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Même avec Blogger.com de Google, l’anonymat a ses limites

Une histoire intéressante et passée relativement inaperçue par ici démontre une fois de plus que l’anonymat total n’est jamais garanti sur internet, même quand on prend…

Une histoire intéressante et passée relativement inaperçue par ici démontre une fois de plus que l’anonymat total n’est jamais garanti sur internet, même quand on prend bien soin de se “protéger” en hébergeant son blog sur un réseau comme Blogger.com, le réseau de blogs de Google.

C’est ce qu’a constaté à ses dépens une jeune américaine du nom de Rosemary Port, qui avait cru bon de proférer sur son blog une volée d’insultes assez gratinées à l’encontre de l’une de ses compatriotes, mannequin de son état, pensant, comme beaucoup de blogueurs anonymes, pouvoir le faire en toute impunité, tranquille.

Tranquille ? Mal lui en a pris : la victime des offenses, Liskula Cohen, probablement un peu plus susceptible, voire teigneuse, que la moyenne, ne l’a pas entendu tout à fait de cette oreille, et a déposé une plainte auprès d’une court de New York. Le juge n’a fait ni une ni deux et a contraint Google à dévoiler l’identité de la persécutrice, en vue d’un procès en diffamation.

Google n’a eu d’autre choix que de s’exécuter, et l’identité de Rosemary Port a été révélée à la victime, qui a porté l’affaire en place publique. Il se trouve que cette dernière s’avère être une proche de sa victime, qui du coup a décidé de retirer sa plainte et d’en rester là. Le blog a d’ailleurs été fermé en mars dernier.

Rebondissement : Rosemary Port, qui ne décolère pas d’avoir vu son confortable anonymat levé par Google, attaque la firme et demande 15 millions de dollars de dommages et intérêts pour… non respect de la vie privée, invoquant la liberté d’expression et d’opinion si profondément ancrée dans la culture (et dans la loi) américaine.

Liberté d’expression égale liberté de diffamer ou de proférer des insultes publiques ? Il semblerait à la lecture des avis d’experts et des différentes discussions sur le sujet que mademoiselle Portman confonde quelque peu les deux notions et qu’elle ait très peu de chances de gagner son procès contre Google.

Au-delà de l’anecdote et du fait divers que constitue cette petite querelle entre harpies, cette affaire est à mon sens plus importante qu’il n’y paraît et pose une fois de plus la question de l’anonymat (ou de son illusion) sur internet, et des limites à ne pas franchir quand on a la responsabilité éditoriale d’un blog, même sous couvert d’anonymat, même en ayant bien pris soin de blinder celui-ci au maximum de ce qu’il est possible de faire, par exemple en publiant celui-ci sur un réseau hébergé aux USA ou dans un autre pays. Nous avions vu il y a quelque temps à quel point le réseau de blogs Blogger.com (ou Blogspot) de Google était pour une partie de celui-ci devenu une grande ferme de spam-blogs, mais aussi le refuge de blogs aux idéologies douteuses, ceci sans aucun contrôle apparent de la part de Google.

En fait le contrôle existe, à minima, mais il est le fait des juges, aux injonctions desquels Google se plie visiblement sans contestation. Je n’ai pas connaissance d’affaires similaires en France, dans lesquelles Google aurait livré l’identité d’un blogueur du réseau Blogger.com à la justice pour des raisons similaires. Mais je n’ai pas connaissance non plus du fait qu’une quelconque plainte pour diffamation ou injures publiques ait été déposée contre un blogueur par ici.

Faut-il s’en réjouir ou le regretter ? Le débat reste ouvert…

Sources : TimesOnLine et NY Daily News

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Par : Opera
45 commentaires
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  1. Comme l’a très justement fait remarquer Eric, il y a eu injonction de la cour et Google doit s’y plier.

    La dérive viendrait que n’importe qui vienne à porter plainte pour n’importe quoi pour que Google et consorts livrent des informations confidentielles.

  2. Bonjour Eric,

    Merci pour ce billet et pour cette analyse.

    De façon connexe j’ai publié dernièrement un billet sur les travaux de chercheurs de l’Université d’Austin qui ont mis en place un framework de désanonymisation des contenus publiés sur les réseaux sociaux par la simple analyse des relations interpersonnelles et d’échange de liens avec un taux d’échec de seulement 12 %.

