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Quand un phoque permet à la NASA de mieux comprendre les effets du réchauffement climatique

Des éléphants de mer aident l’agence spatiale américaine à avancer dans ses recherches et les résultats sont déjà là.

C’est un employé très motivé mais non diplômé qui tient à faire ses preuves sur le terrain. La NASA recourt actuellement aux services d’un éléphant de mer dans le cadre d’une recherche menée en Antarctique. L’idée est de découvrir comment le courant circumpolaire antarctique transfère de la chaleur.

Pour en savoir plus, un phoque a donc été capturé et il a ensuite commencé ses activités en mai dernier. L’animal a déjà nagé quasiment 5000 km dans des eaux parfois tourmentées et fait jusqu’à 80 plongées chaque jour. L’éléphant de mer est équipé d’un capteur permettant de collecter des données sur la façon dont la chaleur se déplace. Tout cela commence à porter ses fruits si l’on en croit Lia Siegelman, une scientifique qui travaille sur le projet : « La plupart des études de modélisation actuelles indiquent que la chaleur se déplacerait de la surface vers l’intérieur de l’océan, mais avec les nouvelles données d’observation fournies par le phoque, nous avons constaté que ce n’était pas le cas ».

Des avancées en matière de connaissance des effets du réchauffement climatique

Et la chercheuse d’ajouter : « Cela pourrait avoir une implication importante pour notre climat et le rôle de l’océan dans la compensation des effets du réchauffement climatique en absorbant la majeure partie de la chaleur ». Il faudra toutefois compléter ce travail, cette fois durant l’hiver et poursuivre la recherche à d’autres endroits. L’éléphant de mer pourrait donc pourquoi pas reprendre du service, ces derniers vont en effet jusqu’à passer 10 mois de l’année à nager.

Plus récemment d’autres avancées ont été faites en matière de connaissance des effets du réchauffement climatique. Des scientifiques ont en effet relevé que les eaux des glaciers absorbent du dioxyde de carbone. Un véritable choc pour les chercheurs dans la mesure où les observations précédentes menées dans des rivières en zones plus tempérées tendaient à montrer qu’elles libéraient du CO2.

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