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Mark Zuckerberg : “Le gouvernement américain devrait être le champion du web, pas une menace”.

Mark Zuckerberg hausse le ton contre les pratiques du gouvernement américain en termes de cyber-surveillance.

Depuis le début des révélations sur les activités de la NSA, aucun géant du web n’a certainement été aussi explicite dans son opposition aux pratiques de cyber-surveillance de Washington. C’est via son profil Facebook que le fondateur du réseau social s’est exprimé. Le statut a un goût de frustration mais aussi d’indignation.

Le CEO de Facebook explique que le web a besoin d’être sécurisé pour rester « fort ». Et c’est pour cela que Facebook crypte les communications, utilise des protocoles sécurisés, etc. Mais le fondateur se dit frustré et confus par les «révélations répétées » au sujet du comportement du gouvernement américain. « Quand nos ingénieurs travaillent sans relâche pour améliorer la sécurité, nous nous imaginons vous protéger contre les criminels, pas notre propre gouvernement […] Le gouvernement américain devrait être le champion du web, pas une menace » ajoute-t-il.

Il a appelé Obama, mais…

Mark Zuckerberg aurait carrément appelé le président américain – une information qui a été confirmée par la Maison Blanche – pour exprimer cette frustration, et pour évoquer les dommages causés par le gouvernement américain.

Mais selon lui, « il semble que cela va prendre un temps très long pour une véritable réforme complète ». Des mots qui suggèrent que son échange avec le Président des Etats-Unis n’a pas été très concluants.

Des « faux Facebook » pour hacker les internautes

Ce que Mark Zuckerberg a peut-être omis de mentionner dans son statut, c’est que tout récemment, le magazine en ligne The Intercept a sorti de nouvelles révélations (basées sur des documents de Snowden). Le très long article du site indépendant évoque un programme de la NSA baptisé TRIBUNE, qui servirait à infecter des ordinateurs en masse pour en extraire des données. Et ces révélations indiquent que « dans certains cas, la NSA s’est masquée derrière un faux serveur Facebook, utilisant le site du média social comme une rampe de lancement pour infecter l’ordinateur de la cible et exfiltrer des fichiers depuis un disque dur ». Une information préjudiciable qui a dû remonter le fondateur du numéro un des réseaux sociaux, au plus haut niveau.

L’appel (un peu tardif) de Mark Zuckerberg

« C’est à nous – à nous tous – de construire l’internet que nous voulons ». Cette phrase fait partie de celles qui terminent le statut de Mark, qui s’engage (avec Facebook) à participer à la construction de cet internet dont il parle.

Outre le saut d’humeur du CEO de Facebook, il y a également un nouveau mouvement qui s’est créé sur internet. Initié par le groupe Fight For The Future, le mouvement « Reset The Net » célébrera le 5 juin d’une manière assez spéciale. Pour rappel, c’est la date de la première révélation d’Edward Snowden, le jour où tout a basculé.

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Par : Opera
4 commentaires
4 commentaires
  1. Facebook, parmi d’autres, réalise la grande majorité de son CA en vendant les informations de ses utilisateurs.

    On va pas nous la faire…

  2. Tout cela c’est de la gesticulation médiatique pour sauver la face et rester dans un mouvement qui semble proche des intérêts des internautes afin de sauvegarder son oeuvre. Pas facile comme situation, c’est le revers de la réussite quand on devient une cible centrale.

  3. Un appel au président américain simplement destiné à rassurer ( berner ) ses internautes quand à ses bonnes intentions et à montrer sa soit-disant implication dans ce projet “d’internet libre” que beaucoup défendent réellement. Entendre le PDG du plus célèbre des réseaux sociaux revendeurs de données parler d’internet libre et essayer de nous faire avaler “qu’il y contribue” ça me file des nausées et étrangement j’y crois pas…

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