    Le billet en question est visible ici : http://www.actulligence.com/accueil-102.html et posent vraiment la question de l’anonymat sur Internet… Internet peut il encore permettre la liberté d’expression – et non pas de diffamation – ou n’est ce qu’une vaste illusion?
    Frédéric

  3. Cet article illustre bien qu’ internet c’est comme dans la “vrai vie”. La diffamation cela existe aussi sur le net.
    Google à eu raison (et était de toute manière obligé) de fournir les Id d’une personne qui a cru bon d’insulter une autre personne. Imaginez que demain j’insulte une personne sur un 4×3 dans ma ville. La personne va porter plainte et les enquêteurs iront voir Decaux pour lui demander qui a acheté le 4×3. Là c’est pareil.
    Une règle sur internet devrait vite se dégager à mon sens: Anonymat garanti tant que l’on respecte la législation.

  4. Ça m’énerve ces histoires d’anonymat avec Google. Quand t’as un service web t’as pas le choix de fournir les informations ou c’est de l’entrave à la justice.

    J’ai déjà eu plusieurs réquisitions de la gendarmerie. T’as intérêt à tracer toutes les activités sur ton site et pouvoir les fournir en cas de besoin. Si c’est pas le cas, ça peut se retourner contre toi et tu peux être jugé et embarqué dans l’affaire pour seul motif de dissimulation de preuve et complicité (quel que soit le type d’affaire).

    Alors faudrait peut être arrêter de montrer du doigt les services web qui se trouvent embarqués là dedans.

    Et si on est pas d’accord avec ça, plutôt viser les lois qui obligent des entreprises privées (ou particuliers) à divulguer des informations privées.

    En l’occurrence dans cet article “Google” et “Blogger” ne sont que des détails dans cette affaire et ne devraient même pas figurer dans le titre. Et je précise que je suis pas pro Google (bien au contraire).

    Ce n’est que du sensationnalisme à la TF1. Super !

  5. @Stephen : globalement je suis assez d’accord sur le principe. Toutefois nous nous trouvons là dans le cas où Google détenait l’identité de la victime. Pour vous, l’enquête doit elle mener jusqu’à la transmission par le FAI des correspondances IP / abonné?
    Non, parce que là de fait nous rentrons en plein dilemme Hadopien.
    Enfin, concernant l’issue de ce procès, juridiquement je ne suis pas sur que la personne ne gagne pas contre Google (pas forcément sur les indemnités mais au moins sur le principe…) : relisez bien l’article attentivement, la plainte a été retirée. … Google a donc transmis les coordonnées d’une “innocente”.
    En poussant le vice un peu plus loin on peut se demander s’il ne s’agissait pas d’une “entente” entre deux proches afin de mettre Google en difficulté et d’arriver à une entente à l’amiable à base d’indemnités versées à l’amiable.
    Enfin bon. Ne soyons pas parano. Ils sont peut être juste bêtes.

  6. Je pense que ceci est un très bon exemple de la désinformation dont font preuve beaucoup de jeunes.

    Elle attaque Google pour soit disant avoir livré ses coordonnées alors qu’en fait, elle était hors-la-loi.

  7. “même sous couvert d’anonymat, même en ayant bien pris soin de blinder celui-ci au maximum de ce qu’il est possible de faire”.

    Si je veux publier du contenu anonymement, j’y parviens sans souci, je ne pense pas que la personne concernée ait blindé quoi que ce soit. Ce n’est pas son FAI qui a livré son identité, elle avait donc un compte Google basé sur sa vraie identité.

    Alors 2 conseils à tous les diffamants :

    1/ publier son contenu à partir d’un compte aux données identitaires factices (avoir une garantie de non-publication de ces données ne suffit pas).
    2/ n’utiliser ce compte qu’à partir d’une connexion qui ne vous appartient pas (réseau wifi quelque part pas trop près de chez vous…)

    Cette histoire est peut-être passée relativement inaperçue parce qu’elle est effectivement peu intéressante et rigoureusement prévisible.

  8. @Eric : Ce n’est pas expressément contre toi mais dernièrement j’ai vu de multiples Twitts et billets de blogs traitant de problèmes d’anonymat sur de multiples sites et en particulier Google.

