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Piratage : Linux s’invite sur la Nintendo Switch

Grâce (ou à cause ?) d’un bug impossible à patcher, il est désormais possible d’installer Linux sur la Switch. Nintendo va pouvoir constater en direct les bidouillages et les jeux piratés s’installer progressivement sur sa console.

On le sentait venir. Depuis la découverte de la faille sur la puce Nvidia Tegra X1, présente sur la console Switch, ce n’était plus qu’une question de temps. Les hackers de l’équipe failOverflow l’ont donc revendiqué sur Twitter. Ils ont pu installer le système d’exploitation GNU / Linux sur la console de Nintendo.

Des hackers parviennent à installer Linux sur la Switch

Qu’est-ce que cela implique concrètement ? Il s’agit d’une première étape indispensable pour un piratage massif de la console. Selon les estimations, elle devrait désormais être complètement ouverte aux quatre vents d’ici l’été. N’importe quel utilisateur pourra y installer des ROMS piratés.

Le plus rageant pour Nintendo, vient sans doute du fait qu’il s’agit d’un problème matériel. Plus précisément, le Tegra X1, la puce ARM tout-en-un (SoC, Silicon on a Chip) qui contenait une faille dans la ROM de démarrage. Or, elle est impossible à corriger sur une Switch déjà produite.

Quelles solutions pour Nintendo ?

Que peut désormais faire Nintendo ? Très peu de choses en réalité. La solution la plus évidente sera sans doute dans un premier temps de bannir de son réseau les consoles piratées. Elles perdront ainsi les avantages des services en ligne de Nintendo. Mais, à terme, le véritable danger repose clairement du côté des jeux piratés. Alors que la Switch est une poule aux œufs d’or pour le constructeur japonais, difficile de penser qu’il va se laisser faire sans réagir.

La solution résidera sans doute dans des mises à jour avec des barrières qui pourraient être mises en place, mais bien souvent, les pirates conservent un temps d’avance dans ce genre de compétition. Nintendo va aussi devoir travailler à une modification de la ROM avec Nvidia pour les prochaines machines. Puis l’installer, la teste et enfin l’envoyer en production. Ce sont au moins plusieurs mois qui s’annoncent compliqués pour l’entreprise japonaise.

Source : 1 et 2

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Nintendo Switch
Nintendo Switch
9.7 / 10
NOTE
3 commentaires
3 commentaires
  1. Bonjour,

    Donc pour vous installer linux sur un ordinateur c’est du piratage?

    Si la personne qui a écrit cet article connaissait un minimum le sujet, elle aurait sans doute parlé de phreaking et non de piratage.

    Bidouiller une console que l’on a acheter avec son argent n’a rien d’un crime.

    Par contre utiliser les informations personnelles des utilisateurs à leur insue sur des ordis tournant avec la fenêtre, la marque à la pomme, ou sur face de bouque, sur les petits gazouillis de zozio et sur encore bien d’autres services web, là je m’étonne que l’on n’inonde pas le web d’articles sur le piratage?

    Nintendo, devrait plutôt ouvrir son OS, voir même ses jeux, cela ne l’empêcherait pas de faire du commerce au contraire, et ce ne sont pas les exemples qui manque sur la toile!

    1. Puisque je ne connais pas mon sujet, je vais vous donner l’URL qui vous expliquera ce qu’est le Phreaking, car visiblement vous ne savez pas trop de quoi vous parlez : https://fr.wikipedia.org/wiki/Phreaking … Le phreaking ou piratage téléphonique est un terme décrivant l’activité de personnes étudiant, testant, ou exploitant les systèmes téléphoniques.

      Et oui, je persiste, il s’agit d’un piratage de la Switch… puisque il y a recherche d’une faille, puis exploitation avec comme objectif de permettre de faire tourner un OS tiers et des jeux piratés prochainement

  2. “des ordis tournant avec la fenêtre, la marque à la pomme, ou sur face de bouque, sur les petits gazouillis de zozio”
    On a du gros barbu de compétition là, du genre qui a inventé internet 🙂

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