www.nhu.bzh/co2-rechauffement-climatique/ pour laisser 4 articles, ou boulevard Voltaire par exemple avec deux articles, sans doute pour se citer et propager la bonne parole.

      Pour contredire les arguments avancés, je citerai ce lien que vous connaissez bien, puisque c’est une déconstruction d’un article que vous aviez écrit en 2015 qui tentait bien mal de déconstruire le travail des experts du GIEC : https://www.sauvonsleclimat.org/fr/base-documentaire/climat-22-contre-verites-qui-exasperent Dans votre article vous dites par exemple que le CO2 ne reste que 5 ans dans l’atmosphère, ce qui est un total mensonge et décrédibilise tout vos “arguments” mis en avant sur votre site https://www.lecolocritique.fr/le-cercle-des-sceptiques/jean-pierre-bardinet/, car tout le monde sait depuis longtemps que le CO2 reste 100 ans en moyenne.

      Il est déjà difficile de diriger le monde dans la direction d’une planète plus propre, éco-responsable, eco-durable, visant à garantir un habitat non pas pour les humains, mais pour toutes les espèces de cette planète. Je ne comprends pas du tout l’objectif de gens comme vous… Propager du complot où il n’y en a pas pour quoi ? Continuer de polluer ? Personne ne dit que le GIEC à la sainte parole, les scientifiques avouent régulièrement des erreurs et actualisent leurs travaux avec de nouvelles découvertes comme on peut le voir sur l’article wikipédia sur la montée des eaux https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89l%C3%A9vation_du_niveau_de_la_mer quasiment tous les deux ans le GIEC avouent certains oublis et réactualise, on parle de comprendre le monde dans sa globalité, évidemment que parfois il y a des choses qui peuvent se contredire.

  7. Rebonjour à tous,
    A ceux qui nient la montée des eaux, questionnez les gens de l’ïle d’Oléron..
    Un membre de ma famille y va en vacance et pêche au même endroit depuis 30 ans.
    Son point de repère: un blockhaus. Il était à 150m devant lui il y a 30 ans. Maintenant,
    il y a plusieurs années qu’il est sous l’eau…A part ça, ce n’est pas vrai…
    A tous ceux qui croient à un complot mondial : préparez vos bouées!

  8. J’ajoute que malheureusement, il n’y a pas que le publique qui croit bêtement au complot
    et ne bouge pas de place. Il y a quelques années, j’ai demandé à une grande compagnie
    d’assurances de bien vouloir envisager de réduire les cotisations pour les gens qui
    s’équiperaient en portes étanches.
    Réponse : “Nous n’avons pas la culture de la prévention, nous ne savons agir que lorsque
    le mal est fait”! Évidemment, avec une façon de penser comme ça, nous n’avons pas fini
    de mettre la main à la poche pour chaque sinistre. C’est connu, les Français ont la mémoire courte (Vaison-la-romaine, les grandes inondations de Bretagne, d’Avignon, du Nord) etc…
    Je sais qu’en ce moment il y a bien d’autres problèmes, mais écoutez les scientifiques
    qui “eux” savent mais ne sont pas entendus…

  9. Zut alors … la montée des eaux est presque constante depuis 6000 ans, et avant la montée des eaux étaient bien plus importante … sur votre graphique c’est une ligne droite … ou presque, vous pressez tellement le citron que vous n’arrivez plus à lire vos chiffres ? et si bien même il y a une légère accélération depuis 1993, c’est peu sur 2000 ans, que peut-on en tirer sur les prochaines années voire décénies ? RIEN !
    De plus vous ne parlez pas du refroidissement attendu par la diminution de l’activité solaire (solar cycles 25 et 26 …) ?
    et un tas d’autres phénomènes qui va à l’encontre du climato réchauffiste …

    1. @Philippe : J’ai du mal à comprendre votre position.
      Vous défendez quoi ? Le droit a continuer de polluer ou celui de profiter d’une croissance économique boulémique dans un monde aux ressources limitées ?

      1. non ! le droit à ne pas abonder que le CO2 est un drive au réchauffisme tout simplement comme beaucoup de scientifiques aussi. Par contre la pollution je suis d’accord il faut fortement la réduire ! tout comme il faut réduire fortement la natalité , les européens non musulmans et pour certains non catho l’ont très bien compris !

  10. @Emmanuel
    1) Comme les médias publient les mêmes articles alarmistes, le plus souvent provenant de dépêches AFP, il est normal et logique que je fasse les mêmes commentaires. Logique, non ?