    Hors dans la majorité des cas, c’est le service (ici Google) qui est montré comme le méchant. C’est toujours plus “vendeur” de designer l’entreprise “aimée” et multinationale comme étant celle qui ne respecte pas la vie privée. Si on ne lit que le titre et l’introduction du présent billet c’est tout à fait le genre d’impression que l’on peu avoir.

    Il faut arriver au 4ème paragraphe où tu expliques que Google n’y est pour rien et n’a eu d’autre choix que de s’exécuter. Le lecteur peu captif (et autant dire que sur Internet il est en majorité) ne sera pas allé aussi loin et aura déjà relayé sur l’information sans ces précisions et en rajoutant une couche.

    Là c’est Google donc ce n’est pas très grave mais ce genre de chose peuvent provoquer un préjudice irréparable pour l’entreprise visée si elle a pas les reins solide pour faire face. On sait tous aujourd’hui que le contrôle de son image et des rumeurs sur le web est chose impossible.

    Le titre est donc particulièrement mal choisi. C’est en ça que je trouve que c’est du TF1 (ou du M6 c’est pareil). On attire l’attention avec une accroche racoleuse et peu importe l’impact final. Le but est de vendre de la pub !

  9. @kaa : en effet, si on file une fausse identité et qu’on sévit à partir d’un cybercafé (quoique maintenant je crois que certains demandent une carte d’identité et installent des caméras de surveillance justement pour éviter les ennuis), il est évident qu’on peut blogger anonymement, ça me paraît tellement évident que je n’ai pas cru utile de le préciser, merci de l’avoir fait 🙂

    @Topper : où as-tu vu que je disais quelque-part que Google était le méchant ? C’est dans ta tête, je me contente de décrire des faits.

  10. @Eric : Tu ne comprends pas ce que je veux dire. C’est pas le fond de ton billet que je remet en cause mais le titre et l’introduction.

    Je tente de t’expliquer que c’est ce qui peut être interprété en allant pas plus loin (et que beaucoup ne vont pas plus loin).

    Donc, le titre n’est pas en accord avec le reste de l’article (qui rétabli la balance encore faut-il le lire complètement). Mais peu importe puisque ce titre racoleur a fait venir ton lecteur chez toi ou relayer l’information sur Twiiter, un digg-like ou réseau social quelconque.

    J’estime qu’en tant que créateur de contenu il faut prendre un minimum de précautions et jauger les mots qu’on utilise en réfléchissant bien à l’impact que cela peut avoir. Les conséquences peuvent être terrible pour l’entreprise (et le particulier) visé. C’est un fait.

    En lisant ton article je me suis mis à la place de Google. Et avec un truc comme ça ce serait comme me foutre à terre.

    Voila. Point. C’est tout ce que j’avais à dire sans rancune ou animosité.

    1. @Topper : ok j’ai compris maintenant (je suis mal réveillé) 🙂 Mais je ne trouve pas que ce titre soit critique vis-à-vis de Google, pour moi ce n’est pas une critique de dire que l’anonymat peut être levé y compris chez Blogger, c’est plutôt un constat flatteur, c’est là que je ne suis pas d’accord avec toi. Après, sur le fait qu’un titre puisse être accrocheur, je ne dis pas le contraire, c’est un peu le principe d’un titre : https://www.presse-citron.net/comment-rediger-les-meilleurs-titres-pour-son-blog

  11. Je me demande franchement comment elle peut attaquer Google.

    Ils ont une injonction, ils s’y conforment. Ce n’est pas eux qui ont divulgués l’identité mais la “copine”.

    Elle doit donc faire un procès à sa “copine” qui a retiré sa plainte… Coquasse non ? 🙂

  12. Ce n’est pas très malin de sa part d’insulter quelqu’un, mais pas non plus d’avoir renseigné de vraies informations personnelles.

    Si elle cherchait vraiment l’anonymat, pourquoi a-t-elle donné à Google sa vraie identité ? Elle devait ignorer que Google serait contraint par la loi de fournir ces infos sur plaintes il y aurait…

  13. @Topper : en fait je crois que nous ne parlons pas du même titre, c’est pour cela que je ne comprenais pas. Je parle du titre frontal visible en haut de cette page et toi tu parles de celui que j’ai mis dans la balise title, non visible sur la page 🙂
    Là ok, voir fin de ma réponse précédente

  14. en ce qui concerne les injures publiques, Bourragué, Magistrat de son état, a attaqué pour ce motif le blogueur Olivier Bonnet de Plume de Presse.

