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NFC : l’avenir est au sans contact mais il faudra patienter

Une table ronde sur la technologie NFC qui s’est déroulée mercredi dernier chez BlackBerry. Au travers un panel d’acteurs du sans contact, plusieurs cas d’utilisation ont été évoqués.

Avec quelques journalistes, j’ai eu l’occasion d’assister mercredi dernier à une table ronde sur le NFC organisée par BlackBerry.

Pour l’occasion, un panel d’acteurs du sans contact qui s’impliquent dans différents secteurs a été composé (tels que les aéroports, les transports en commun, les services à la personne ou le tourisme).

Christophe Lefort, directeur général de RIM France, à cette table ronde

BlackBerry a profité de cette table ronde pour rappeler qu’ils sont convaincus de l’usage du NFC en France puisqu’ils commercialisent déjà 4 téléphones avec la technologie NFC sur le marché français, marque de leur conviction dans cette technologie. Au premier trimestre 2012, plus d’un téléphone NFC vendu sur deux est un BlackBerry selon l’institut d’études GfK.

Des cas d’utilisation du NFC

L’aéroport de Toulouse-Blagnac va d’ailleurs tenter une expérimentation du NFC cet été en proposant un usage concret. Avec RIM et Orange, l’aéroport va proposer un service inédit à 50 voyageurs équipés de BlackBerry, ces derniers pourront accéder au parking, accélérer les formalités et profiter du salon Premium avant d’embarquer simplement en présentant leur téléphone devant une borne.

De son côté, la ville de Bordeaux propose aussi une gamme de services avec le NFC, notamment une carte de la ville et une carte de transport sans contact. Cette dernière n’est malheureusement pas intégrée directement dans les mobiles car il faudra encore adapter tous les validateurs dans les transports en commun.

Autre cas d’utilisation : FidMe regroupant toutes ses cartes de fidélité dans son smartphone, qui possède 1.2 million utilisateurs, a annoncé le lancement d’une version BlackBerry utilisant la technologie NFC.

Encore peu d’usages concrets pour le moment…

Le sans contact au niveau mondial représente 30 millions de téléphones en 2011 et pourrait en représenter 100 millions en 2012, cette croissance exponentielle est prometteuse même si la technologie reste abstraite vu le faible nombre d’applications qui l’utilisent.

Je pense que pour le sans contact devienne accessible au plus grand nombre et notamment au grand public, il faudra que davantage de téléphones soient équipés de cette technologie et que les applications l’utilisant soient beaucoup plus nombreuses.

Il faudra sans doute plusieurs années pour que l’on puisse utiliser son smartphone pour prendre l’avion, utiliser les transports en commun… Pour ce dernier exemple, il faut en plus mettre aux normes tous les validateurs dans les stations de métro, bus et tramways. Par conséquent cela ne se fera pas d’un simple claquement de doigts.

Sans oublier l’aspect sécurité qu’il ne faut pas négliger, surtout quand nos cartes bancaires et autres données personnelles seront rassemblées sur nos smartphones.

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10 commentaires
10 commentaires
  1. Il y a un TRÈS gros intérêt également du côté de l’identification (et authentification bien sûr).
    Ça bouge beaucoup du côté US sur ce chapitre et bien moins de ce côté-ci de l’Atlantique.
    Dommage que l’article n’évoque pas le conflit sous-jacent dans ce cas de figure.
    En effet, le NFC peut reposer sur un simple fichier déposé sur le SSD du mobile.
    Mais pour tout ce qui est paiement les banques ne s’en satisfont pas et réclament un supplément de sécurité (ok, ça fait rire quand on sait ce que l’on sait mais ce n’est pas le sujet).
    Partant, le fichier NDEF ou la communication P2P établit en NFC repose sur l’utilisation de la carte SIM vue alors comme un Secure Element.
    Ce qui implique des accords entre les opérateurs de téléphonie mobile (qui maîtrisent la carte SIM) et les banques et autres intermédiaires monétiques afin que les premiers octroient un “espace locatif” (un secured domain en fait) au sein de la SIM.
    Et comment fait une entreprise qui désire utiliser le mobile comme badge de contrôle d’accès ?
    Elle n’a pas le choix, elle n’aura jamais gain de cause avec un opérateur de téléphonie mobile.
    Si une entreprise veut utiliser le NFC (NDEF ou P2P) pour de la gestion d’identité (contrôle d’accès) soit elle dépose ses fichiers sur le SSD du mobile et se contente alors du niveau de sécurité proposé par le constructeur dudit mobile soit elle utilise un Secure Element sous la forme non d’une SIM mais d’une carte SD (ou µSD).
    Et là c’est un gros enjeux pour les professionnels car le mobile est évidemment amené à remplacer les quantités de badges que l’on trouve dans une entreprise (badge de contrôle d’accès pour le site A, badge pour le site B, badge de cantine, badge de distributeur de boissons, etc).
    Aujourd’hui on peut fédérer tout cela au sein d’une puce MiFare ou, mieux, DEsFire mais c’est du propriétaire et il faut signer un NDA si l’on veut vraiment profiter de ces puces (ou se reposer sur un sous-traitant).
    Avec le NFC c’est la porte ouverte à l’utilisation de logiciels ouverts, open-source et donc la possibiliité de faire soi-même (vital pour les PME).
    Mais pour cela il faut que les téléphones disposent d’un contrôleur (voire de 2 contrôleurs) de SD adapté.
    Et ça ce n’est vraiment pas légion.
    À partir du moment où on dispose de ce type de contrôleur sécurisé il ne faudra que quelques mois pour que se développent de véritables solutions de gestion de l’identité en entreprise.

    Je serais donc curieux de savoir si Blackberry a abordé ce sujet que je considère bien plus crucial que le paiement.

    db

  2. Pour information, à Nice on peut déjà utiliser son téléphone NFC pour voyager dans les Bus et pour la rentrée prochaine, la ville de Caen sera également équipé.
    Donc on est vraiment en plein dedans pas besoin d’attendre plusieurs années.

  3. Pour information, nous développons des street scanning NFC ( Tesco Séoul ) mais également des étiquettes intelligentes pour remplacer les étiquettes de demain en magasin.

    Le but : Créer une interactivité infini avec le consommateur !

    A votre dispo,

    Guillaume,

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