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Quand des pompes à insuline connectées sont vulnérables au piratage

La Food and Drug Administration (FDA) tire la sonnette d’alarme. Des pompes à insuline connectées de la marque Medtronic sont potentiellement vulnérables à des cyberattaques. Les modèles MiniMed de la marque sont concernés par ces risques de piratage.

La vulnérabilité des objets connectés au piratage est depuis longtemps un sujet de préoccupation pour les fabricants et les spécialistes en cybersécurité. En 2018, des chercheurs de l’entreprise Kaspersky ont par exemple mené une étude sur un hôpital américain présenté comme « classique ». Leur conclusion était à l’époque sans appel : ils avaient relevé 27 716 vulnérabilités potentielles. Des failles d’autant plus importantes que le danger était immédiat et pouvait porter directement atteinte à la santé des utilisateurs.

Cette fois-ci, c’est au tour de la FDA d’alerter le public sur un problème très concret. En effet, les pompes à insuline connectées de la marque Medtronic sont vulnérables à des cyberattaques et font l’objet de rappels. Il s’agit des modèles MiniMed commercialisés aux États-Unis et dans le reste du monde. 4 000 clients sont notamment concernés uniquement pour le territoire américain.

Des risques de piratage réels pouvant provoquer la mort de l’utilisateur

L’entreprise tient néanmoins à rassurer et précise qu’aucun cas de piratage n’a été décelé à ce jour. C’est évidemment tant mieux, car des personnes mal intentionnées pourraient modifier les paramètres et la quantité d’insuline fournie au malade à l’aide de la pompe. Avec à la clé des conséquences très néfastes pour les patients atteints de diabète pouvant aller de l’hypoglycémie à l’hyperglycémie. Des cas mortels d’acidocétose diabétique pourraient également advenir.

La société invite donc les utilisateurs à contacter leur médecin afin de se procurer un nouvel appareil au plus vite. En attendant, il est suggéré de conserver précieusement son numéro de série et de ne le partager avec quiconque, ne pas se connecter à un logiciel ou matériel tiers et débrancher son périphérique USB lorsque celui-ci n’est pas utilisé.

Des mesures de bon sens essentielles qui devraient permettre d’éviter le pire. Il faudra en tout cas s’habituer à ces risques de cyberattaques. On estime qu’il y aura 20,4 milliards d’appareils connectés en circulation en 2020, soit autant de piratages potentiels qu’il s’agit de contrecarrer.

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Par : Gouvernement français
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