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Plus de 80 % des enfants inscrits sur les réseaux sociaux mentent sur leur âge

Selon l’Advertising Standards Authority, nos chères têtes blondes s’amusent à mentir sur leur âge et à se grandir sur les réseaux sociaux. Un bon moyen pour tomber sur des publicités destinées à un public majeur.

L’Advertising Standards Authority (Autorité des Normes de la Publicité), une organisation anglaise qui surveille les manières la publicité et les annonceurs, a publié un sondage qui traite des annonces et des jeunes. Dans celui-ci, adressé à des adolescents, l’ASA posait des questions pour voir si les compagnies avaient tendance à suivre le code anglais de la publicité.

Le chiffre clé qui est ressorti de cette étude, c’est que 83 % des enfants qui s’inscrivent sur les réseaux sociaux s’enregistrent avec un âge virtuel. Ainsi, 40 % de ceux-ci déclarent s’être doté d’un âge supérieur à 18 ans. Là où ce petit mensonge pose problème, c’est par rapport aux publicités ciblées (et même parfois mal ciblées). Ainsi les braves gamins qui voulaient se faire plus grands qu’ils ne l’étaient se retrouvent confrontés à des annonces pour de l’alcool, des jeux d’argents ou des services de rencontre.

Durant l’étude, le groupe d’enfants observé a eu le temps de voir 427 publicités pendant leur connexion. Grand champion, grâce à sa popularité : Facebook dont proviennent 385 annonces parmi les 427 observées. Youtube arrive faiblement en seconde place avec 20 publicités. Parmi toutes les annonces vues par les jeunes, 24 d’entre elles étaient inappropriées pour un public mineur (5,6 %).

L’ASA déclare que les réseaux sociaux connaissent parfaitement ce problème de même que les annonceurs. “Nous avons tous besoin de prendre part à cette conversation sur la meilleure façon de fixer des limites a ce monde qui entoure ce  nos enfants” Guy Parker, directeur de l’ASA. L’organisme devrait prendre des mesures qui seront imposées aux annonceurs pour protéger les enfants. Celles-ci s’inspireront des règles déjà établies pour la protection des mineurs sur le Web.

Certes, les enfants peuvent mentir sur leur âge quand ils s’inscrivent sur les réseaux sociaux, mais les premiers contrôleurs devraient bien évidemment être les parents. Ne rejetons pas pleinement la faute sur ces sites qui doivent être en partie surveillés par les parents pour éviter les dérives. Pour ma part je fête mes 73 ans cette année et je ne suis pas submergé par les publicités pour des monte-escaliers…

(source)

Image: ‘Baby Boy Typing
http://www.flickr.com/photos/32833271@N05/8553473662
Found on flickrcc.net

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Par : Google LLC
4.3 / 5
158,3 M avis
6 commentaires
6 commentaires
  1. Intéressant cet article.
    Je pense qu’il ne faut pas non plus mettre la faute uniquement sur les parents, ni uniquement sur les annonceurs ! C’est vrai, c’est un débat sur lequel nous pourrions échanger longuement mais en même temps, les annonceurs pensent à une seule chose : ramasser du fric, alors que les parents pensent à protéger leurs enfants.
    Les parents (normalement constitués) souhaitent protéger leurs enfants de toute image indécente sur le web. Ils ont donc un double rôle à jouer étant de protéger l’enfant mais aussi de lui laisser une certaine liberté alors bon, j’imagine difficilement chaque parent se poster derrière son enfant pour contrôler chaque page de site web qu’il va visiter …
    De l’autre côté, les annonceurs balancent leurs pubs selon certains critères alors si un gamin de 12 ans se fait passer pour un adulte de 25 ans, là effectivement, il risque d’y avoir des dégâts.
    Maintenant, puisque le web est si révolutionnaire, reste à trouver LA solution révolutionnaire pour aiguiser les moyens de contrôle d’identité …

    C’est un sujet délicat et je pense que l’éducation que les parents inculquent à leurs enfants fera le gros du travail, c’est-à-dire savoir protéger l’enfant sans l’espionner 24h/24 en sachant lui expliquer ce qu’il est autorisé à regarder ou non en fonction de son âge. Après, on ne peut rien prendre pour acquis et tout dépendra aussi de l’environnement et des fréquentations de l’enfant.

    Sinon, la solution radicale : ne pas autoriser son enfant à se mettre sur Facebook ou Twitter, surtout quand il n’a que 12 ans …

    Moralité : on ne peut rien contrôler surtout si une question d’argent est dans le tableau.

  2. Personnellement je pense que si autant d’enfants mentent sur leur âge, c’est parce que les réseaux sociaux imposent une interdiction d’inscription aux enfants s’il donnent leur vrai âge. Alors ils se disent plus vieux, puisqu’ils n’ont rien à perdre… Alors que faire pour lutter contre ça? Je pense que ce serait plus aux réseaux sociaux de réagir plutôt qu’aux enfants d’arrêter de mentir, car de toute façon rien ne changera. Je pense qu’il faut que les réseaux sociaux autorisent l’inscription à n’importe quel âge, avec certes des restrictions mais cela évitera à l’enfant de mentir sur son âge, ce qui peut lui causer des problèmes.

  3. Ca me rappelle une autre étude sur l’âge des femmes inscrites sur les sites de rencontres (pour adulte) qui sont âgées de moins de 30 ans et qui en réalité en ont 10 de plus.

  4. 1) c’est l’hypocrisie américaine qui met des règles inapplicables mais qui en cas de problèmes vous les ressort.
    2) c’est mauvais pour les annonceurs qui font de la pub, au final mal ciblée.
    3) les parents n’ont que des mauvais choix, interdire et sembler rétrograde, autoriser avec du contrôle mais c’est pas simple. De plus les 3/4 des parents ne sont pas présent sur FB.

    Nous continuerons longtemps de voir des affaires au 20h.

  5. Nos enfants sont difficiles à surveiller sur le net, il faut avouer que si on est h24 derrière eux on fini par passer pour des bourreaux. Le plus simple est encore de les surveiller de loin, depuis nos propres comptes. Même si la plupart des parents ne sont effectivement pas présents sur ces réseaux, il n’est pas plus prenant des les surveiller de prés que d’avoir à gérer un compte.

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