Love, Death & Robots face à la polémique
Love, Death & Robots c’est la nouvelle série Netflix qui se déguste comme “une confiserie” pour reprendre une expression employée par des fans. Au programme, une série animée de 18 épisodes, d’une durée allant de 5 minutes jusqu’à 18 minutes. Une anthologie qui se regarde sans avoir un ordre particulier.
Mais elle cache aussi un secret qui ne fait pas plaisir à tout le monde. C’est Lukas Thoms, cofondateur de l’association Out in Tech,, une association veut unir les sociétés LGBT et high-tech qui le proclame sur les réseaux sociaux Concrètement, la série proposerait différentes grilles de lecture. Un ordre de visionnage différent. Vous et votre voisin, votre colocataire ou votre frère, n’auriez pas forcément regardé le programme dans le même ordre.
Où se trouve la différence ? Selon si Netflix pense que vous êtes gay ou hétéro. Oui vous avez bien lu. Voici ce qu’il pense.
We've never had a show like Love, Death & Robots before so we're trying something completely new: presenting four different episode orders. The version you're shown has nothing to do with gender, ethnicity, or sexual identity — info we don't even have in the first place.
— Netflix (@netflix) March 19, 2019
Love, Death & Robots, un programme décevant ?
Cette affaire a pris de l’ampleur et forcé Netflix à réagir. Après l’épisode interactif Bandersnatch et alors que la plateforme vidéo veut en proposer d’autres dans ce registre, quelle est la raison mise en avant pour Love, Death & Robots pour les différences ici ?
Nous n’avons jamais eu une série comme Love, Death & Robots alors nous essayons quelque chose de complètement différent : nous présentons quatre ordres différents pour les épisodes. La version que vous voyez n’a rien à voir avec le genre, l’ethnicité ou l’orientation sexuelle, des informations auxquelles nous n’avons même pas accès.
Reste que l’on sait que Netflix possède de nombreuses données sur ses utilisateurs, qui servent notamment à choisir les vignettes mises en avant. Or, si Netflix parle de nouvelle expérience, on en ignore les contours exacts. Par ailleurs, si c’était vraiment un filtrage par orientation sexuelle, on peut douter que la plateforme le reconnaîtrait.
Enfin, si Love Death & Robots, se laisse regarder, c’est aussi là que s’arrête la critique positive. Si l’anthologie propose de vraies réussites visuelles, d’un point de vue scénaristique, le résultat est loin d’être à la hauteur.
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D’un point de vue scénaristique … en 10 minutes faut pas espérer grand chose…
L’art de chercher un défaut là où il n’y en a pas. Est-il si difficile d’accepter ou de dire qu’une série soit réussi? La plupart des scénarios peuvent aisément faire l’objet d’un long métrage… mais d’ailleurs qu’est ce que je fais sur ce site
Mais quel article !
– Vous validez une théorie farfelue émise par un internaute “Love, Death & Robots : ce que révèle la série Netflix”
– Je n’ai pas pu lire pourquoi cette Anthologie était un programme “Décevant”
– “D’un point de vue scénaristique”… le scénario de chaque épisode reste selon moi travaillé, il y a du corps pour des court métrages.
A croire tout simplement que la personne qui a lu l’article n’a pas aimé plus que ça l’anthologie et n’a pas pu écrire quelque chose d’objectif. Surtout sans parler des nombreux messages présents dans certains épisodes.
Ce ne sont que mes humbles impressions avec une couche d’agacement pour ces articles bidon et ces polémiques tout aussi bidons.
Si vous regardez des films de cambriolage sur Netflix, la plateforme vous proposera une différente page d’accueil avec en avant les films et séries de cambriolage… personne ne s’est insurgé pour dire que Netflix le prenait pour un cambrioleur !
Cet article est de la pure chiasse nauséabonde victimiste. Arrêtez de vous offusquer pour un rien et vous recroquevillez comme des sous-hommes, grandissez et avancez. Cette série est aussi comique que profonde et aborde des thématiques tels que l’existence et la mort; Et peuvent facilement faire l’objet d’un développement bien plus vaste (pour un long métrage par exemple). En si peu de temps, ces épisodes arrivent à plonger le spectateur dans l’univers de l’oeuvre et les personnages sont attachant. Article pourri.