  15. On ne peut pas parler d’anonymat sur Internet dans ce cas ! C’est un raccourci VRAIMENT incongru.

    En effet, la relation entre les 2 protagonistes de l’affaire n’est pas PUREment Internet mais passe par un fournisseur de services à valeur ajoutée : un hébergeur de blogs en l’occurrence.

    Cela signifie que l’anonymat est limité à ce l’information que possède l’hébergeur !
    Si ce dernier livre les informations ah ben, la notion d’anonymat dépend du contenu de ces informations.
    Qu’a livré la fille en question comme information ?
    Si elle a donné John Doe, habitant 9999 rue de l’abondance aux iles vierge elle a préservé une partie de son anonymat. Et, partant, il faut descendre d’un niveau dans la pile d’informations afin de tenter de trouver son identité, en l’occurrence, son adresse IP.

    Si elle a donné ses vraies coordonnées (car elle compte bien utiliser son blog pour causer vrai) et bien tant pis pour elle. Faut assumer ma grosse.
    Comme dans la vraie vie : quand on défile (non masqué), quand on castagne en pleine rue, faut assumer.

    Revenons-en à l’adresse IP. Si l’accusée en question se connecte depuis chez elle, l’hébergeur de services, “injonctionné” va livré cette information. Mais il faudra une autre injonction auprès du fournisseur afin de découvrir l’identité.
    Ca en fait 2 !

    Si la fille en question s’est connecté depuis un cybercafé, un troisème larron rentre dans la boucle, le café ! Ca commence à faire pas mal d’injonctions.

    Si la fille a causé au travers du réseau TOR, ça implique des entreprises, des particuliers répartis sur la planète entière, ça commence à faire très très lourd pour retrouver quelqu’un. Faut vraiment que ça vaille le coup genre atteinte à la sécurité d’un GROS état.

    Enfin, si elle s’est connecté en sans-fil, dans un macdo (ou un café quelconque), en modifiant son adresse mac et en utilisant un compte jetable ainsi que masquée de manière que les caméras de surveillance ne puissent l’identifier ou encore sans avoir l’air de toucher à quoi que ce soit (ordinateur dans la poche programmé pour balancer des insanités).

    Là quelle que soit la puissance d’investigation … c’est peine perdue pour la retrouver.

    L’anonymat existe bel et bien sur Internet. Des milliers de gens en bénéficient tous les jours à commencer par les spammeurs.

    Faut simplement un peu de moyens (financiers et temporels) voilà tout.
    db

  16. intéressant.

    Mais cela appelle une remarque qui me semble importante

    Google a répondu à une demande de la justice américaine. Donc de son pays. Qu’en serait il face à la justice française ? Je pense que, tant qu’il n’y a pas “crime” – au sens juridique du terme – il est peu probable qu’un pays étranger obtienne des informations sur un blogueur. (A propos, il semble qu’il n’y avait pas que de la diffamation sur le blog, mais également des menaces de mort, ce qui justifierai l’intervention de la justice).

    Accessoirement, on peut aussi utiliser les proxy pour bloguer anonymement. C’est souvent plus facile que de chercher une connexion wifi dans le quartier.

    Mais il faut faire très attention. A tout. Et par exemple, si vous publiez une photo prise avec votre appareil photo, on peut retrouver beaucoup d’informations dans les données exif. De la même façon, beaucoup de fichiers incorporent des données du logiciel ayant servi à leur création, et par exemple le nom ayant servi à l’enregistrement, etc.

    Pour bloguer anonymement, le plus dur n’est pas de cacher son adresse IP, mais d’effacer toutes les autres traces.

  17. A mon avis les insultes “propos vulgaires ou offensants” sont dans les CGU de blogger donc pas d’anonymat en cas de plainte, non ?
    Gael

  18. @Eric : Ha ben non tu vois j’avais même pas fait gaffe à la balise Title ! C’est encore pire et conforte encore plus mes propos. ^_^

  19. Google se plie aux injonctions de la justice même en France : sur réquisition du procureur, on peut même obtenir tous les logs et informations sur un compte Gmail.
    Internet est un lieu où il faut assumer !
    Hélas, il est (pour combien de temps) encore facile de diffamer sans se dévoiler, mais comme le dit Frédéric : Internet doit permettre la liberté d’expression non pas la diffamation.
    “L’anonymat confortable” doit céder face à la responsabilité éditoriale !
    @jcfrog : très explicite le diagramme, merci !

