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Portraits de technomades : Samuel, des langues et des applications iPhone

J’ai rencontré Samuel en Colombie. Il y vit et y travaille depuis la terrasse de son appartement. Un digital nomade qui vit du développement d’applications iPhone pour apprendre les langues !

Cet article fait partie de la série « Technomades » qui dresse le portraits de blogueurs sans frontières qui parcourent le monde et parviennent à concilier leur passion du voyage avec une activité professionnelle, montrant qu’il est possible de l’exercer de n’importe-où grâce à internet.


J’ai rencontré Samuel en Colombie. Il y vit et y travaille depuis la terrasse de son appartement. Un digital nomade qui vit du développement d’applications iPhone pour apprendre les langues !

Bonjour Samuel ! Alors, pourrais-tu te présenter ainsi que ton activité ?

Bonjour, j’ai 29 ans et je suis le créateur de MosaLingua qui édite des applications mobiles (iPhone et bientôt Android) pour apprendre les langues. Je vis en ce moment en Amérique Latine, et je travaille avec plus de six collaborateurs éparpillés géographiquement (France, Canada, USA, Nouvelle-Zélande, Russie, Colombie, etc.). J’ai une formation d’ingénieur en informatique, et j’adore le développement et les nouvelles technos. Malheureusement, je passe de moins en moins de temps à programmer. Mais ce n’est pas si grave, car en contrepartie, j’apprends tous les jours de nouvelles choses sur des sujets très variés.

Comment t’est venue l’envie de te lancer dans cette activité ?

Après mes études en région parisienne, et quelques stages, je me suis dit que les SSII (Société de Services en Informatique) ce n’était pas pour moi. J’ai toujours eu envie de créer quelque chose, c’est pour cela que j’ai ensuite décidé de travailler chez des petits éditeurs de logiciel en mode startup. Pendant plusieurs années, j’ai eu des centaines d’idées de sites ou de logiciel, mais je ne me suis jamais lancé (il faut dire que j’étais content de mon job).
Puis un jour, j’ai rencontré à Lyon un groupe très sympathique de Latino-Américains, dont une belle latina… J’ai eu subitement envie d’apprendre l’espagnol, mais je ne trouvais pas une méthode qui me convenait. J’avais très peu de temps à y consacrer et je gardais d’assez mauvais souvenirs de l’efficacité des cours de langues à l’école.

J’ai passé énormément de temps à chercher et tester les différentes méthodes du marché, mais aucune ne me convenait. Puis j’ai beaucoup lu sur le sujet, et j’ai découvert la méthode de répétition espacée. Cette méthode de mémorisation encore très peu connue est très utilisée par les gens qui apprennent des langues réputées difficiles comme le japonais ou le chinois. Mais bien sûr, cela fonctionne encore mieux sur des langues plus faciles. J’ai été impressionné par l’efficacité de cette méthode. Je l’ai utilisée pour apprendre les bases en espagnol en très peu de temps, puis j’ai fait un voyage en Colombie. À ma grande surprise, j’arrivais à comprendre et me faire comprendre.

Il n’y avait cependant pas de contenu de qualité adapté à cette méthode. Et les logiciels existantes étaient trop compliquées (ex. Anki). Je me suis donc associé avec un professeur d’espagnol pour créer le contenu et j’ai développé une première application iPhone. Elle a très bien marché, donc nous avons rapidement créé d’autres applications d’autres langues (l’anglais, l’italien, le français, et très prochainement l’allemand). MosaLingua est maintenant la première application iPhone payante pour apprendre les langues en France et en Italie et elle est très bien placée dans d’autres pays.

Tu vis en Colombie, à Bucaramanga, comment es-tu venu à t’installer là ?

En fait, ma femme est d’origine colombienne. Cela fait presque un an qu’on est parti de France. Après avoir pas mal voyagé (deux mois au Mexique, puis deux mois à Bogota, puis un retour en France avec un passage par la Belgique et la Roumanie), on a eu envie de se poser quelque temps. En fait, je trouve cela très intéressant de rester pendant une longue durée dans un autre pays. On découvre des choses plus subtiles sur le pays et la culture, on fait des rencontres plus en profondeur.
Et puis il faut avouer que c’est quand même difficile de travailler efficacement lorsque l’on change d’hôtel tous les trois jours…

On s’est installé dans cette ville un peu par hasard. Suite à la visite d’une amie à Bucaramanga, ma femme a eu une proposition pour donner des cours dans une université. On ne sait pas combien de temps on restera ici, mais c’est une ville plutôt paisible et agréable à vivre. En plus, le climat est parfait (environ 25° toute l’année). J’ai été très surpris lorsque j’ai lu un article de ton blog disant que tu étais à Bucaramanga. Il y a très peu de français dans cette ville, mais le hasard a fait qu’on habite juste à côté 😉

Oui en effet ! C’est une ville agréable à vivre au climat parfait, pour moi. On peut dire que tu pratiques au moins ce que tu vends au quotidien. Es-tu un amoureux des langues ?

