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Scooplive.com : du téléphone mobile au téléphone rouge

Les anglais avaient Scoopt, lancé l’an dernier (au moment des attentats de Londres – coïncidence ?), voilà Scooplive.com, un site français qui reprend le même principe…

ScoopliveLes anglais avaient Scoopt, lancé l’an dernier (au moment des attentats de Londres – coïncidence ?), voilà Scooplive.com, un site français qui reprend le même principe : Scooplive.com propose aux internautes de se muer en reporters du dimanche. Vous êtes témoin d’un fait divers ou vous prenez une belle vidéo de Paris Hilton en train de se curer le nez à la sortie du Lidl : envoyez le scoop à Scooplive, qui évaluera la valeur marchande de votre indiscrétion et tentera de la vendre à la presse, en vous reversant 85% du prix de vente. Selon l’importance du scoop, vous pourrez même mettre celui-ci aux enchères pour une durée de trente jours, tout en restant propriétaire de votre bien. L’inscription est gratuite : allez, en route pour le Prix Sulitzer Pulitzer.
Vous en pensez quoi vous du paparazzisme journalisme-citoyen ? Ca vous plait où ça vous débecte ?

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Par : Opera
15 commentaires
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  1. Coté financier c’est beau, suivant votre endroit, et la chance que vous avez, cependant il faut encore voir les contrats qu’a Scooplive, car si c’est uniquement avec le journal local de trifoui ca va pas nous faire devenir riche!

    Par contre, le coté negatif c’est une star qui a un accident de moto, hop je sort mon portable, je film la star couchée sur le sol en train de souffrir et paf je me fait 10’000dollars et je ne l’aide pas…

    Y’a le bon et mauvais coté, mais j’avou lire voici tout les lundis!

  2. "je film la star couchée sur le sol en train de souffrir et paf je me fait 10’000dollars et je ne l’aide pas…"
    Moi non seulement je l’aide pas, mais je l’achève comme ça je fais une deuxième photo 😉

  3. C’est vrai aussi que ca peux rapporter un peu plus!

    Un "bon" film a voir sur le sujet c’est paparazzi (pas le francais, l’américain) qui montre "vraiment" le coté fric du genre

  4. Nous arrivons au bout du bout, c’est du grand n’importe quoi.
    On peut dèjà se poser des questions sur l’éthique des Paparazzi mais dans leur cas on peut au moins les mettre face à leur responsabilité. Le pauvre mec près à tout pour se faire du fric est capable de n’importe quoi (cf les gamins qui filment leur pote en train de frapper leur prof ou je ne sais quoi d’autre).
    Il y a des limites à la c…….
    Sur leur site, je ne vois aucune charte, ni règle sur les limites du service.

  5. il lance scoopt en meme temps que les attentats de londres, et scooplive en meme temps que le match (décisif) France-Togo…

    pour la question, Eric, ça me fait gerber. Avant, les stars se méfiaient des paparazzis, maintenant, ells vont devoir se méfier du monde entier…

  6. Je préfère un truc du genre de celui mis en place à Rennes (avec la WebTV locale) où les accrocs scoopeurs citoyens peuvent envoyer un petit reportage vidéo…

    Par contre c’est du bénévolat…

    J’ai un gros soucis avec le "reporter" voyeur et m’interesse très peu à cette presse (je ne lisais que les blagues dans l’ancêtre français des Voici et Gala dont je ne me souviens plus du nom : plus sang bleu que people la cible d’ailleurs à l’époque)

  7. Après avoir lu leurs FAQ et conditions générales, ils refusent le happy slapping et ne font pas que du people. Perso je trouve que c’est une bonne idée : les médias font de l’audience avec des docs amateurs, il est donc normal qu’ils paient pour les obtenir

  8. Les médias font de l’argent sur les documents qu’ils récupèrent auprès de particuliers (Londres, Tsunami…) en augmentant leur audience et le prix de leurs pubs.

    Moi je trouve ça normal que les particuliers récupèrent leur part. Rien n’empèche d’aider également, mais le témoignage pour partager et gagner un peu de blé au passage, je trouve ça plutôt motivant.

    Perso, je suis séduit et prêt à dégainer.

  9. j’ai testé le système…

    L’interface est mal conçue et sûrement difficile à utiliser pour qui n’est pas un(e) spécialiste des agences photo. Leurs choix sont judicieux (ils n’acceptent pas n’importe quoi, loin de là…) et sont très réactifs (on ne laisse pas tomber le photographe en cas de prob technique).

    Mais les scoops sont rares, il ne faut pas se leurer. De fait, cette agence virtuelle sera vite contrainte d’élargir son champ d’action pour survivre… une porte ouverte pour les photographes pro à la recherche d’une agence moins "prout prout" que la grande majorité des agences de presse parisiennes (je ne citerai personne !) et plus proche de la demande des médias nationaux et internationaux en matière de photos d’illustration d’actualité.

    Une création à suivre…

  10. Suite de mon dernier post…

    J’ai oublié de mentionner une question que je me pose.

    Amateurs ou pros, les photographes indépendants sont responsables concernant leurs éventuels "écarts" en matière de droit à l’image. Je n’ai pas noté d’explications particulières à ce propos sur scooplive… Devoir payer 10 000 euros de dommages et intérêts pour un "scoop" people vendu 10 fois moins (tout ça parce que le média diffuseur a refusé, par contrat avec l’agence, de prendre en charge les risques du "droit à l’image")…. Bouhhhh… ça peut faire gros bobo !

    M’enfous… moi je fais gaffe… mais pour les autres, ne vendez rien sans savoir qui est responsable en cas d’éventuel procès relatif au droit à l’image 😉

    Bon scoops !

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