    2) Je ne déconstruis pas le travail des scientifiques du GIEC, ceux qui ont rédigé le volumineux rapport scientifique ARx. Je déconstruis le résumé pour les décideurs, document sans aucune valeur scientifique, car mis au point avec les représentants des gouvernements, et diffusé urbi et orbi. Ce document sert de référence à l’alarmisme outrancier que nous subissons quotidiennement, alarmisme qui s’appuie sur de la pseudo-science et ne tient aucun compte des observations dérangeantes. Nous sommes revenus aux temps sombres de l’obscurantisme, où une idéologie a pris la science en otage pour justifier des dépenses aussi pharaoniques qu’inutiles, sauf pour ceux qui en profitent grassement, aux frais des ménages.

    1. Logique, pour vous… dans la réalité non, chaque journaliste écrit son article et expose des faits qui sont parfois différents, en l’occurrence dans les exemples que j’ai cité où vous avez mis des commentaires et mon article, les sujets sont différents puisque je parle de montée des eaux et les autres que les dernières années ont été les plus chaudes enregistrées… Rien à voir, si ce n’est que cela fait partie de la thématique “réchauffement climatique”… donc poster frénétiquement les mêmes commentaires, les mêmes arguments, pour en “faire des vérités populaires”, c’est au mieux du trolling, au pire de la désinformation. Désolé…

      Je suis également désolé de vous dire que tous les journalistes ne travaillent pas avec les dépêches AFP, ce n’est par exemple pas mon cas.

      Et si alarmisme il y a, c’est parce qu’il est fondé, car les taux de CO2 explosent et de CH4 également et sont en hausse brutale, chaque année… Le futur est donc clairement compréhensible même sans expert du Giec, il suffit de se mettre dans une serre et de couper les systèmes de ventilation ! Nous avons créé un effet de serre additionnel ou plutôt augmenté le forçage radiatif, qui en prime vient s’ajouter aux cycles naturels de changement. Heureusement que dans les années 1980, il n’y a avait pas des gens qui brandissaient la “vraie” parole, contre le “complot mondial” quand on parlait du trou de la couche d’Ozone et que l’on a laissé les scientifiques travailler, faire leurs recommandations et gouvernements agir. Sinon aujourd’hui je ne veux même pas imaginer la catastrophe sanitaire que le monde affronterait.

      Vous parlez d’obscurantisme, je n’ai pas la même perception, l’obscurantisme vient d’un nombre grandissant d’internautes qui s’emparent de sujets grâce au porte voix que leur procurent internet, les réseaux sociaux, les commentaires d’articles, YouTube, etc… sans connaissances scientifiques, ou faisant mine de comprendre les travaux des scientifiques pour les détourner en complots mondiaux. On parle de communauté internationale de scientifiques et pas uniquement du GIEC, on parle de communautés de pays qui parfois ne s’entendent absolument pas politiquement et qui pourraient tacler des ” mensonges d’état” ce n’est pas le cas… Juste quelques études par ci par là qui tentent de démontrer qu’il n’y a pas de réchauffement climatique, en tentant de réfuter un argument, pour ensuite dire ça c’est erroné, donc tout est faux… Continuons nos modes de vie, après nous le déluge et pour continuer à amasser les milliards en pillant la nature et ses ressources ! De toutes façons, ce n’est pas grave, on ira sur Mars, non ?

      Il me parait présomptueux de taxer les scientifiques, de “pseudo sciences”, vous êtes physicien, glaciologue, océanologue, climatologue, météorologue, vous connaissez l’écologie, l’aéronomie, la chimie des éléments dans l’atmosphère et vous maîtrisez tous les travaux passés, en cours et à venir sur le bout des doigts de toutes ces disciplines ? Nous connaissons la réponse, c’est une question rhétorique… Alors, qui fait de la pseudo sciences, en juxtaposant des articles contradictoires pour se donner raison et semer le doute inutile dans la tête des gens ?

      Je terminerai en ajoutant que les scientifiques ne nient absolument pas les différentes théories entourant des cycles naturels relationnés directement ou indirectement aux changements climatiques passés et à venir, Ils ajoutent simplement le facteur humain qui dans le cas présent sert de catalyseurs pour certains paramètres accélérant certains changements à un rythme sortant des standards habituels, puisque certains changement se font en quelques décennies au lieu de siècles. Les chercheurs n’ont pas attendu les climato-sceptiques pour entendre parler des cycles de Milankovitch… Si c’est cela votre meilleur argument !