En fait, je ne suis pas vraiment amoureux des langues en tant que telles. Je ne suis pas un linguiste. Je n’ai jamais vraiment aimé les cours à l’école, et j’avoue que les livres de grammaire m’ennuient à mourir. Je ne suis pas non plus quelqu’un de spécialement doué en langues.

Ce qui me passionne, c’est sont toutes les possibilités qui s’ouvrent lorsque l’on parle une autre langue. La première fois que je suis allé en Amérique latine, à mon grand étonnement, j’ai parlé (ou plutôt baragouiné) pour la première fois en espagnol à ma voisine dans l’avion. J’ai à ce moment ressenti quelque chose d’extraordinaire. Je trouvais cela génial, de pouvoir communiquer dans une langue que je ne connaissais pas du tout il y a quelques mois. Et même après avoir vécu plus de neuf mois en Amérique latine, cela me fait toujours autant plaisir de discuter en espagnol ou en anglais lorsque je rencontre des anglophones.

Je suis aussi passionné par tout ce qui est techniques d’apprentissage en général, et tous les raccourcis qui permettent d’arriver à son but beaucoup plus rapidement. Par exemple, lorsque j’ai appris l’espagnol, j’ai passé très peu de temps à l’apprendre réellement (peut-être 10min par jours maximum pendant deux mois). En fait, j’ai passé beaucoup plus de temps à lire des livres sur la pédagogie, des témoignages de polyglottes, ou des recherches scientifiques sur la mémoire ou la neurologie. Il y a une citation de Abraham Lincoln que j’aime beaucoup «Que l’on me donne six heures pour couper un arbre, j’en passerai quatre à préparer ma hache.»

Ce que je sais aussi, c’est que l’éducation, comme beaucoup d’autres secteurs, est en train d’être bouleversée. L’éducation traditionnelle est un peu dépassée par les nouvelles technologies, et n’est plus vraiment adaptée à la génération Y. Il y a donc énormément de choses à inventer, à créer. C’est aussi cela qui me passionne.

Pourquoi avoir visé le marché des applications iPhone ?

Je pense que les smartphones et autres tablettes sont une avancée extraordinaire dans l’informatique. Cela change beaucoup de choses dans nos rapports à la technologie et à l’information. Je pense qu’Apple a aussi eu le génie de créer un écosystème favorable aussi bien aux développeurs qu’aux utilisateurs. J’aime aussi beaucoup Android , car je suis un geek, et j’aime bien son ouverture (j’utilise aussi beaucoup mon Nexus S). Mais il faut quand même avouer qu’il y a beaucoup plus d’applications de qualité sur iOS. En effet, les utilisateurs d’Apple sont plus enclins à débourser quelques euros pour rémunérer le travail des développeurs (et éventuellement l’équipe qu’il y a derrière).

Cette année, si tout se passe bien, nous allons tout de même sortir une version Android. D’ailleurs, nous recherchons quelqu’un pour nous aider dans ce travail, n’hésitez pas à me contacter…

Cette adaptation ne va pas demander énormément de travail. J’ai fait en effet le parie il y a presque trois ans de baser la majeure partie du code de MosaLingua sur des technos web (JavaScript, HTML5) avec tout de même une base en code natif (phonegap). Je pense que le web et ses standards vont finir par reprendre le dessus pour les mobiles (sauf pour certains types d’applications bien sûr). Je crois très fort à l’ouverture du web. Et puis il faut avouer que cela apporte beaucoup d’avantages (appli multiplateforme, technos connues, facilités de tests, etc.). De nos jours, le choix est beaucoup plus facile, HTML5 est le nouveau buzzword. Les grands acteurs du marché s’y mettent (Microsoft avec Windows 8, Adobe qui abandonne petit à petit Flash au profit d’HTML5, etc.). Il y a énormément d’applis qui sont basées sur HTML5 (ex. l’appli Facebook).

