RealT, la plateforme qui réinvente l’immobilier grâce à la blockchain et à la DeFi
RealT est une plateforme qui permet à quiconque d’investir sur le marché résidentiel américain, à partir de 50 US dollars.

L’immobilier est un secteur qui attire de nombreux investisseurs mais qui présente aussi des contraintes et des limites pour le grand public. Comment rendre l’immobilier plus accessible, plus liquide, plus transparent et plus diversifié ? C’est le défi que relève RealT, une société fondée par 2 Canadiens francophones en 2019 et qui propose de “tokeniser” des biens immobiliers et de les vendre sous forme de jetons sur la blockchain.
L’investissement locatif à portée de tous
La tokenisation immobilière consiste à convertir un bien immobilier en un jeton numérique, qui représente une fraction de la propriété et donne droit à percevoir des revenus locatifs proportionnels à la part détenue. La tokenisation s’appuie sur la blockchain, qui permet de créer, d’échanger et de sécuriser des actifs numériques de manière décentralisée et transparente.
Pour l’heure, la loi américaine n’autorise pas de vendre les parts d’un bien immobilier directement sous forme d’un token. Chaque propriété mise en vente a donc sa société avec son propre actionnariat. Les tokens correspondent ainsi aux actions de ces sociétés et ont intrinsèquement une valeur immobilière. RealT nomme à la tête de chaque société un gestionnaire interne de propriété qui peut être changé si la majorité des actionnaires (i.e. les détenteurs de tokens) le souhaite.
Les biens à vendre sur la marketplace RealT, à partir de 50 US dollars © RealT
Pour faciliter l’accès au grand public, RealT a découpé les parts pour qu’elles soient accessibles à tous. L’investissement démarre à partir de seulement 50 US dollars. C’est le cas par exemple sur le dernier immeuble de 35 logements à Détroit proposé par RealT, avec un rendement annoncé autour des 9,80 % par an.
Tous les mois, les actionnaires touchent des dividendes – proportionnellement à leur investissement. Les dividendes correspondent aux loyers payés en US dollars par les locataires desquels ont été déduits les frais de gestion, les potentiels impayés ou les sinistres. RealT met à disposition de ses utilisateurs un système d’assurances pour couvrir ces risques – qui sont classiques du marché immobilier.
Jean-Marc Jacobson, le co-fondateur de la société le rappelle à tous ses utilisateurs : “il n’y a pas d’investissement sans risque”. Les risques à son activité correspondent à ceux du marché immobilier traditionnel et de la gestion locative : impayés, travaux, problèmes de gestion, vacances, liquidité, etc. Le modèle actuel de RealT évite de passer par la case emprunt bancaire, ce qui permet de réduire le risque lié au levier.
Launching tomorrow, May 18, at 7 PM UTC, we're introducing 35 new units at 10410 Cadieux in #Detroit.
Take ownership of a piece of #MotorCity and start your #PassiveIncome journey. Don't miss this opportunity to become a #TokenHolder.https://t.co/5MIPNOQqt7#RealT pic.twitter.com/MeA2C0CGtY
— RealT (@RealTPlatform) May 17, 2023
Le RealToken en collatéral
Auprès de sa communauté active, RealT a décidé de s’ouvrir à la finance décentralisée. En collaboration avec la Gnosis Chain (sidechain Ethereum) et son protocole AAVE, la société permet à la communauté d’utiliser des intégrations en finance décentralisée et la collatéralisation des RealToken directement sur sa plateforme RMM.
La collatéralisation de ces jetons numériques offre un double avantage aux détenteurs : en plus de pouvoir mettre en gage leur RealToken sur la plateforme en échange d’un rendement en stablecoin (USDC), ils continuent de percevoir les revenus passifs directement lié aux investissements immobiliers associés au realToken.
Disclaimer : tout investissement implique un risque et peut aussi bien générer un bénéfice qu’une perte. Les investisseurs doivent tenir compte de leur situation financière et consulter leur(s) conseiller(s) financier(s) afin de comprendre les risques encourus avant de se lancer dans un investissement. Par ailleurs, es performances passées ne constituent aucune indication ou garantie des performances futures, et aucune déclaration n’est faite concernant les performances futures.