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Pealk, un réel danger pour Linkedin ?

On a beaucoup entendu parler de Pealk récemment, notamment suite à la décision controversée de LinkedIn de leur interdire l’accès à son réseau. Interdiction qui est intervenu après une négociation de 2 mois avec le fameux réseau professionnel qui a finalement estimé que leur application représentait une menace concurrentielle contre leur service. Si vous ne connaissez pas encore Pealk, lisez la suite.

On a beaucoup entendu parler de Pealk récemment, notamment suite à la décision controversée de LinkedIn de leur interdire l’accès à son réseau. Interdiction qui est intervenu après une négociation de deux mois avec le fameux réseau professionnel qui a finalement estimé que leur application représentait une menace concurrentielle contre leur service. Si vous ne connaissez pas encore Pealk, lisez la suite.

Pealk a développé une application web qui permet de trouver et contacter facilement des professionnels sur LinkedIn. Pour ceux qui « chassent » sur le web (recruteurs, mais aussi commerciaux, professionnels du marketing B2B, ou business developers), l’application Pealk est un moyen efficace d’exploiter la puissance de LinkedIn dont la valeur n’est plus à démontrée, avec des fonctionnalités qui améliorent grandement la productivité.

LinkedIn ne propose pas de logiciel efficace pour exploiter sa base de profils même si le refus de Pealk pourrait être le signe d’un nouveau service proposé par l’entreprise américaine. Les comptes Premium de LinkedIn, par exemple, offrent aux utilisateurs un plus grand accès aux données, mais à travers la même interface que celle d’un utilisateur normal. L’idée de Pealk, c’est que pour valoriser la mine d’or que constitue les quelques 160 millions de membres présents sur Linkedin, il faut un outil efficace et dédié qui soit optimisé pour le travail de chasse.

Pealk, c’était donc une application web (en mode SaaS), qui proposait 3 espaces de travail correspondant au workflow de chasse :

  • “Rechercher”, qui vous permet de chercher des professionnels selon pas mal de critères, parcourir plus facilement les résultats, les organiser en dossiers, etc.
  • “Contacter”, pour écrire facilement aux professionnels avec des messages personnalisés.
  • “Suivre”, avec un tableau de bord donnant des « analytics » sur son travail, ainsi qu’un mini CRM pour suivre vos interactions.

La start-up, qui a lancé son application mi-avril, a rencontré un très fort succès dans le monde, avec près de trois mille utilisateurs réunis en 2 mois, et des reviews très flatteuses de la part de nombreux experts.

Heureusement, Pealk a d’autres projets, et souhaite développer de nouveaux outils de productivité sur d’autres moteurs de recherches. Espérons que, de son côté, LinkedIn saura clarifier sa position par rapport à son écosystème pour accompagner l’innovation externe, et souhaitons bonne chance à Pealk pour la suite !

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LinkedIn
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Par : LinkedIn
4.1 / 5
2,8 M avis
14 commentaires
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  1. LinkedIn réalisant son chiffre d’affaires sur la base des recrutements (+bouton apply with linkedin) et aussi des “inmails” qu’il restreint (à la fois pour des raisons de préservation du spam et de monétisation), cela me semble logique qu’un service qui vient en OTT (over the top) sur LinkedIn pour proposer une fonction similaire soit bloqué.

    Je ne suis d’ailleurs pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle “LinkedIn ne propose pas de logiciel efficace pour exploiter sa base de profils”. LinkedIn est au contraire une superbe application de networking, qui respecte ses utilisateurs et où 80% d’entre eux vont pour le contenu et les relations entre membres basées sur le respect et la compétence.

    Je vous invite à ce sujet à lire http://wp.me/pfXk-Br .

    Ceci est à mon avis bien différent de refus de partages entre applications complémentaires comme Twitter : http://wp.me/pmy5-1Ih

  2. Je pensais que l’article répondrait à la question posée dans le titre. Ou au moins l’évoquerait …

    Et sinon ” n’est plus à démontrée” -> démontrer

  3. Linkedin est en pleine refonte. La nouvelle interface est déployée lentement mais sûrement, pour moderniser le site et éviter une fuite des professionnels. Facebook pourrait lancer un service concurrent, Pealk vient chasser sur ses terres… Bref, le réseau social professionnel doit faire face à pas mal d’attaques en ce moment. Pas étonnant que ses réactions soient si épidermiques !

  4. Le refus de LinkedIn peut déjà montrer que Pealk était un danger (ou dévoiler un futur développement de son service, qui n’était apparemment pas envisagé par le passé), en tout cas la fermeture du réseau aux APIs (dont Pealk devait être la première) n’est pas forcément une bonne nouvelle, l’avenir nous le dira!

    Et merci pour la coquille 😉

  5. Bref cette application faisait le boulot que devrait faire Linkedin. Dommage pour les utilisateurs de Linkedin en espérant que la société réagisse … Elle aurait pu les racheter 🙂

  6. @Yann ca se voit que vous ne passez pas des heures chaque jour sur Linkedin pour trouver des profils intéressants! 🙂

    J’ai utilisé Pealk quelques semaines avant la coupure, et le défilement de profils ou les ‘analytics’ qu’ils proposent font vraiment la différence par rapport aux différents logiciels de Linkedin…

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