Le domaine des langues est très concurrentiel. Tu me disais que certains acteurs investissent des millions d’euros. Comment arrives-tu à tirer ton épingle du jeu ?

Paradoxalement, je pense que dans notre cas, c’est un avantage de ne pas avoir d’investisseurs derrière nous qui cherchent à tout prix le profit immédiat. J’ai vu ce que cela donnait dans mon ancienne boite… Nous sommes beaucoup plus libres.
Nous concentrons toute notre énergie pour faire des applications de qualités et réellement efficaces. On évite de dépenser dans de la pub, très peu de marketing, mais il y a un effet de bouche à oreille qui marche très bien.
Nous sommes passionnés et nous sommes aussi des utilisateurs de notre application. Cela nous permet d’être proches des utilisateurs. Nous faisons tout notre possible pour les aider réellement dans leur apprentissage. Par exemple, on partage des ressources et des conseils complémentaires à l’application. Tout cela principalement par le biais de notre blog et de notre newsletter.
On évite aussi d’ajouter des fonctionnalités qui font bien dans la description de vente, mais qui sont en fait inutiles, peu efficace, et qui complexifie l’application.

Nous essayons aussi d’avoir un service après-vente irréprochable. Pas de calcul du genre “cet utilisateur nous a rapporté qu’un euro, ce n’est pas rentable de passer du temps à l’aider”.
Et puis il faut dire aussi qu’Apple nous aime bien. On est régulièrement mis en avant par l’équipe d’iTunes (cette année 1ère place catégorie éducation dans le Rewind 2012, et l’année dernière en “Meilleure application de la semaine”). Et on a la chance d’avoir des utilisateurs géniaux et impliqués, et d’être très bien noté sur l’AppStore. Les nombreux commentaires positifs que l’on reçoit chaque jour sont notre principal moteur. C’est vraiment agréable de recevoir des messages de personnes disant qu’ils ont réussi à apprendre ou s’améliorer dans une langue grâce à MosaLingua. On a vraiment l’impression d’être utile. Personnellement, cela me change de mes boulots précédents, où les clients nous contactaient uniquement lorsqu’il y avait un problème ou un bug urgent à réparer.

Le fait de pouvoir travailler et donc vivre de n’importe où était-il ta motivation pour te lancer là-dedans ? Ou est-ce plutôt un heureux « dommage collatéral » ?

Ce n’était pas ma motivation principale, mais il est vrai que j’aime énormément les voyages et la découverte d’autres pays et cultures. J’avais déjà pas mal voyagé, mais quelques semaines dans un pays sont loin d’être suffisantes. J’aime beaucoup la France, et plus je voyage, plus j’aime mon pays. Mais j’aime découvrir d’autres façons de vivre, d’autres cultures et faire de nouvelles rencontres.

C’est en rêvant devant des blogs de “digital nomade” que je me suis rendu compte que ce mode de vie était possible. Par contre, ce genre de blogs parlent souvent de « la semaine de 4h », et de passer le reste du temps sur la plage ou autre. Cela ne m’intéresse pas, mon travail est aussi une passion, on ne compte pas ses heures lorsqu’on est passionné par ce que l’on fait.
Mais, j’ai découvert les bienfaits du style de vie minimaliste qui va avec. Lorsque ses possessions matérielles tiennent dans une valise de 23Kg, on se sent vraiment bien, libéré de beaucoup de contraintes insoupçonnées auparavant.

Pour ma part, « la semaine de 4h », c’est avant tout du marketing de base frôlant le mensonge. Sinon, quels sont tes projets pour MosaLingua ?

L’année 2012 va être chargée, on a prévu beaucoup de nouveautés, de nouvelles applications et collaborations…

Comment vois-tu ton avenir ? Et où ?

Je pense que MosaLingua a un très bel avenir devant lui. On a des idées pour de nombreuses années.
Pour ce qui est du lieu, j’ai encore envie de profiter quelque temps de ce style de vie semi-nomade.  Notre prochain lieu dépendra surtout du travail de mon épouse qui ne travaille pas sur internet. Mais on sait qu’on va vouloir se poser un jour et construire quelque chose… Par contre, le choix du lieu va être difficile. Lorsqu’on est marié à une étrangère, la question du lieu où s’installer est toujours délicate. En France, en Amérique latine ? Ou dans un pays neutre ? On verra bien en temps voulu…

Un dernier mot ?

Merci Fabrice, je suis content qu’on soit voisins. J’aime nos discussions jusqu’à très tard sur des terrasses de café. Et merci à Éric (un compatriote lyonnais) pour ton blog que je lis depuis des siècles (en temps internet bien sûr).

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Par : Opera
22 commentaires
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  1. C’est toujours sympa de voir des gens qui arrivent à sortir de la rat race, merci Fabrice pour l’article.

    Quant à la fameuse semaine de 4 heures, je pense que bosser 4 heures par semaine et passer le reste du temps à glander, c’est pas du tout un idéal. Au bout de quelques semaines à glander sur une plage on pète un câble.

    L’idéal c’est d’aimer ce qu’on fait.

  2. Très sympa cet article, ça donne envie de découvrir cette méthode d’apprentissage, par contre je n’ai pas d’iphone, je vais chercher l’équivalent en ligne!

  3. Tout d’abord merci à Presse-Citron pour cette série d’articles sur les technomades. Vu que ce n’est pas forcément les blogs que je lis le plus souvent, ça fait du bien de sortir de l’ordinaire.

    Ensuite, pour ce qui des applications de langue, je ne m’étais jamais posé la question de savoir ce qui existe, résultat après cette lecture, je vais tester sur l’application anglais (après une semaine à Londres cet été, je me suis rendu compte du drame français en matière de langues étrangères).

  4. Le problème de ces applications c’est qu’il faut vraiment qu’elles soient intuitives et complètes car pour apprendre une langue seul devant un téléphone il faut être motivé.
    Je me vois bien l’utiliser 2 semaines et après plus rien…

  5. @Julien : attention, il ne faut surtout pas dire “rat race” devant Fabrice, il n’aime pas ce mot, et il a raison. Ce n’est pas parce qu’on est salarié qu’on ne peut pas avoir une vie épanouie. La vie de salarié a aussi ses avantages.

    @Joel très jolies photos. A priori ca donne envie, mais quand il parle de températures à -40°… Brrr

    @Peschisolido : en général avec le niveau scolaire on a de bonne bases, mais ce qu’il manque, c’est la pratique de l’oral et d’apprendre la prononciation des mots. Ce n’est pas très long à apprendre mais cela change tout.

  6. Je suis Samuel depuis longtemps et j’ai appris l’espagnol grâce à son application. Pour la finir, il faut y aller mais ça se fait naturellement. La méthode est super pratique avec un savoureux mélange du système SRS et de la loi de Pareto 😉

    Romain

  7. @Sam
    ah, ah:-) J’ai failli sortir mon couplet sur la rat race, mais j’ai eu la flemme ce matin, cela doit être le tennis;-)

  8. @Sam: Nous sommes tout à fait d’accord. Ce que je reproche à l’enseignement (surtout au collège lycée, je n’ai pas de critique à faire sur ce que j’ai eu par la suite) c’est de vouloir apprendre trop de choses “inutiles”
    . On a pas besoin de connaître TOUS les verbes irréguliers à tous les temps, par contre être sûr de maîtriser (et pratiquer un peu si possible dans une classe de 35) les bases qui permettent de se retrouver dans un pays étranger et de comprendre et se faire comprendre me semble nettement plus important. D’autant que je suis d’accord, ça ne demande pas beaucoup de temps (c’est juste dommage de l’avoir perdu pour des connaissances que j’ai oublié de toute façon).

    PS: une idée de date de dispo pour la version allemand, j’en aurais une (très) grande utilité!

  9. @Peschisolido tout à fait d’accord. J’en ai déjà pas mal parlé dans le blog de Mosa. À l’école, on apprend trop de grammaire et on ne pratique pas assez. Alors que c’est si simple d’apprendre le vocabulaire le plus utile pour communiquer rapidement. Une fois que l’on commence à pratiquer, la motivation pour s’améliorer vient toute seule.
    Pour la version Allemande, je n’aime pas donner de dates, mais ca vient 😉

    Au fait pour @Samuel : il est possible d’utiliser une méthode SRS sur son ordi. Il y a Anki (un concurrent 😉 qui est très bien. Par contre, il vaut mieux créer ses propres cartes… Un jour, je proposerai une version de MosaLingua sur le web.

