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Ségolène Royal veut 1000 km de routes solaires d’ici 5 ans

Voilà une information qui va booster le marché de l’énergie solaire, Ségolène Royal a souhaité que 1000 kilomètres de routes soient couvertes de panneaux solaires d’ici cinq ans.

La technologie existe déjà et se nomme Wattway. Au départ, les personnes à l’origine de ce projet n’y croyaient pas trop eux-mêmes et aujourd’hui beaucoup de chemin a été parcouru, puisque la Ministre de l’Écologie entend développer les dalles photovoltaïques, en proposant une initiative nationale.

Bientôt 1000 kilomètres de routes équipées de panneaux solaires en France

Cette annonce de Ségolène Royal intervient quelques semaines après la COP 21 et devrait permettre de démocratiser le recourt aux panneaux photovoltaïques. Cette initiative vise à installer plus de 1000 kilomètres de routes solaires, en équipant le réseau routier de dalles Wattway.

Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de cette technologie révolutionnaire, il s’agit de dalles photovoltaïques d’une trentaine de centimètres de long et d’une dizaine de large, qui ne mesurent que 7 millimètres d’épaisseur, structurées en « mille feuilles » et recouvertes d’un mélange de granulats de verre recyclé et de résine.

1 km de route peut fournir l’éclairage d’une ville de 5000 habitants

Franck Barruel, le chef de laboratoire des systèmes photovoltaïques de l’Ines, (l’Institut national de l’énergie solaire) a confié sur les dalles Wattway : « En se basant sur les données de l’Ademe, [l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie], une route d’un kilomètre recouverte avec nos pavés peut assurer en moyenne l’éclairage public d’une ville de 5000 habitants ».

De plus, Franck Barruel précise que les atouts de cette technologie dépassent très largement la simple production d’électricité. Il a en effet souligné : « La route solaire, c’est la première étape. Les pavés Wattway ont déjà une capacité dégivrante. Ils peuvent être maintenus à une température empêchant le verglas de se former. En outre, des LED peuvent être y être incluses pour assurer un marquage au sol dynamique ». Il a ajouté : « La troisième étape, c’est le rechargement des véhicules par induction ».

Avec ces informations, on mesure parfaitement la volonté de Ségolène Royal de commencer à intégrer ce type de technologie dans notre environnement urbain.

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10 commentaires
10 commentaires
  1. et en terme de sécurité pour les usagers ? temps de freinage ? glissant sur pluie ? resistance au feu en cas d’accident et d’incendie ? Et en terme de recyclage ? peut on recycler les matériaux etc… etc…

  2. Et ca donne quoi pour les 2 roues, encore une solution qui va accroitre le nombre de mort ? Rien que les passages pietons sont ultra glissants quand humide, alors imaginez cette solution… Sinon l’idée est excellente !!

  3. “1 km de route peut fournir l’éclairage d’une ville de 5000 habitants”

    Comment l’énergie est elle générée s’il fait nuit ?

  4. Et après les 30 marques de freinages dessus, la production est-elle la même ?
    Espérons qu’ils les installent sur de nouvelles routes, et qu’ils ne dépensent pas plus d’énergie à démonter les routes existantes pour les remplacer…

  5. Donc avec 20cm 1 habitant vu que c’est 5 habitants par mètre alors ou la route est vraiment très large ou leurs panneaux viennent d’un autre monde, bref on change pas l’espoir fait vivre et nous occupe.

  6. l’opinion de cet ingénieur australien (dont je recommande les vidéos si vous aimez l’électronique) est catégorique: c’est de la poudre au yeux et un puis financier. Au cas ou certains en douteraient.
    vidéo sur youtube en anglais: /watch?v=RjbKYNcmFUw

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