Passer au contenu

Muse, le nouvel outil visuel de création web d’Adobe

Adobe Muse est une nouvelle application à destination de tous ceux qui souhaitent créer et publier facilement un petit site web ou une page de présentation sans connaître le moindre début de commencement de balise HTML.

Il n’y a pas que WordPress, Dreamweaver, les éditeurs de code et PHPMySQL dans la vie du webmaster. Comme au bon vieux temps épique des débuts, où les agences de communication print se prenaient subitement pour des agences web et créaient à grands renforts de Frontpage des sites statiques en tableaux ingérables qu’elles vendaient hors de prix à des clients ébahis, puis vite énervés, Adobe (le fournisseur historique des agences en question) semble vouloir nous refaire le coup du WYSIWYG facile.

Mais bon cette fois l’usage et la cible sont clairement identifiés  (sites “vitrine”, landing pages, sites “brochures” etc) et l’outil a de la gueule : Muse, sorti en version bêta cette semaine, est une nouvelle application proposée par Adobe à destination de tous ceux qui souhaitent créer et publier facilement un petit site web ou une page de présentation sans connaître le moindre début de commencement de balise HTML.

Bâti sur Adobe Air  (donc une seule appli pour Mac et PC) et faisant grand usage de HTML5, JavaScript et CSS3, Muse est donc une sorte de “Photoshop du web”, notez les guillemets merci, qui permet de concevoir, dessiner et construire des pages web puis de les assembler pour faire un site. Conçu intégralement sous la forme d’un outil visuel dont la présentation sous la forme d’un plan de travail avec des palettes rappelle fortement qui vous savez, Muse propose un choix et un nombre de fonctionnalités impressionnant, qui permettent à peu près de tout faire sur sa page web, du design aux menus en passant par les galeries de photo, l’intégration d’éléments multimédia (vidéo…), et même le plan du site avec arborescence dynamique.

Paiement par abonnement

Une fois l’installation via Adobe Air terminée (compter environ trois petites minutes en tout), l’application est facile à prendre en main et assez intuitive. Les graphistes allergiques au code mais pour lesquels les outils de création estampillés Adobe n’ont plus de secret seront vite à l’aise dans cet environnement et pourront créer des pages web dans une certaine liberté, sans tenir compte des contraintes liées aux HTML.

Une fois leur réalisation terminée, et après avoir tout vérifié lors des différentes étapes dans le navigateur WebKit intégré à l’application, deux possibilités sont offertes : soit envoyer le site sur un hébergement proposé par Adobe, soit utiliser la fonction d’exportation en HTML qui génère automatiquement les fichiers qui vont bien, à savoir HTML, CSS et JS. Rappelons au passage que les autres outils graphiques d’Adobe, comme Fireworks ou Photoshop, proposent également des fonctionnalités d’export en HTML et CSS, mais moins évolées.

Côté tarifs, Adobe innove en proposant une solution inhabituelle pour cet éditeur : vous ne pouvez pas acquérir le logiciel, mais y souscrire via un abonnement annuel (180 dollars/an) ou mensuel (20 dollars/mois). Adobe ne précise pas si ces tarifs sont multi-poste ou valables pour une machine uniquement.

Muse est pour le moment gratuit et deviendra payant quand il sera publié dans sa version définitive début 2012. En attendant, vous pouvez télécharger Adobe Muse ici.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Par : Opera
22 commentaires
22 commentaires
  1. Je trouve ça pas mal pour les personnes qui ne connaissent vraiment rien en création web. Mais je ne comprend pas a différence avec spip ou joomla (peut être l’abonnement ^^?).

  2. Est ce que ce ne serait pas le retour de l’ancêtre ColdFusion ??… cela y ressemble en tout cas…
    A voir l’intérêt d’un tel outil, mis à part la promotion (encore une fois ?) d’HTML5…

  3. @iphone : si j’ai bien suivi, ce n’est pas un CMS a proprement parlé mais juste un générateur de code. Il n’y a donc pas de gestion de contenu derrière.

