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Sécurité informatique : ces employés qui rapportent des malware…

Les malware apportés par les employés d’une entreprise constitueraient la principale préoccupation des professionnels de la sécurité informatique.

Si vous avez de la chance (ou pas), vous travaillez dans une entreprise qui vous laisse faire tout ce que vous voulez sur internet. Chez certaines grandes firmes, tout ce qui est réseaux sociaux, e-mails privés et divertissement est bloqué. En plus de distraire les employés, le web peut facilement faire entrer des logiciels malveillants. Bien évidemment, travailler aujourd’hui sur un système complètement fermé semble inconcevable. Et pourtant, les risques sont là.

Au mois d’octobre, nous avions évoqué un rapport de Symantec selon lequel 50 % des attaques (majoritairement de source externe) viseraient les grandes entreprises tandis que 30 % de celles-ci viseraient les PME de 1 à 250 employés. Ces attaques sont les plus souvent motivées par des vols de données confidentielles de l’entreprise. Tout cela pour dire qu’il y a effectivement des raisons de vouloir protéger son réseau contre les logiciels malveillants.

Pourtant, un sondage réalisé par Osterman Research suggère que les employés d’une entreprise font partie des principales sources de malware. 160 professionnels de la sécurité informatique ont été interrogés et 58 % de ces derniers ont répondu que « la plus grande préoccupation est l’introduction de logiciels malveillants par les employés qui surfent sur le web ». Pour la majorité des répondants, la seconde préoccupation serait l’introduction de malware (toujours par les employés) via l’utilisation des webmail personnels.

Mais dans la pratique, 74 % de ces mêmes répondants ont affirmé que leurs réseaux ont été infiltrés par le biais de sites internet et 64 % ont affirmé que leurs réseaux ont été infiltrés via les courriers électroniques malveillants. On notera également que d’après des résultats obtenus par Trustware, 7 % des spams que l’on reçoit pointent vers des liens malveillants et que plus de 7 emails sur 10 que reçoit une organisation sont loin d’être légitimes. Comme nous l’avons déjà expliqué dans un précédent article, il faut toujours réfléchir avant de cliquer.

En ce qui concerne les attaques informatiques, l’année 2014 a assez mal commencé puisqu’au moment où nous nous présentions nos vœux pour la nouvelle année, on apprenait aussi que les comptes réseaux sociaux et le blog de Skype s’est fait pirater par la Syrian Electronic Army et que des personnes anonymes ont réussi à extraire les coordonnées de 4.6 millions d’utilisateurs de l’application Snapchat (en exploitant une vulnérabilité du service).

(Source)

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Par : Opera
4 commentaires
4 commentaires
  1. On comprend tout à fait que la principale source de préoccupation des directions informatiques soient les malwares introduits par les salariés. Cependant, je pense qu’il conviendrait de différentier le niveau de l’attaque. En effet, les malwares introduits par les salariés vont généralement provoquer de petites attaques sans grandes conséquences pour la sécurité de l’entreprise car ce sont des attaques peu voire pas du tout ciblées.

    En revanche, les attaques critiques pour l’entreprises (vous parlez par exemple de Snapchat et ou Skype) sont généralement l’oeuvre d’organisations ciblant spécifiquement une entreprise. Elles sont beaucoup plus dangereuses car elles ont généralement un but précis et sont très difficiles à combattre

  2. Merci pour les info, effectivment la detection des Malware et vulnerabilte applicatif est un gros problem de nos jours dans la protection des sites web.Nous avons fait appel a une societe qui nous offre des service SaaS via le Cloud de protection et evaluation de notre securite web, http://www.gamasec.com
    nous fournis de raport journalier du point de vue des Malware et sur demande au niveau applicative

  3. On peut aisément dire qu’on est encore loin de trouver une sécurité durable en matière informatique. Face à ce constat, les entreprises sont dans l’obligation de se protéger même si cela inclue de verrouiller certains accès auxquels les employés devraient normalement avoir droit. C’est dommage mais en attendant mieux, il faut s’y plier.

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