  10. @Peschisolido oui, j’en ai pas mal parlé dans le blog de Mosa. On fait trop de grammaire à l’école, alors qu’on devrait se concentrer d’abord sur le plus utile pour commencer à pratiquer (les 20% qui servent dans 80% des cas). Grâce aux résultats rapides, la motivation vient toute seule pour s’améliorer..

    Pour la version Allemande, je ne donne jamais de date, mais je pense que cela sortira ds qq mois.

  11. Très bon article et pour et pour ce qui est de l’enseignement de l’anglais a l’école je trouve qu’il est vraiment trop basique. On apprend souvent des choses inutiles ou pas appropriées, et on a pas trop l’occasion de participer en cours.
    De plus, c’est pas 2h30 d’anglais pas semaine qui vont nous faire progresser (moi j’ai 4h30 par semaine grace a la section anglais européenne) mai c’est toujours inssuffisant. Dans tous les pays d’Europe (surout de l’Est) les gens a 20 ans parlent leur langue maternelle et l’anglais courrement. Grace a l’application MosaLingua j’ai vraiment progresser et je me suis demarquer par rapport a la classe en terme de vocabulaire et de tournures de phrases surtout (en effet, le fait de faire apprendre des phrases de temps en temps et pas seulement que des mots un par un joue un role). Pendant les vacances de Noel je suis allé 1 semaine a Londres et j’ai eut la même sensation que Sam, l’étonnement et la joie de se faire comprendre (je suis pas un grand parleur d’habitude mais en anglais j’aime tellement ca que je parle sans arret 😉 )
    Enfin bref, mon commentaire etant plus long que l’article je vais m’arreter là…
    Contine comme ca Sam.

  12. @Eric de presse-citron : tu n’as pas un problème avec les commentaires ? Ils n’apparaissent pas tous (mais je les reçois par mail). C’est pour cela que j’ai envoyé 2 commentaires identiques. Un problème de config de cache ? Ou tu valides manuellement les commentaires ?

    @Louis et @Romain : ça fait plaisir de lire des témoignages d’utilisateurs de Mosa.

    @Oliver : Tu soulignes un point important. La motivation est le critère le plus important pour la réussite dans l’apprentissage des langues. En général, il n’y a pas de gens “doués” en langues, mais des gens motivés.
    Pour que les gens restent motivés sur MosaLingua on fait apprendre les éléments les plus utiles en premiers pour faire rapidement des progrès. C’est bien connu, on est plus motivé lorsque l’on progresse rapidement. Et on donne des conseils pour pratiquer en dehors de l’application avec des activités sympa (films, séries, échange avec des correspondants, jeux, etc.).

  13. De Louis :”… pour ce qui est de l’enseignement de l’anglais a l’école je trouve qu’il est vraiment trop basique”.

    En effet, quand j’y pense +7 ans d’anglais au collège/lycée et pas fichu de le parler couramment… par contre ça n’a pas été du temps perdu car pour apprendre l’informatique où pas mal de balises, de fonctions, de termes, de commande sont en anglais, ces années d’apprentissage même très incomplet, permettent néanmoins de se sentir en terrain familier, l’informatique m’aurait paru plus compliqué si l’environnement linguistique avait été l’allemand par exemple.

  14. Gros fan des articles de la catégorie “portrait de nomade” sur Presse-Citron… 🙂

    Juste une question sur les photos : elles ont été prises où exactement ? Si mes souvenirs sont bons, Bucaramanga n’est pas au bord de l’eau ou je me trompe?

  15. Hehe bien vu Steph ! Fabrice m’a demandé des photos sympa pour illustrer cet article, et je me suis rendu compte que je n’avais pas de photo de Bucaramanga. Parfois, quand on est dans un endroit depuis longtemps, sans y être en tant que touriste, on ne pense pas à prendre de photos. Et puis il faut dire que Bucaramanga est moins sexy que des plages, et puis je ne suis pas photographe.
    Du coup, j’ai pris des photos de la côte Caraïbe de Colombie…

  16. Il n’y a pas de secret vivre tout en voyageant c’est beaucoup de boulot ou énormément de préparation avant de partir
    j’aime le côté sincère de cet article et en plus il donne franchement envie de visiter ce lieu.il y à peut-être des chats?

  17. Bonjour.je n arrive pas a installer mosalingua sur mon samsug galaxi gio.pouvez vous m aider.mosalingua n existe pas en neerlandais.car je voudrais apprendre l anglais et le neerlandais.merci et a bientot.

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