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[Presse-citron prend le volant] Seat Leon ST, une catalane avec une pointe d’accent allemand

Essai en forme de balade de week-end à Barcelone à bord de la nouvelle Seat Leon ST. Techbnologies, aides à la conduite et Premium au prix de l’éco. Reportage.

Chez Presse-citron on aime bien l’automobile.Si vous nous suivez depuis quelques années, vous avez déjà eu l’occasion de découvrir ici quelques sujets, tests et autres reportages auto et moto. Des expériences impressionnantes, dépaysantes, ou tout simplement… ensoleillées.

Bien sûr, ce qui nous intéresse en premier lieu dans l’automobile tourne toujours autour de nos thèmes de prédilection : technologies numériques, interfaces, systèmes intelligents de communication et de sécurité, et équipements “infotainment” embarqués. Des sujets abordés en détail dans le dernier épisode en date de notre série Les Héros du Web.

Ce qui ne nous empêche pas de nous (et de vous) offrir de temps en temps une petite récréation de week-end en mode blog perso à l’ancienne. C’est l’objet de cette balade à Barcelone le week-end dernier à l’invitation de Seat pour la première présentation de la nouvelle Leon ST.

Seat, vous dites ? Ok, certainement pas la première marque qui vient à l’esprit quand on parle automobile et high-tech. Mais c’est justement ce qui aiguise un peu notre curiosité : sachant que le constructeur espagnol (ou Catalan, devrais-je dire) appartient depuis une quinzaine d’années au groupe VAG, qui détient aussi des marques aussi prestigieuses que Audi, Porsche ou Lamborghini (entre autres), il était intéressant de savoir ce qu’apporte cette filiation en termes de technos embarquées et de qualité de fabrication.

Colocataire avec Audi

Premier constat assez révélateur : notre guide lors de la visite des usines Seat de Martorell, dans la grande banlieue de Barcelone, était… allemande. Autre indice germanique : c’est aussi dans la même usine barcelonaise qu’est produit le SUV compact Audi Q3, dont nous avons croisés des bataillons en test et d’autres parqués sur les immenses plateformes de stockage du site de production, en attente d’être livrés à leur futur propriétaire. Nous sommes donc en Espagne, mais l’organisation semble assez germanique dans l’esprit.

Une ambiance que l’on retrouve sans surprise dans la ligne très sage – mais dynamique car assez anguleuse – de la Seat Leon ST, une familiale break qui n’est pas sans rappeler une Audi A4 ou une Volkswagen Golf 7 SW (dont elle partage 55% des pièces) dans ses proportions, et entre autres dans la ligne de ses projecteurs à LEDs avant et celle des feux arrière. Une techno parfaitement maitrisée en pionnier par Audi, dont les dernières dernières versions d’A6 et A8 furent les premières à proposer un éclairage full LED. Un dispositif qui “descend” donc logiquement dans les autres gammes de véhicules. A l’intérieur on retrouve aussi une ambiance bien plus germanique que latine : pas de fioritures, pas de couleurs chatoyantes ou de textures délirantes, mais du noir sérieux voire un brin tristounet.

Cela étant, ce que l’on perd en fantaisie, on le gagne en sérieux et en qualité apparente de fabrication. Même si les matériaux utilisés dans les modèles qui nous ont été prêtés n’évoquaient pas le style “premium” si cher à des marques comme Audi, l’impression de qualité et de robustesse est indéniable : des assemblages sans défaut et une sonorité des divers éléments mobiles (portières, notamment) procurent une indéniable impression de sérieux.

Sage mais nerveuse

Impression qui se confirme à la conduite. Notre modèle d’essai, un deux litres Turbo D de 150 chevaux à boîte mécanique (j’aurais préféré une boîte auto ou robotisée plus conforme à l’esprit de ce genre de voiture) rappelle également Audi dans sa conduite : bonne précision du train avant, douceur des commandes, ergonomie générale (même si ici on ne dispose pas de la molette centrale à tout faire chère au constructeur teuton), freins puissants même d’un simple effleurement de la semelle et son des commandes très probablement travaillé en laboratoire d’acoustique. Côté sensations, j’ai noté un turbo plein de santé et des reprises étonnantes qui peuvent même vous coller au siège quelques secondes. C’est l’incomparable et inimitable effet turbo, cette sensation de décollage vertical alors qu’on a à peine enfoncé la pédale d’accélérateur et que le compte-tours indique tout juste 3000 tours au moment du coup de pied aux fesses. Un réserve de puissance rassurante pour les dépassements sur route, le tout en totale sérénité, renforcée par le silence général de fonctionnement et le filtrage efficace de la voiture (bruits de roulement et bruits mécaniques bien étouffés, amortissement façon coussin d’air).

Bref on est en terrain connu.

Le plein de technologies embarquées

Et côté technologies, aides à la conduite, bref, tout ce qui parle à nos âmes de geeks ? C’est justement sur ces points que se situe l’évolution la plus frappante. Encore récemment réservés à certains véhicules hauts de gamme, ce type d’équipements  s’invite désormais de façon courante sur ce segment de véhicule. Ainsi dans le modèle FR avec les bonnes options, on a droit à un bon inventaire de technologies, issues des dernières innovations du groupe allemand : système Start & Stop ( le moteur se coupe automatiquement quand le véhicule est immobile) qui peut être désactivé, direction assistée progressive, régulateur de vitesseauto-adaptatif ACC (un radar est encastré dans le bouclier avant et la voiture ralentit automatiquement en gardant sa distance avec le véhicule qui vous précède), freinage automatique en ville en cas d’obstacle, le Lane Assist (guidage et correction  de trajectoire en cas de dépassement de ligne blanche. On notera aussi les feux avant adaptatifs, dont le champ d’éclairage varie en fonction de la vitesse et des véhicules croisés, et parmi les options, le système de détection de fatigue qui décèle les signes de somnolence ou encore la suspension intelligente.

Du point de vue multimédia à bord, la console centrale affiche un écran tactile de 5,8 pouces Easy Connect qui permet de gérer de nombreuses fonctions comme le GPS, la radio et la musique, les différents modes de conduite (confort, sport…) et autres options. Il est compatible iPod, USB, carte SD, Bluetooth, CD et dispose d’une prise AUX-IN MP3/MP4 ainsi que du streaming audio. A noter, pour la sécurité : l’ensemble peut être piloté à l’aide de commandes vocales. D’autre part l’écran est muni d’un détecteur de mouvement de proximité qui permet d’afficher des informations complémentaires en approchant simplement la main, sans avoir à chercher dans les boutons tactiles. Enfin, la voiture propose également une aide au stationnement avant et arrière qui fonctionne grâce à quatre capteurs à ultrasons qui mesurent la distance qui sépare votre voiture des obstacles, à l’avant comme à l’arrière. Un signal sonore vous avertit et l’écran affiche le schéma du véhicule sur l’écran média.

Bref, de quoi s’offrir des petits voyages en première classe pour le tarif de la classe éco. Enfin, éco, tout est relatif, puisque les tarifs vont de 19255 € pour la ST à motorisation 1,2 TSI 86 ch en finition Reference à 31290 € quand même pour la version toutes options en finition FR. dotée du moteur 2,0 l TDI 184 ch DSG.


C’était le printemps à Barcelone 🙂

J’aime bien

  • la ligne
  • la finition intérieure
  • les équipements de sécurité et multimédia
  • les options de confort et d’aide à la conduite
  • l’affichage des fonctions en mode “coverflow” sur l’écran tactile
  • le rappel d’affichage des fonctions dans l’écran central du tableau de bord
  • le premium au prix de l’éco

j’aime moins

  • une certaine tristesse dans le design du tableau de bord et du poste de conduite
  • l’interface de l’écran tactile, au design assez pauvre

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