Passer au contenu

Serious games : quand la sensibilisation des apprentis du BTP passe aussi par le jeu vidéo

La fondation BTP lance la mini série interactive « premiers combats », un serious game extrêmement réaliste destiné à sensibiliser les apprentis.

Article rédigé par Vincent Puren. Etudiant de 22 ans en Marketing Digital et passionné des nouveaux médias ainsi que des tendances numériques, Vincent édite le blog Buzzmania depuis 2010. Vous pouvez le suivre sur Facebook et Google +.

Le jeu vidéo n’est plus réservée uniquement aux addicts des Wow et autres Call of Duty. En effet, la Wii de Nintendo a largement contribué à la démocratisation de la console de jeux dans de nombreux foyers.

Depuis quelques années les marques et leurs agences surfent sur cette tendance, qu’elles détournent à des fins publicitaires à travers un nouveau canal de communication baptisé advergame. Le serious game de son côté sert d’outil de communication, de formation et de prévention. Il s’agit d’un advergame dit éducatif qui apporte des solutions à de nombreux secteurs comme celui du BTP.

La fondation BTP, soucieuse de sensibiliser ses jeunes apprentis et étudiants aux risques encourus par la prise de drogues et d’alcools a donc décidé de mettre les grands moyens en sollicitant l’agence Tanukis. Celle-ci experte du stoytelling a préconisé le choix du serious gaming afin de toucher une cible peu réceptive face à tous messages préventif.

Ce choix de la fondation et de son prestataire est judicieux quand on sait que les français et notamment les jeunes issus de la génération zappeur, mémorisent quatre fois plus facilement un message issu d’un jeu (75% de mémorisation) que d’un spot tv (15% de mémorisation) .

A l’issue de ce constat est né le serious game « Premiers Combats » qui fait office de mini série interactive. Dans ce jeu, l’internaute incarne le jeune Nicolas, un apprenti menuisier au passé difficile. Immergé à  la première personne dans un storytelling digne d’une grosse production hexagonale, l’internaute devra faire face à toutes sortent d’aléas du quotidien.

Au cours du jeu, nombreuses seront les tentations (alcool, drogues…) et toutes les réactions, bonnes ou moins bonnes auront des conséquences sur le comportement de Nicolas.  Le réalisme est au rendez-vous avec des petits détails comme l’ouverture d’un sac d’un simple maniement de la souris ou encore la transition comme l’agacement, effectuée automatiquement si vous mettez trop de temps à interagir avec la personne en face de vous.  A terme le joueur est invité à remplir un formulaire pour poursuivre l’aventure. Type de cursus suivis (Lycée, CFA…), spécialité métier (plomberie, électricité, menuiserie…) ainsi que son code d’établissement, tous ces éléments lui permettront de découvrir la suite de la scène «romantique » qu’il était en train de vivre pleinement.

Alternant vidéos et scènes interactives, « Premiers Combats » inclut indirectement un message préventif qui serait passé à la trappe s’ il avait été véhiculé par un autre média comme la télévision.

En conclusion, il y a fort à parier que le succès sera au rendez-vous surtout quand on sait que de nombreux jeunes sont influencés dans leurs prises décisions et comportements  après avoir vu un film ou avoir joué à un jeu vidéo. Le serious game qui mixe les deux formats, permettra à la fondation d’atteindre son objectif et certainement de recruter de nouveaux apprentis.

Pour vivre l’aventure rendez vous sur le site dédié www.premierscombats.com.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

13 commentaires
13 commentaires
  1. Je ne suis pas sur qu’un seriousgame soit un advergame… Le raccourci me parâit un peu trop court.

    Si le seriousgame est édité par la marque en question c’est probablement le cas mais dans le cas d’un jeu edité par une université par exemple, le terme advergame me paraît peu approprié !

    En tout cas content de voir le sujet des seriousgame abordés sur Presse Citron !

  2. @Xavier. A partir du moment où vous lancez un “jeu” pour communiquer, il s’agit d’un advergame. Le serious game est tout simplement un advergame qui à vocation à recruter (L’Oréal – Reveal by L’Oréal), sensibiliser ( Fondation BTP – Premiers Combats), former (Renault – Truck Deliver) etc.

    Mais il est vrai qu’un serious game n’est pas toujours un advergame. L’exemple de Foldit pour l’Université de Washington.

    Il en va de même pour le Social Game qui peut-être un advergame comme pour Coca-Cola avec Crée ton Move ou Lancôme avec Hypnôse Doll Eyes. Mais la majorité de ceux-ci ne sont pas publicitaires, c’est notamment le cas du catalogue Zynga (Farmville, Cityville…) qui fédère des millions d’internautes.

    Merci pour votre commentaire.

  3. Pas mal du tout, je crois que je vais soumettre ça aux profs et aux CPA pour le faire faire aux élèves du lycée où je bosse, ca leur fera pas de mal 🙂

    Merci pour le lien.

  4. C’est une bonne idée je trouve. Rejoindre les jeunes dans leur propre environnement pour passer un message. Le jeune à besoin d’apprendre mais n’a pas toujours la motivation. Alors lui faire apprendre des choses en se divertissement est un excellent moyen.

    Merci pour l’article.

  5. Que cela soit dans la construction et le BTP ou dans un autre domaine, je me demande si :
    – un serious game est-il plus efficace qu’un Mooc ?
    – faudrait-il allier les deux et utiliser le jeu comme test de simulation après la théorie ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *