Partie le 14 mars, la mission ExoMars devait fournir d’importantes données scientifiques et tout semblait fonctionner à merveille pour la sonde Schiaparelli, jusqu’à il y a quelques heures où toutes les communications se sont interrompues, au moment où l’engin devait toucher le sol martien.
La terre a perdu le contact avec la sonde Schiaparelli lors de son atterrissage sur Mars
Cette mission, née d’une collaboration entre les agences européennes et russes, devait se poser sur la planète rouge le mercredi 19 octobre 2016. A 16 h 30, un radiotélescope situé en Inde était parvenu à observer l’entrée de Schiaparelli dans l’atmosphère martienne à plus de 21 000 km/h, ainsi que le déploiement de son parachute. Les scientifiques célébraient déjà la réussite de la mission, pourtant au moment de toucher le sol à une vitesse indéterminée, les « bip » de la sonde se sont stoppés…
Frédéric Béziat, chef de projet ExoMars chez Thales Alenia Space a indiqué que la sonde « s’est forcément posée sur Mars mais on a perdu son signal ». Andrea Accomazzo, chef des missions du système solaire à l’ESA a également déclaré : « Nous ne sommes pas encore en mesure de déterminer les conditions (…) dans lesquelles l’atterrisseur a touché le sol », soulignant qu’il faut attendre pour savoir « s’il a survécu structurellement ou pas ».
Tout n’est pas perdu, les scientifiques ne perdent pas espoir et de toutes façons, comme le résume le directeur général de l’ESA, Jan Woerner : « cette partie de la mission était un test et le principal est que les données des capteurs lors de la descente ont été récupérées ». En effet, la vraie mission ExoMars sera lancée en 2020 et un robot sillonnera la planète rouge. Ce demi-échec permettra donc d’affiner les paramètres d’atterrissage pour éviter que le Rover ne s’écrase lors du prochain volet de cette passionnante épopée martienne.
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.