    Hormis le côté user-friendly, j’ai l’impression que ça ne fait que reprendre le système des modèles de Dreamweaver non ?

  4. @iPhone : SPIP et Joomla sont des CMS (outils de gestion de contenu) reliés à une base de données, orientés sur le contenu. Muse est un outil de design qui fonctionne sans base de données

  5. J’ai testé et c’est simple et intuitif… Pour ce qui est de la qualité du code et de l’optimisation pour les moteurs de recherche, c’est pas trop ça.

  6. Ca a l’air effectivement très intuitif pour le novice, et ça change surtout des outils actuels. Reste à voir quand même pas mal de choses, notamment si ça peut générer un site SEO-friendly.

    “Le bon vieux temps […] de Frontpage”, ça nous fait pas tout jeune ça !

  7. Je crains que l’innovation ne soit pas tellement au rendez-vous : l’aspect user-friendly on connait déjà, ce qui manquait surtout c’était la qualité du code généré, mais à priori c’est une fois de plus pas gagné de ce côté là..

  8. Pour répondre à @enceinte pc, la Faq répond à la question de l’optimisation SEO d’un site réalisé avec Muse. Il est précisé que Muse est conçu pour générer du Friendly Code, avec possibilité d’ajouter des Meta Tag, structurer son texte (balise H1, H2), ajouter des titres aux images etc…

    voir la question “Does Muse support Search Engine Optimization?”

  9. Ça peut être sympa pour créer un site photo par exemple (oui, j’y songe). Mais est-ce vraiment intuitif pour quelqu’un qui n’y connait rien du tout en matière de création de site ?

  10. la FAQ… justement il faut la lire pour bien comprendre où sont les menottes. Même si tu héberges ton site, il faut être abonné (20€/mois) pour faire des modifs sur ton site. Ce modèle économique, n’est pas friendly je trouve. Surtout pour faire des petits sites vitrine statiques? Si encore c’était magique et que l’on puisse créer des templates facilement pour nos CMS open source préférés je me laisserai peut être séduire mais là l’arnaque est trop grosse. Plein d’agences de com ou de graphistes free vont tomber dans le panneau et nous (les développeurs/intégrateurs) on viendra nous voir pour faire évoluer ou réparer… et comme quand on t’envoie un fichier word tu sera obliger de payer pour travailler… .

  11. Ouais ça a l’air vraiment sympa il faudra que je teste… Par contre le système d’abonnement ne me plait pas non plus j’espère que ce n’est pas un premier test pour lancer a terme tous leur logiciel comme ça.

  12. Ils me font rire les mecs avec leur qualité de code. Pour un petit site genre plaquette de présentation, un tel outil est largement suffisant dans de très nombreux cas. Et là qualité de code pour un site de 5 pages avec une charte graphique lambda, on s’en balance un peu.

    Et pour les sites plus élaborés, il est évident qu’on ne va pas se servir de ce genre d’outil.

    C’est toujours la vieille peur des web développeurs de se faire concurrencer par des newbies qui rendrait leurs compétences obsolètes, qui leur piqueraient des parts de marché et qui tireraient les salaires vers le bas.

    Autre outil qui commence à provoquer des frissons chez les développeurs web : Adobe Edge. Mon Dieu, les centaines d’heures passées à se former à javascript, au DOM, aux CSS, etc… (et à dénigrer Flash… 🙂 ), rendues en grande partie obsolètes par cet outil. Gulp… D’où là aussi les premières attaques sur la qualité du code généré, le fait que ce soit pour les minables newbies, etc…

    Il y a un corporatisme chez les développeurs web qui est assez hallucinant.

  13. adobe ne s’arrête jamais dans l’innovation et je trouve que le concept pour une certaine clientèle est pas mal du tout.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *