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Malware : porno et Android, un couple dangereux

On ne va pas se mentir, la surprise n’est pas au rendez-vous. Les malwares sont de plus en plus nombreux sur nos smartphones. Et la pornographie en est largement responsable selon une étude du Kaspersky Lab.

Un quart des victimes de malwares, suite à un passage sur un site pornographique

Android domine largement le marché. Très largement. Environ 75% de parts de marché au niveau mondial, mais aussi français. Cette popularité vient toutefois avec un problème. Android est devenu une cible de choix pour les développeurs de virus et autres malwares.

4,9 millions d’utilisateurs Android ont ainsi été confrontés à un malware en 2017 selon l’étude publiée le 31 janvier par le Kaspersky Lab. Mais, là où les chiffres deviennent impressionnants, c’est sur l’origine des malwares. Pour un quart des utilisateurs (1,2 millions), la raison du problème vient d’un site ou d’un contenu pornographique. Bref, il y a là comme un petit air d’addiction. Mais, c’est aussi logique puisque les développeurs savent que l’on ne pense pas toujours aussi lucidement quand on cherche du porno…

« Ce n’est pas une nouveauté. Des criminels utilisent le porno comme leurre depuis les premiers instants du contenu en ligne pour adultes » : précise l’étude à toutes fins utiles.

Des malwares très dangereux

Quels sont les malwares qui sont le plus souvent liés au porno ? 23 familles différentes de malwares utilisent la pornographie sur Android. On peut toutefois les diviser en plusieurs catégories.

– Les clickers
– Les chevaux de Troie bancaires
– Les ransomwares
– Les rooting Trojans
– Les SMS premium
– Les fausses inscriptions

A elles seules, les trois premières catégories ont représenté en 2017 plus de 90% des attaques. Autant dire que la menace est particulièrement ciblée. Les « clickers » qui représentent plus de 45% du total consistent à forcer l’ouverture d’une page et le clic d’un utilisateur sans que vous n’ayez donné votre consentement. Les conséquences peuvent être variées. Au mieux, des encarts publicitaires. Au pire, des abonnements et autres consommations WAP. D’autres peuvent aussi récupérer vos informations, comme les contacts, l’historique ou la position GPS.

Il convient de respecter les mesures de sécurité de base, car la majorité des attaques proviennent de faux sites ou de fausses applications qu’il aurait été possible d’éviter simplement en observant l’URL ou l’apparence du site.

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