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Se lancer sans attendre dans l’entrepreneuriat

Vous rêvez d’entreprendre, de partir au bout du monde ou d’assumer, enfin, votre projet artistique. Oui mais… vous vous posez des tas de questions : Est-ce le bon moment ? Suis-je suffisamment expérimenté ? Des interrogations qui vous perturbent l’existence. Pour stopper ce syndrome du «oui… mais», Thibaud Clément, jeune entrepreneur, publie « Se lancer Sans attendre», un ouvrage de 187 pages pour positiver et ne plus douter de son potentiel.

Dans un contexte où nous entendons chaque jour que des emplois sont détruits, que la croissance n’est pas au rendez-vous et que l’Europe – donc la France –  est en train de se laisser distancer par d’autres régions du monde, Thibaud juge important de mettre l’accent sur ce que nous pouvons faire pour inverser la tendance. Cela passe évidemment par l’entrepreneuriat, que ce soit en créant des entreprises ou plus largement en prenant des initiatives.

Au fil de l’ouvrage j’ai constaté beaucoup d’humanité dans sa manière de se dévoiler. Il faut dire que Thibaud est un jeune diplômé de 25 ans, qui comme ses lecteurs, avant de passer à l’action, s’est posé des questions. Vivre l’expérience attendue est forcément essentiel avant de prétendre toucher le public souhaité.

De quoi rassurer la nouvelle génération et lui rappeler qu’à son tour elle est en mesure de vivre de belles expériences entrepreneuriales.

Du voyage à l’ouvrage

« Se lancer sans attendre » est le résultat d’un an de travaux destinés à comprendre le monde qui nous entoure afin de se rassurer et de concrétiser un projet dans le e-commerce. En tant qu’étudiant à l’ESC Grenoble, Thibaud a eu l’opportunité en 2010 de partir vivre au Canada, pendant une année, et ainsi d’obtenir un MBA de l’Université d’Ottawa. Dans le cadre de ce programme, il a pris part à un projet de consulting pour la société Shopify, une start-up proposant une solution E-Commerce sous forme de SAAS et permettant à tout un chacun de créer une boutique en ligne en quelques clics. 

Après avoir passé six mois à travailler sur une problématique E-Commerce, il a alors réalisé deux choses :

· d’une part, le commerce en ligne était le domaine dans lequel il voulait opérer, étant à la croisée des chemins entre sa formation en management et son intérêt pour le web ; 

· d’autre part, il n’avait pas suffisamment d’expérience dans le domaine pour créer son entreprise de but en blanc.

C’est ainsi qu’il s’est lancé dans le Projet DODEQA, un tour du monde entrepreneurial de douze mois axé sur l’E-Commerce, qui lui a notamment permis de rédiger des articles pour L’Entreprise (dont cette interview de Seth Godin), de participer à TEDxYouth@Krungthep et de créer Candyscovery, un site de vente de bonbons par abonnement, qu’il vient tout juste de revendre.

De cette expérience est née ce guide, qui n’a nullement l’ambition de former à l’entrepreneuriat, mais plutôt de réveiller l’entrepreneur qui sommeille en chaque lecteur. En effet, le fait d’être entrepreneur est un état d’esprit et ne s’apprend donc pas. Ce n’est ni un métier, ni une catégorie socio-professionnelle ni même un statut juridique, « c’est une attitude, que l’on adopte au quotidien pour relever les défis qui se présentent à nous. Entreprendre, c’est avoir le pouvoir d’influer sur le monde qui nous entoure » explique Thibaud Clément.  

Le jeune entrepreneur n’a pas créé « le nouveau Facebook » et n’a pas « 20 ans d’expérience ». Pour autant, son livre est à recommander à celles et ceux  en mal de prise d’initiative et qui souhaiteraient se rassurer par le biais de témoignages. «Se lancer sans attendre» s’adresse donc principalement aux jeunes avec des idées plein la tête, mais qui se posent des questions sur la manière de les mettre en œuvre. «Je suis moi-même dans la cible du livre et je crois que c’est cela son principal atout » résume l’auteur. 

Vous êtes déjà entrepreneur ? Ce livre vous est également destiné. Sa lecture m’a personnellement encouragé à persévérer et confirme que quelque soit notre profil rien n’arrive par hasard. Ce manuel rappelle aussi qu’entreprendre est d’une richesse incomparable et cela pour trois raisons : 

· Créer quelque chose de nouveau à partir de rien est une opportunité à saisir au moins une fois dans sa vie.

· La démarche intellectuelle de progresser par tâtonnement jusqu’à arriver au produit/service concret qui convient aux “clients”. 

· Le principe de démarrer quelque chose sans y avoir été incité.

Le contenu du livre

Le livre tout entier s’articule autour du constat que notre capacité à entreprendre est cruciale, au point d’être un facteur-clé de succès pour notre génération et celles à venir. 

Mais si entreprendre est nécessaire, cela n’en est pas moins difficile : chaque chapitre a pour objectif de répondre à une difficulté que l’on rencontre lorsque l’on veut se lancer, qu’il s’agisse d’un véritable obstacle ou d’une fausse bonne excuse. 

Ces fausses bonnes excuses sont ce que Thibaud Clément appelle les « oui, mais… », et sont inspirées à la fois de ce qui lui a posé problème ainsi que des questions qui lui ont été posées au cours des trois dernières années.

Par exemple, nous pouvons avoir envie de créer une entreprise « oui, mais ce n’est pas le moment ». Ou nous pouvons avoir envie de monter une association caritative ou un mouvement politique « oui, mais nous ne savons pas comment le financer ». Ou encore, nous pouvons avoir résolu toutes ces problématiques « oui, mais nous ne savons pas comment surmonter nos doutes ». 

Voici autant de questions que notre jeune entrepreneur tente modestement de résoudre, en apportant parfois des réponses conceptuelles et d’autres fois des solutions très pratiques.

En conclusion nous n’avons pas le temps d’attendre que quelqu’un nous donne notre chance, nous devons créer nos propres opportunités. Cela passe par le fait d’entreprendre. De se lancer… sans attendre !

Contrairement aux idées reçues, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour tenter de faire des choses, prendre des initiatives et se lancer. Alors, profitez-en !

Un entrepreneur ne s’arrête jamais

Cela fait maintenant deux ans que Thibaud jongle constamment avec plusieurs activités. C’est ce qui lui plaît et donc ce qu’il souhaite continuer à faire. Il vient par ailleurs de vendre Candyscovery, un site E-Commerce de vente de bonbons par abonnement créé en mars 2012 depuis la Thaïlande au cours du Projet DODEQA.

En parallèle, l’auteur de «Se lancer sans attendre» continue de développer son activité de conseil en E-Commerce et de formation au marketing digital, Astuto. Avec son associée, ils travaillent sur un projet qui devrait voir le jour prochainement et dont nous vous livrerons toutes les informations utiles en temps voulu. 

Enfin, Thibaud projette également de repartir à l’étranger, de manière stable, début 2014, vraisemblablement en Amérique du Nord. Encore une preuve que la France manque d’attractivité pour les entrepreneurs. 

Site des éditions Diateino sur lequel le livre est disponible à la vente : www.diateino.com/selancersansattendre

Page facebook dédiée au livre : www.facebook.com/SeLancerSansAttendre

Blog de Thibaud Clément, pour obtenir du contenu complémentaire : www.thibaudclement.com

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21 commentaires
21 commentaires
  1. Devenir entrepreneur est difficile, il faut se sentir prêt et se savoir soutenu.

    Les guides pour ce faire sont souvent exhaustifs et le contenu laisse à désirer, pour autant, cet article me donne envie de lire ce livre, surtout pour son contenu en E-commerce.

  2. Merci pour cette découverte. J’achète !

    Heureusement on trouve aujourd’hui de plus en plus d’organismes qui aident les entrepreneurs à se lancer, comme par exemple la fondation StartUp Week-end pour ne citer qu’elle.

  3. Moi je dirais… oui foncez… entre 20 et 30 ans foncez, après souvent il y a la vie de famille qui est assez incompatible avec l’entrepreneuriat, et avec l’aventure plus globalement. Si vous n’avez qu’un petit salaire dans votre foyer pour subvenir aux besoins de vos enfants, votre femme, vous-meme et vos emprunts, la prise de risque aventurière est très risquée. Par contre si vous êtes seul ou que votre conjoint peut vous suivre, faites, faites, faites… il n’y a aucun regret après avoir entreprit, d’etre parti a l’etranger, bref de vivre autre chose d’enrichissant. Tout ne va pas être facile, mais ne reflechissez pas… il faut foncer sans se poser de question. Vous desirez rester 1 an en Espagne, au Japon,… ne vous posez pas de questions, allez-y et vous verrez bien sur place.
    Avant qu’il ne soit trop tard, et que vous vous soyez lancer dans l’aventure de la vie de famille, laquelle est très peu compatible avec les autres aventures.

  4. Bonjour à tous,

    bel article, c’est génial que des livres comme ça soient écrits par des Français !

    @JiaJo : peu compatible ne veut pas dire impossible. 🙂

  5. Il y a “se lancer” et “se lancer” …
    Suivant ce que l’on veut faire, on peut se retrouver face à un mur : restrictions juridiques … Ça ne s’invente pas, par exemple par rapport à la cryptographie, suivant le pays et ce que vous voulez mettre/mettez en place, vous êtes dans l’illégalité.
    Se lancer, oui mais pas tête baissé, c’est du vécu.

    Pour se lancer, il faut :
    – choisir le bon pays
    – ai-je déjà mis au point une version ok pour la production ? si c’est le cas, faut passer la 7ème
    – suis-je soutenu par l’équipe, par des amis … ? s’il n’y a pas de soutien extérieur à l’équipe, ça va être difficile
    – ai-je les aides nécessaires pour être conforme aux différentes “règles” par rapport à l’entreprise (audit comptable obligatoire ou non suivant condition, le statut du director (en UK, il est un employé donc soumis au P.A.Y.E.) et bien d’autres) dans le pays choisi ? si ce n’est pas le cas, il faut trouver les bonnes personnes

    Après, il faut se lancer et ne jamais oublié “on apprend de ses erreurs”.

  6. L’entrepreneuriat, ou plus précisément le Web-Entrepreneuriat c’est le nouvel eldorado … ou plutôt le nouvel eldorado pour toutes sortes de “coachs”, “guides”, “marketeurs” ou “conseilleurs” en tout genres qui se proposent de guider, coacher, expliquer tout ce qu’il faut faire ou savoir pour “réussir” en “entreprenant” derrière son clavier, en focalisant généralement sur le coté psycho de l’entrepreneuriat (accomplissement de soi, créer, exister, être “libre” …) en occultant les sujets structurants : l’étude de marché, le produit, la concurrence, la réglementation, la fiscalité …

    Souvent, autant de gens champions du baratin sur facebook, sur Twitter, sur leur blog (sans mentions légales)… mais dont on découvre qu’ils sont au mieux vaguement auto-entrepreneur depuis 6 mois. J’ai personnellement beaucoup de mal avec les gens qui veulent m’expliquer un truc pour lequel ils n’ont aucune compétence avérée (créer une boutique de vente de bonbons sous le régime auto-entrepreneur qui ne permet que 32.000 – 23% de charges = 24.000 euros max. de revenus annuels ne me parait pas être un exemple criant de réussite)

    C’est un fait, l’entrepreneuriat est à la mode. Même Pôle Emploi prône cette solution “créez votre business”. C’est sans doute une réaction à l’oppressante mondialisation et au fait que l’emploi salarié n’a jamais été aussi précaire. C’est assurément une envie de liberté. Mais quelle liberté au final ? La liberté de choisir entre Total et BP ? Entre BNP et LCL ? Entre Free et SFR ? Entre Leclerc et Auchan ? Entre Renault et Audi ? Entre TF1 et Canal + ?

    Ah … la belle liberté ! Alors pour donner un peu d’exotisme, parlons de voyages “Avec mon iPad, je peux gérer ma boutique en ligne depuis Malibu Beach ou un bordel Thailandais”. L’ami Thibaud n’échappe pas au gimmick puisqu’il envisage de s’installer “vraisemblablement en Amérique du Nord”.

    Mais surtout, en gardant sa Carte Vitale, parce que si il a une rage de dent ou des ligaments à se faire reconstruire, le “modèle français” retrouvera toute son attractivité. Faut pas déconner non plus !

  7. Alain > En grande partie d’accord avec toi, sauf peut-etre sur ta notion de la réussite… Je n’estime pas la notion de la réussite à un simple chiffre. Le mec qui est devenu berger et qui possède 100 moutons, ne ne gagne meme pas le smic et pourtant il considère qu’il a réussi sa vie et si il s’en sort bien, et que moi je veuille faire de même il peut me l’expliquer si je veux faire pareil. A contrario, le mec qui gagne 10k€ / mois et qui reste derrière son ordi toute la journée, qui ne voit pas sa famille, lui n’est pas forcément un symbole clinquant de réussite.
    Mais ou sinon, sur le paquet de pshycologue a 2 balles, ou autres il y en a un paquet qui promette de gagner des millions alors que eux sont auto entrepreneurs, tu as envie de leur conseiller de lire leur propre livre.

  8. Bonjour, vous avez des liens d’organismes qui aident à la création d entreprise, a Lille ou Paris, une structure ou un site web général qui présente les différentes aides, je suis de Belgique, on y est bien, mais j’aimerais peut-être tester l’aventure en France.

  9. Je me suis lancé en tant qu’autoentrepreneur il y a seulement quelques jours après avoir longuement réfléchi. Croisons les doigts pour que cela fonctionne. C’est une longue aventure et l’objectif est réussir à passer la tempête des premières années.

  10. @Jiago : Nous sommes absolument d’accord. Admettons tout de même que d’une façon générale, dans le monde entrepreneurial dont on parle, la réussite se mesure généralement aux revenus générés ou à tout le moins à la “valeur” générée…

    Bref, là encore, on est en présence d’un énième auto-entrepreneur qui nous nous propose son livre, ses formations (http://www.astuto.fr), ses conseils … avec pour seul fait d’armes un site de VPC de bonbons qui “ferait” 45.000 euros de CA annuel, mais dont on ne connait pas la marge brute/nette. C’est quand même un peu court …

    Au delà, il faudrait quand même poser un jour la question de la crédibilité de tous ces formateurs, coachs, auteurs de bouquins sur “l’entrepreneuriat”… je pense qu’il y aurai beaucoup à dire :-/

  11. @Alain Bonjour ! Vous dîtes pas mal de choses bien vraies et pour lesquelles je partage votre avis notamment sur le CA dont on ne connaît pas la marge, entre autres.
    Néanmoins, en dehors de l’aspect financier, même si nous cherchons à pouvoir vivre confortablement sans nécessairement devenir millionnaires, être entrepreneur c’est aussi pouvoir jouir d’une certaine liberté qui est impossible à avoir en ayant un patron au-dessus de soi.
    Bien évidemment, je ne généralise pas mais moi qui aime mon indépendance et pouvoir prendre des décisions comme bon me semble, l’entrepreneuriat me plaît avec les hauts et les bas que cela implique et même si je ne deviendrai pas millionnaire (quoi qu’on en sait rien 😉 ) , la liberté de pouvoir décider et bouger comme bon me semble en ayant de quoi vivre, ça vaut bien plus qu’un bon salaire sous la direction d’un patron …

  12. Bonjour,

    Je souhaite aussi me lancer comme autoentrepreneur, mais j’aurai besoin de quelques conseils. Il y à quel quant ici pour me conseiller ?

    Merci pour cet article.

    Alexandre

  13. @Cyn : Il y a deux choses. La première, que je dénonce, est la “faune” des pseudo-entrepreneurs qui prétendent enseigner, former, coacher, conseiller …. les autres alors qu’eux même n’ont pas démontré leurs capacités d’entrepreneurs ! A moins qu’il s’agisse du cynisme le plus “décomplexé” qui soit, en ciblant une clientèle très réceptrices aux marchands de rêve ….

    La seconde chose qui m’interpelle dans votre message. Vous me parlez de la “liberté” de l’entrepreneur. L’entrepreneur pense à son entreprise 24/7. Pas le salarié. L’entrepreneur est libre … à condition qu’il rembourse en temps et heure son prêt à la banque. L’entrepreneur est libre … à condition que ses clients le payent en temps et heure. L’entrepreneur est libre … à condition que son outil de travail ne soit pas détruit par un pirate informatique ou des intempéries. L’entrepreneur est libre …. tant qu’il livre ses clients en temps et heure. J’ai écrit plus haut ce que je pense de notre “liberté” occidentale.

    Pour conclure, deux remarques : à mon sens, on ne devient pas entrepreneur. On l’est ou on ne l’est pas. Enfin, rappelez vous la chanson “Dix trains de loosers pour un Rockefeller”…

  14. @Alain Je suis entièrement d’accord avec vous sur les pseudo-entrepreneurs.
    Pour la seconde chose, Vous dites vrai mais à partir du moment où l’entrepreneur exerce dans un domaine qui le passionne, alors penser à son entreprise 24/7 n’est pas vraiment une contrainte. Certes, cela implique de faire des sacrifices et d’avoir moins de temps libre qu’un employé aux 35/h mais au vu de ce que vous listez comme conditions, un employé n’est pas mieux loti en ayant aucune certitude de garder son travail à long terme …
    J’en viens donc à revenir sur la liberté. Selon moi, un entrepreneur est plus libre qu’un salarié et je le maintiens. La liberté de décision, de mouvement, d’entreprise, de changement, …
    Un salarié n’est pas libre d’aménager son emploi du temps comme bon lui semble, de fixer les prix qui lui conviennent, de prendre ses congés quand il le souhaite, et le plus important, un salarié n’est pas sûr qu’il gardera son travail à durée indéterminée.
    Effectivement, on ne devient pas entrepreneur et justement, un véritable entrepreneur saura toujours mener sa barque, en mer agitée et en mer calme.
    Qui a dit qu’être entrepreneur était synonyme de calme et de sérénité ? Personne. Et si certains essayent de le faire croire, c’est qu’ils n’ont rien compris.
    Maintenant, chacun voit midi à sa porte et c’est intéressant de partager nos opinions mais après, il ne faut pas non plus faire croire aux gens qu’être salarié est synonyme de liberté.

  15. @Alain et @Cyn : Voilà un débat très intéressant sur la notion de liberté dans entrepreneuriat, si Thibaud Clément,du haut de ses 25 ans, pouvait prendre part à la discussion 🙂 #poke

    Je ne suis pas vraiment d’accord avec votre conception Alain, je cite : “Pour conclure, deux remarques : à mon sens, on ne devient pas entrepreneur. On l’est ou on ne l’est pas”

    J’en suis à ma deuxième création. Mon parcours est une succession de salariat et d’indépendance. Eh bien je ne fais pas les même erreurs. Mon premier échec me sert au quotidien. Mais la différence d’environnement fait que je ne peux pas comparer mes 2 entreprises, et je fais d’autres erreurs, ou alors celles de la première fois étaient corrigées “naturellement” par certains facteurs qui ne contrebalancent plus aujourd’hui…

    Se lancer dans entrepreneuriat est effectivement une superbe opportunité pour mieux se connaître, car on ne peut s’en prendre qu’à soi-même ! Et si je suis certain d’une chose, c’est bien de la meilleure période pour le faire : comme il est dit dans les commentaires précédents, c’est mieux tant qu’on a pas d’attaches. Dès que les enfants arrivent, l’entreprise, cette seconde épouse, cette maîtresse ou cet amant, a tôt fait de vampiriser la vie de famille. C’est mieux si on est déjà rendu à la 4 ou 5ème année d’exercice…

  16. @6nergies : votre parcours démontre que vous n’êtes pas fait pour être salarié, et que ce sont des passages contraints dans votre cursus… tout laisse à penser donc que vous êtes entrepreneur dans l’âme !

    Vous touchez aussi un VRAI sujet: On ne pense que rarement la même chose à 20 ans qu’à 40, on a rarement les mêmes objectifs de vie ou les mêmes attentes… et je parle en connaissance de cause ! C’est vous également qui avez parlé de l’entreprise comme une maitresse, un amant qui laisse peu de place à la vie de famille.

    Je voudrai revenir sur les questions de “liberté” que confère (théoriquement) l’entrepreneuriat par rapport au salariat. Certes, l’entrepreneur organise ses journées comme il veut c’est un fait. Mais d’une part ça ne veut pas dire travailler moins (au contraire) et il a autant de comptes à rendre qu’un salarié, sinon plus… Salarié ou Entrepreneur, nous évoluons dans un “système” verrouillé (banques, énergie, transports, grande distribution, Google, médias, etc …) où la notion de liberté reste quand même très relative.

  17. @Alain : Très juste !

    Cela soulève donc (puisque vous venez de démontrer que la “liberté” est toute relative) la question du libre-arbitre, et des convictions personnelles : l’entrepreneur préfère prendre des risques en son nom propre plutôt que de s’inscrire dans une logique d’entreprise qui ne lui convient pas, ou encore il croit en certains projets qu’il ne trouve pas ailleurs, je pense. A tord ou à raison…

  18. @Alain et @6nergies : en matière de liberté, je pense que personne n’a tort ou raison de voir ou définir la liberté d’une manière ou d’une autre. Un salarié ne recherche pas les mêmes choses qu’un entrepreneur, et inversement. De même, comme vous le précisez intelligemment Alain, l’âge est aussi un facteur important. En bref, chacun voit midi à sa porte et il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : faire quelque chose qui nous plaise, et, heureusement que tout le monde ne voit pas les choses de la même manière, il faut de tout pour faire un monde 🙂 !

  19. Bonjour à tous,

    Un grand merci pour avoir pris le temps de lire l’article et, pour certains, d’avoir rédigé un commentaire.

    Plus particulièrement, @Alain, merci pour vos commentaires. Cela n’est pas une formule de politesse. J’ai pris le temps de réfléchir à ce que vous aviez écrit et je trouve que vous faites avancer le débat dans le bon sens. Je suis d’ailleurs bien d’accord avec vous sur la plupart des points que vous soulignez. J’espère sincèrement que le message véhiculé par le livre n’est pas celui du webentrepreneuriat, de l’argent facile et des nouveaux eldorado virtuels, car c’est à l’opposé de tout ce que je pense.

    Plus généralement, pour répondre aux différents commentaires :

    1. Comme je l’indique en introduction du livre, je n’ai pas “20 ans d’expérience” ni créé “le nouveau Facebook”. J’ai simplement mené plusieurs projets (entrepreneuriaux ou non) et je partage cette modeste expérience (ce que j’ai appris comme ce qu’il me reste à apprendre) dans mon livre, en espérant que cela puisse aider ceux qui, comme moi, se sont poser des questions avant de se lancer.

    2. Cet ouvrage a pour objectif d’encourager à “entreprendre” au sens large : il y a par exemple un passage proposant une démarche – que j’ai appliquée et donc testée – pour rechercher un emploi d’une manière différente, grâce aux outils du web. Au delà de créer des entreprises, il existe de nombreuses façons d’entreprendre et c’est le point de vue que je mets en avant dans le livre : créer une association, un groupe de musique, un blog, un évènement. Tout ce qui fait avancer les choses en somme.

    3. Si les 4 premiers chapitres du livres sont axés sur la réflexion qui précède la décision de se lancer, le coeur du livre porte sur les outils qui permettent concrètement de mettre en place son idée. Ce n’est bien entendu, pas une encyclopédie, ni un manuel, mais j’espère que cela apporte des éléments de réponse pertinents et pratiques.

    4. En ce qui concerne Candyscovery, il s’agit d’un projet que j’ai créé alors que je voyageais et que je n’ai pu pérenniser et consolider qu’en revenant en France. Il est extrêmement difficile de monter un projet qui fonctionne, et le gérer depuis sa tablette sur une plage me paraît encore moins réalisable. Je vous rejoins complètement sur ce point @Alain.

    5. Le statut d’auto-entrepreneur est une formidable opportunité pour tester une idée et la valider (ou non), à moindre frais et donc à moindre risque. Ce statut comporte également un grand nombre de limitations et il est souvent nécessaire d’évoluer vers une autre forme juridique pour croître. Ce que je suis en train d’étudier actuellement 😉

    6. Concernant les services que je propose à travers Astuto, il ne s’agit pas de prestations de coaching pour les entrepreneurs, mais bien de prestations et de formations techniques, en lien avec mes diplômes et mes expériences, sur trois sujets précis : les modèles économiques du web, l’optimisation de la conversion sur le web et le développement de stratégies de webmarketing. Je suis donc ravi de lire vos commentaires, dont je vais me servir pour retravailler le site et la façon dont sont présentés les différents services proposés.

    7. @Alain, vous aviez totalement raison concernant les mentions légales de mes différents sites : celles-ci n’étaient pas à jour. C’est à présent corrigé. Là encore, je vous remercie d’avoir soulevé ce point 😉

    J’espère avoir répondu à vos différents commentaires et me tiens à votre disposition pour tout échange complémentaire, sur ce fil de discussion ou bien par email : mon adresse est hello@thibaudclement.com .

    En vous souhaitant, à tous, une agréable journée.

    Thibaud

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