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Réseaux sociaux : ce n’est pas la taille qui compte !

L’un des objectifs d’une présence de marque ou d’entreprise sur les Réseaux Sociaux est de se faire connaître et de développer sa notoriété. L’efficacité du marketing traditionnel est liée la taille de l’audience. Il faut toucher un maximum de personnes en un minimum de temps et au meilleur coût. Qu’en est-il du marketing sur les Réseaux Sociaux?

L’un des objectifs d’une présence de marque ou d’entreprise sur les Réseaux Sociaux est de se faire connaître et de développer sa notoriété. L’efficacité du marketing traditionnel est liée la taille de l’audience. Il faut toucher un maximum de personnes en un minimum de temps et au meilleur coût. Qu’en est-il du marketing sur les Réseaux Sociaux ?

Toujours Plus

Dans un premier temps, quand on installe sa marque ou son entreprise sur les réseaux sociaux, en créant des profils, on veut recueillir un maximum de fans ou de followers. C’est une demande assez récurrente chez nos clients, qui ont en point de mire les chiffres affichés par leurs concurrents. Et leur seul objectif devient de faire mieux (c’est à dire d’en avoir plus). C’est très souvent une directive donnée à un Community Manager.

Une question de taille ?

J’ai rédigé il y a quelques jours un article sur les outils gratuits qu’on peut utiliser pour une veille sur les Réseaux Sociaux et un autre sur les outils gratuits qui permettent “d’évaluer” un profil pour détecter les influenceurs. Ce qui est intéressant en utilisant ces outils, c’est qu’on se rend compte que les scores d’autorité ne sont pas liés à la taille de l’audience. On voit par exemple que des comptes ont plus d’autorité que d’autres qui ont pourtant 5 fois plus de followers. Loïc Le Meur le confirme d’ailleurs dans une vidéo récente sur la présence des marques sur les réseaux sociaux.

Certes, voir un compte qui a des dizaines de milliers de followers est impressionnant et peut faire envie. Ce n’est pas pour autant un gage de sérieux, de fiabilité ou de pertinence. Sur le web, qu’il s’agisse de référencement de site ou qu’on se trouve dans l’univers des médias sociaux, la pertinence reste la clé du succès. L’important n’est plus, comme pour les techniques traditionnelles de marketing, de toucher une audience maximale, mais de toucher les bonnes personnes et les influenceurs qui auront un impact réel.

Communautés fermées

C’est pour cette raison par exemple qu’Air France ou les hôtels Intercontinental ont créé des communautés fermées, de moins de 500 membres, pour les clients “VIP” et non des pages Facebook. Ces deux sociétés reconnaissent tirer beaucoup plus de profit et d’enseignement de ces groupes restreints que de pages Facebook avec des milliers de fans.

Mise en pratique

Donc, pour installer votre présence sur les réseaux sociaux, ne vous focalisez pas sur le nombre. Soyez pertinent, apportez de la valeur. Et ayez à l’esprit la recommandation de Seth Godin: “mieux vaut 1000 fans impliqués qu’un million qui s’en fichent”.

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Par : Facebook, Inc.
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13 commentaires
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  1. Tout à fait logique la reflexion sur les communautés fermées. Esprit de “famille” si j’ose dire. Qui plus est, le web est trucable a souhait avec un minimum de connaissance…Afficher des milliers de followers, avoir 500K de lecteurs sur Feeburner du jour au lendemain, etc…Le gens se laissent facilement bernés, et en oublient bien souvent le rapport vendeur/client qui fait partie des préoccupations premières des bonnes entreprises. D’où ces groupes fermés. Moins de monde, plus de cas par cas…et d’intimité.

  2. Au final, c’est un peu l’opposition naturelle marketing de masse/marketing one-to-one appliquée aux réseaux sociaux, non ? L’un permet de toucher “beaucoup”, l’autre permet de toucher “mieux”.

  3. Absolument d’accord avec l’idée générale de cet article, et avec les célèbres propos de Seth Godin.

    La fidélisation d’une clientèle (ou d’un lectorat par exemple) se fait finalement moins sur le nombre que sur l’engagement que l’on suscite. Et sans un ciblage précis, difficile de susciter l’engagement.

    Dans un contexte un tout petit peu différent – mais au final ça se rejoint – je connais des gens qui ont 30.000 abonnés dans leurs mailing-listes, et qui font un chiffre d’affaires proche de 0. Et je connais des gens qui n’ont que quelques centaines d’abonnés, et réalisent avec eux des C.A. très élevés.

  4. J’en discutait l’autre jour avec un autre blogueur. Il y a des outils maintenant qui permettent l’accroissement du nombre de followers de manière “artificiel”. Comme tu le dis Eric, voir tout à coup 2 000 followers sur un blog qui commencent à se faire connaître, c’est à la fois intriguant et intéressant.

    Mais dans ces 2 000, combien sont de réels lecteurs ? Combien sont de potentiels prospects ou acheteurs si l’ont propose des produits à la vente, même virtuels comme des ebooks ou des formations ?

  5. Je n’avais pas conscience de l’intérêt de ces communautés fermées… maintenant ça me parait tellement évident ! la honte ! 🙂

  6. Je suis en phase avec les concepts abordés dans l’article.

    Néanmoins, l’exemple stratégique d’Air France me semble complètement erroné. Ils ont réussi à construire une communauté de plus de 320.000 fans sur leur page Facebook…

  7. Ce que je retiens c’est que les chiffres bruts ne veulent pas dire grand chose. Des indicateurs de performance comme le % d’abonnés qui remplisse un objectif clairement établi est bien plus intéressant.

  8. Cela me rappelle une petite histoire drôle :

    Nous sommes au 17ème siècle : un dominicain et un jésuite sont sur un bateau, de retour de Chine.. Ils discutent :

    – Le dominicain fararonne : “j’ai converti 57000 personnes ce mois-ci”

    – Le jésuite lui répond : c’est bien… mais moi j’ai converti l’empereur !

    F

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