  20. apparament certains n’ont pas froid aux yeux !! l’anonymat n’est pas un du ! lorsque l’on profère des injures à caractère diffamatoire (même si ce terme devient de plus en plus biaisé) je considère que l’on ne peut plus se cacher derrière cette anonymat pour éviter les problèmes .

    être anonyme est une chose , s’en servir pour faire tout et n’importe quoi c’en est une autre

    la libertée d’expression est une bonne metaphore de cette situation , on a le droit de s’exprimer librement mais à la seconde ou l’on transgresse la loi en s’exprimant , cette liberté d’expression s’arrete et l’on est succeptible d’être poursuivi.

    C’est la même chose avec l’anonymat

  21. @Gourmet: merci d’avoir, sur l’anonymat, donné les précisions dont j’avais cru bon de me passer. Mais finalement, quand on parle d’anonymat (même aux “masses” 🙂 geeks ou digital natives), ça vaut vraiment la peine d’être précis.

    @Eric : je ne parlais pas de Cybercafé. Ça existe encore ailleurs qu’en Asie? Je parlais du fait qu’en ouvrant son portable, en ville ou campagne (peut-être plus en Belgique qu’en France, ok ok), on trouve sans problème du réseau sans fil non sécurisé. Exemple au hasard… chez moi, à la campagne, dans une impasse, entre une ferme et un cimetière…

  22. @kaa : vous avez de la chance de trouver des réseaux Wifi ouverts, moi ça ne m’arrive jamais, faut tjs raquer ou utiliser son ID FreeWifi ou Orange :-/

  23. Eric. Est-ce parce qu’il s’agit de deux femmes que tu parles de querelles de harpies, alors qu’il s’agit davantage d’un harcèlement ? La personne en question était certes connue… mais connue comme une fan qui se pointait partout où la “star” était. Attendant devant son resto, la suivant en voiture, etc. Ce n’est pas deux amies qui s’engueulent sur Twitter. Elle a retiré sa plainte car elle a pitié, pas parce qu’elle l’apprécie.

  24. @Sébastien : “Est-ce parce qu’il s’agit de deux femmes que tu parles de querelles de harpies” ?
    Je l’attendais celle-là, au moment même ou j’ai tapé ce mot 🙂
    La réponse est oui bien sûr, ça aurait été deux hommes j’aurais trouvé un autre terme, à moins qu’il n’existe un masculin à “harpie” ? 🙂

  25. “Mais je n’ai pas connaissance non plus du fait qu’une quelconque plainte pour diffamation ou injures publiques ait été déposée contre un blogueur par ici.”

    Ça arrive, pourtant, même en France, et sur des blogs hébergés par Google… mais quand il s’agit de violation de vie privée, les gens qui en sont victimes évitent de trop diffuser ce genre d’info 😉

  26. 1. Il n’y a effectivement pas de synonyme masculin à harpie… comme y’en a pas pour d’autres insultes
    2. On parle ici de harcélèment je le répète. Pas d’une vague insulte entre collégiennes.
    3. Parlez de troll ? hum hum …

  27. Quand on a du succès on est aussi la cible de critiques.
    Après il faut assumer cela fait partie du jeu.

    Se protéger derrière le Web, ok c’est pas ferplay, mais bon, est ce que le Web Americain va devenir comme le Web en Chine, ou on traque les anti conformistes…
    Le Web pour moi c’est un espace libre… Les medias sont de plus en plus contrôlés par les gouvernements et même dans nos pays, on voit une certaine censure…

    On condamne les bloggeurs ce geste c’est assez triste.

    Après chose encore plus désolante c’est l’attitude systématique des américains a attaquer en justice pour quoi que ce soit.

    Enfin ce très bon post soulève de nombreuses interrogations je trouve.

  28. D’un côté c’est abusé de la part de Google, mais en même temps si tout le monde pouvait dire n’importe quoi, le net ne sera pas ce qu’il est.

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