      Même si cela ne fait pas plaisir, il faut savoir accepter que l’homme fait des erreurs et se mettre un voile devant les yeux ne nous aidera pas à les corriger ou les éviter dans le futur. si j’osais une comparaison avec les idées des climato-sceptiques, cela serait comme si l’homme n’a rien à voir avec la quasi disparition des baleines, des loups, des tigres ou des rhinocéros, puisque la nature dans le passé a exterminé les dinosaures, c’est un cycle naturel… Et comme je veux me donner raison je citerai Darwin pour rendre mon argument plus intelligent et mettrais en avant un graphique des 5 grandes extinctions de masse dans l’histoire, en n’oubliant pas de citer une nouvelle fois Georges-Louis Leclerc de Buffon et Georges Cuvier… et pour finir l’argumentation, je dirai que c’est un complot mondial, car les animaux ne disparaissent pas puisque la population des rats ou des cafards est en constante augmentation.

  11. @ Emmanuel
    « Tout le monde sait que le CO2 reste dans l’atmosphère 100 ans en moyenne ». C’est ce que proclame le GIEC, sur la base d’une seule publication, en ne tenant aucun compte des quelques 40 publications qui donnaient, en moyenne, environ 8 ans. Ce faisant, le GIEC a violé ses propres procédures, selon lesquelles il doit faire la synthèse des publications sur chaque thème. Une contre quarante, est-ce une synthèse honnête et objective ?

  12. @Emmanuel
    Comme les médias publient les mêmes articles alarmistes, le plus souvent provenant de dépêches AFP, il est normal et logique que je fasse les mêmes commentaires. Logique, non ? Je ne déconstruis pas le travail des scientifiques du GIEC, ceux qui ont rédigé le volumineux rapport scientifique ARx. Je déconstruis le résumé pour les décideurs, document sans aucune valeur scientifique, car mis au point avec les représentants des gouvernements, et diffusé urbi et orbi. Ce document sert de référence à l’alarmisme outrancier que nous subissons quotidiennement, alarmisme qui s’appuie sur de la pseudo-science et ne tient aucun compte des observations dérangeantes. Nous sommes revenus aux temps sombres de l’obscurantisme, où une idéologie a pris la science en otage pour justifier des dépenses aussi pharaoniques qu’inutiles, sauf pour ceux qui en profitent grassement, aux frais des ménages.

  13. Montée exponentielle du taux de CO2, dites-vous ? Voyons cela. Le taux de CO2 est passé de 280 ppm depuis le début de l’ère industrielle à 410 ppm actuellement. Cela nous fait un taux de croissance de 46%, ce qui n’a rien d’exponentiel, ce que confirment les mesures au Mauna Loa, qui montrent une croissance quasiment linéaire (aux variations saisonnières près).

    1. oui 280 ppm en 1850 et 400 en 2015, et 410ppm en 2019… précisez aussi que ce taux actuel a certes existé dans la nature, mais il y a 5 millions d’années… En gros oui, il y a hausse de 46% des taux en moins de 150 ans, par rapport à des millions d’années et qui coïncide exactement avec la révolution industrielle, mais oui ce n’est pas inquiétant, on a juste doublé le taux artificiellement, on s’intéressera au problème quand il triplera ou quand il décuplera ?

      1. 1)Ce taux actuel de 410 ppm est faible au regard du passé. Sur les 600 derniers millions d’années, la moyenne a été de 2000 ppm, avec un pic à 8000 ppm environ au Cambrien, sans que cela n’entraîne un réchauffement cataclysmique et irréversible, ce que donneraient les projections des modèles numériques avec de tels taux. En fait, mieux vaut se réjouir d’avoir un taux de CO2 en augmentation, car cela est profitable à la végétation et aux rendements des récoltes, ce qui contribue à réduire la faim dans le monde. Selon les observations satellitaires de la Nasa, la planète a reverdi de +11%. Que du positif.

        2)Si vous regardez comment s’est faite l’évolution du taux de CO2 depuis 1900, vous verrez qu’elle n’a pas été linéaire et jamais en corrélation avec T, sauf sur la courte période 1978-1997. Cela est insuffisant pour en déduire une relation de causalité. T a même diminué de 1945 à 1978, alors que nous étions dans les Trente Glorieuses et que nos émissions de CO2 explosaient.

