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Ce robot pose puis visse des cloisons (et remplacera les travailleurs du bâtiment)

Au Japon, le robot HRP-5P de l’AISP est un robot humanoïde de construction. Il a vocation à aider les travailleurs du bâtiment, avant d’en remplacer certains pour faire face au futur manque de main-d’œuvre.

Au Japon, les travailleurs du bâtiment sont peut-être sur la sellette. En cause, une innovation de l’Advanced Industrial Science and Technology (AIST), plus exactement un robot humanoïde fait pour la construction.

Pas (encore) rapide, mais efficace

Le robot dénommé HRP-5P, n’a pour le moment pas vocation à remplacer les humains dans les tâches de construction, mais (un peu à l’image du robot hospitalier Moxi) à les assister dans certaines situations : lorsqu’il y a un manque de personnel ou des risques graves. Si son anatomie s’apparente à celle d’un humain, certaines positions sont beaucoup moins réalistes. En cause, le fait que certaines articulations sont plus flexibles que celles du corps humain, lui permettant d’adopter des postures certes insolites, mais très utiles.

Pour fonctionner, le HRP-5P utilise la détection d’environnement, la reconnaissance d’objets, et fait appel à un outil de planification des mouvements. Il peut par exemple porter, installer, et visser des cloisons seul. Pour le moment, ses actions sont lentes et méthodiques : il agit avant tout avec soin et prudence. Ce détail de rapidité d’exécution sera sans doute rapidement corrigé avec le temps et promet au robot un beau potentiel d’utilisation, par exemple pour aider à l’assemblage de bateaux et d’avions.

Les robots comme réponse au vieillissement de la population

Au-delà des facultés et de potentiel du robot, la philosophie du pays derrière le développement de telles machines et intéressante. L’AIST explique que les robots comme le HRP-5P sont destinés à faire face aux « pénuries de main d’œuvre manuelle » qui résultera du vieillissement de la population couplé à la baisse du taux de natalité au Japon. Toujours selon eux, c’est aussi une manière de promettre des emplois moins fatigant et dangereux pour les générations futures.

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6 commentaires
6 commentaires
  1. >> Pour faire face aux « pénuries de main d’œuvre manuelle »

    Ah tiens, les immigrés et les migrants, source inépuisable de main d’oeuvre, c’est encore trop cher pour les patrons ?

  2. Dommage de ne pas remettre dans un contexte japonais où les robots ont une âme et surtout sont des collaborateurs de l’homme, cela fait longtemps qu’au Japons les usines utilisent des Cobots (robots collaboratifs en usine) et que la robotique est une voie de développement pour eux… Alors la notion de remplacement de l’humain histoire de continuer dans le sensationnel, franchement, c’est de trop …

  3. @ Phil et Gary,
    Ca se passe au Japon, il n’y a pas d’immigrés là bas.
    La robotique est évidemment une voie de développement. L’autre est l’immigration, dont on bénéficie immédiatement et paie la facture sociale et économique des décennies plus tard. Le Japon fait tout à l’inverse des “Blancs”…
    Une entreprise marche d’enfer…. il faut l’aider….. une autre fait faillite… on la ferme. Chez nous les blancs, une entreprise qui marche il faut la taxer au maximum et voir si on peut la fermer car elle détruit la concurrence…. au contraire une entreprise qui n’a aucun avenir il faut l’arroser de subventions pour la faire vivre le plus longtemps possible.
    S’il vous plait ne faites pas d’enfants, on en a assez des abrutis comme vous.

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