        3) Les premières estimations de la sensibilité climatique (augmentation de T pour un doublement du taux de CO2) donnaient des valeurs élevées : 5 ou 6°C. Puis les nouvelles estimations ont été en décroissance au fil du temps, Les tracés sont une régression linéaire des points, et les dernières estimations de cette sensibilité climatique sont de 0,6°C seulement, en attendant les prochaines. Voilà qui répond à vos angoisses.

        1. Oui je sais, c’est en gros encore une fois un même commentaire négationniste frénétique de votre part sur chaque article publié sur le sujet, comme celui là du 28 novembre 2018 sur l’article : https://blogs.letemps.ch/alberto-mocchi/2018/10/23/187/ où vous dites:

          “” J’ose espérer que vous ne considérez pas le CO2 comme un polluant. Il est gaz de la Vie sur Terre, car il est nécessaire à la photosynthèse, merveilleuse invention de Dame Nature. Sans CO2, pas d’oxygène, pas de vie sur Terre. Grâce au taux actuel de 405 ppm, la planète reverdit (+11%, selon la Nasa) et les rendements des récoltes sont meilleurs, ce qui contribue à réduire la faim dans le monde. Je rappelle que, sur les 600 derniers millions d’années, le taux moyen de CO2 atmosphérique a été de 2000 ppm, avec un pic à 8000 ppm au Cambrien, sans que cela ne génère un réchauffement cataclysmique et irréversible. Pourquoi en serait-il différemment de nos jours ?””

          Pas mal de point commun, avec celui que vous venez de poster…

          Comme je le disais dans un autre commentaire, vous cherchez à faire coller votre vision à des courbes, en ne prenant en compte que le CO2 comme référence et un faisant un parallèle entre aujourd’hui et le passé. Les scientifiques ont ils dit que le réchauffement climatiques était uniquement dû au CO2 ? Non, mais aux activités humaines qui viennent ajouter des effets, aux événements naturels…

          Vous sortez d’un chapeau des valeurs 8000 ppm au cambrien, premièrement il y a un énorme travail à faire sur la paléoclimatologie, qui fournit des informations certes mais qui sont discutables car nous ne savons pas tout sur la nature d’aujourd’hui… alors celle au Cambrien ! Savez vous comment ces études obtiennent ces taux de CO2 ? En analysant les sédiments et les indices stomatiques des fossiles de plantes, pouvez vous garantir à 100% ? que ces méthodes sont fiables et globalisables à l’échelle planétaire ? Non, ce sont des estimations et non des mesures comme aujourd’hui avec les satellites ? Donc on se trouve au même niveau argumentaire que ceux qui nient le changement climatique… Mais certes, admettons que par chance tout colle à ce niveau là, sur l’unique argument du CO2… Précisez nous dans ce cas : le PH de l’océan à cette époque, la densité de forêt, la position de la Terre et du soleil, la précession de la Terre, le taux d’humidité de l’air, la tectonique des plaques, l’activité volcanique à cette époque, l’activité météoritique, le niveau d’activité solaire, le % de superficie pour l’albédo et des milliers d’autres facteurs… ça c’est pour le passé.

          Pour le présent, aujourd’hui nous avons des quantités énormes de méthane qui n’existaient pas à cette époque de par nos activités, des Halocarbures, du protoxyde d’azote, Que dire des aérosols et des poussières de toutes natures que nous soulevons, etc… Certains gaz restent entre 15 et 120 ans en moyenne dans l’atmosphère et qui ajoute un forçage radiatif… si on prend même le cas du CnHalp, c’est plus de 50.000 ans que cela restera dans l’atmosphère…

          Donc soyons un peu sérieux, les scientifiques n’ont jamais nié les phases réchauffement/glaciation naturelles (c’est ridicule, de partir de ce point comme base du négationnisme) et n’ont jamais dit que l’unique cause du réchauffement climatique est le CO2. Vous pouvez prendre tous les graphiques que vous voudrez d’un climat passé et que l’on connaît très peu finalement et essayer de les faire coller avec aujourd’hui… de l’eau a coulé sous les ponts et les paramètres ou interactions ont changé… En revanche, en omettant toutes ces études comparatives, il est facile d’estimer les productions globales de l’humanité chaque année pour chaque élément chimique (avec des marges d’erreur), de connaître leur durée de vie et de calculer le forçage radiatif qu’ils causent, c’est de ce changement climatique dont parlent les experts, à cause de nos pollutions et activités… Aucun scientifique n’a dit : ça c’est le climat de référence, et à partir de maintenant, il faut corriger le tir pour le conserver ! Arrêtons d’être manichéen sur cette question.

          Ce qui me fait tout de même sourire avec les sceptiques autour du changement climatique, c’est qu’ils doutent des résultats et travaux des scientifiques et s’auto-définissent “experts du sujet” en utilisant (plus ou moins bien) les travaux d’autres scientifiques comme référence pour contredire certains points et inventer leur vérité. Avouez que c’est marrant cette confiance sélective, si réellement vous voudriez apporter une preuve, j’imagine que vous partiriez de vos propres connaissances en climatologie, océanographie, géophysique, astronomie, etc… et que vous publieriez vos propres travaux, rappelez moi sur quel surpercalculateur, vous travaillez pour vos modèles climatiques ?

          J’avoue que j’ai rigolé un peu aussi en voyant que vous utilisiez “l’effet fertilisant” du Co2, pour justifier la nécessité de continuer à envoyer du CO2 dans l’atmosphère… Génial les forêts sont 11% plus denses au niveau du feuillage, mais continuent d’être déforestées massivement,au moins on pourra lutter contre la famine dans le monde, merci la pollution ! Sauf que vous omettez de dire que cet effet fertilisant sur les plantes existent certes, mais qu’une fois un seuil atteint, c’est l’inverse qui se passera sur les plantes en saturation. Idem pour les océans, certes ils captent du Co2, mais au prix d’une baisse du PH, ce qui a un effet sur la salinité et la dynamique du cycle thermohalin, passé un seuil, les océans aussi finissent par libérer du Co2 et oui, on ne peut presser le citron à outrance !

          Vous donnez comme argument : “Si vous regardez comment s’est faite l’évolution du taux de CO2 depuis 1900, vous verrez qu’elle n’a pas été linéaire et jamais en corrélation avec T, sauf sur la courte période 1978-1997. Cela est insuffisant pour en déduire une relation de causalité. T a même diminué de 1945 à 1978, alors que nous étions dans les Trente Glorieuses et que nos émissions de CO2 explosaient”. Ce simple argument est une totale méconnaissance du sujet pour plusieurs raisons à la limite du ridicule.

          Vous êtes en train de nous dire que nous étions dans les 30 glorieuses alors le climat aurait dû changer ? C’est une blague ! depuis quand notre simple pays a t-il le pouvoir d’infléchir le climat ? mais admettons, d’où sortez vous que si l’on émettait un pic brutal les conséquences seraient immédiates ? La pollution d’aujourd’hui est la somme de décennies d’émissions passées, car les éléments mettent des années, voire des décennies à monter au travers des différentes couches de l’atmosphère… Le Co2 sortie ce matin de votre pot d’échappement, ne sera pas ce soir dans la troposphère, la pollution affectera nos enfants, pas nous… De plus vous partez constamment du principe que seule le CO2 a des effets sur les climats sans prendre en compte les propres effets de l’effet de serre dans l’équation (acidification, fonte de glace, dégradation de l’ozone, etc). Si on part du principe que le Co2 a une durée de vie de 100 ans dans l’atmosphère et qu’on arrêtait d’émettre aujourd’hui partout dans le monde, les choses continueraient sur leur lancée comme un train dont le moteur s’arrête, puis commenceraie à décliner en plusieurs décennies et il faudrait pratiquement 1000 ans pour effacer toutes traces de notre activité et ses répercussions, car il faut aussi tenir compte que ce qui reste dans l’atmosphére, c’est le surplus ! Nos forêts absorbent, nos océans absorbent, etc…

          Alors si les scientifiques sont alarmistes ce n’est pas pour agiter les 7 fléaux sur l’humanité, mais tout simplement parce que plus nous attendrons, plus compliquées et longues seront les choses pour effacer notre empreinte, d’autant que nous savons tous que le concept de dire “nous stoppons tout” est impossible, nous pourrons réduire les émissions, mais pas les stopper, alors plus longtemps nous nierons notre impact plus complexe sera le problème que nous laisserons aux générations suivantes. Alors non, vous ne répondez pas à mes angoisses, vous m’en rajoutez, car je pensais que tout un chacun était capable de comprendre qu’il a un impact sur son environnement et que toute action, entraîne une réaction. Nier que l’homme pose des problèmes, n’effacera pas les problèmes.

  14. « En revanche, ce que l’on peut voir c’est que le CO2 est en hausse brutale et exponentielle dans l’atmosphère et que par conséquent, la température monte puisque c’est un gaz à effet de serre ». C’est quoi un gaz à effet de serre ? Il y en a plus de 30 définitions, toutes différentes (cf publication des physiciens Gerlich et Tscheuschner). Et puis sachons raison garder : si le CO2 augmente, la température devrait, selon le GIEC, augmenter. Or, la seule période de covariation connue CO2-T a été 1978-1997. Cela ne suffit pas à en déduire une relation de causalité, d’autant que l’analyse fine des carottes de glace montre que ce fut toujours, lors des cycles de Milankovitch, T qui a piloté les variations du CO2, avec un retard de 800 ans environ. Pourquoi cela serait-il différent de nos jours, pour de petites variations de température ?

    1. Tout simplement parce que tout ne se résume pas au Co2 dans l’atmosphère, l’homme agit sur de nombreuses variables qui n’existaient même pas naturellement donc pourquoi souhaitez vous que cela colle aux courbes passées ou aux résultats des carottes glaciaires… il faut tenir compte de la hausse constante du méthane, du protoxyde d’azote, de la désertification, de la destruction de certains régulateurs thermiques comme les forêts ou de captation potentielle du Co2 (forêts et océans)

      Il y avait des humains qui coupaient un hectare de forêt par seconde sur vos diagrammes des cycles de Milankovitch, des usines à plein régime dans toutes les zones géographiques, des mines à ciel ouvert partout dans le monde, des millions d’hectares de végétation monospécifique dont les coefficients d’évapotranspiration sont totalement différents à ceux de forets… S’il vous plaît, la planète agonise et vous voulez nous faire coller des courbes de températures qui n’ont rien à voir, car de nouveaux facteurs influent considérablement les courbes et créent des interactions chimiques non naturelles dans l’eau, le sol, l’atmosphère, qui sont autant d’erreurs statistiques qu’il faut ajouter dans les dérèglements naturels…

      Pour ceux qui voudraient mieux comprendre les influences ou non des cycles de Milankovitch, n’hésitez pas à lire ce PDF, https://uma.ensta-paristech.fr/conf/tipe/2011/talks/tipe2012-Paillard,Didier-chap7-vol2.pdf qui est une grande richesse pour ne pas tout ranger derrière la théorie Milankovitch, comme le font systématiquement les sceptiques du réchauffement climatique. Tout simplement parce que La théorie de Milankovitch est une théorie de l’évolution des calottes de glace. Ce n’est pas une théorie du climat et elle ne s’applique donc pas de manière générale à tous les changements climatiques d’origine astronomique ou géo-chimiques.

      Qui aurait pensé il y a encore quelques années qu’une légère variation de températures de l’océan, transformerait les hydrates de méthane à 3 kilomètres de profondeur dans l’océan, en gaz qui remonteraient à la surface ? Les scientifiques sont comme tout le monde face à ce qui a commencé, ils découvrent progressivement les dégâts que nous causons et les interactions négatives des éléments chimiques que nous mélangeons à niveau industriel et qui partent dans l’atmosphère et tentent de créer un modèle standard, afin de pouvoir planifier le futur, si nous laissons les choses se dérouler comme actuellement ou si nous corrigeons un facteur ou un autre… Ils font parfois des erreurs ? Personnes n’en doute, “errare humanum est”, mais au moins ils cherchent pour le bien commun… et tous ne font pas partie de complots comme vous semblez le laisser entendre dans certains de vos propos et tous les scientifiques ne vivent pas grassement sur le dos des ménages comme vous le dites, beaucoup doivent solliciter des dons ou utilisent leurs propres économies pour financer des travaux… C’est un argument gratuit, ne visant qu’à décrédibiliser la science… La même science que vous semblez utiliser pour corroborer votre vision personnelle du sujet.

    1. Hilarant !

      Votre « réfutation » a été elle-même réfutée sur le site que vous mentionnez !

      Willis Eschenbach May 13, 2015 at 10:53 am
      Mr. Jean-Pierre Bardinet, thank you for the effort you’ve obviously put into your post. However, I fear to report that I got as far as this one …
      4. The lifetime of CO2 molecules in the atmosphere is about 5 years instead of the 100 years said by IPCC. (discussion: p. 10)
      … and I started laughing so hard I couldn’t continue. […]

      Vous n’avez donc aucun amour propre et aucune notion du ridicule ?

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