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Shadow : le PC dans le “cloud”, par Blade

Le Shadow n’est clairement pas un PC comme les autres. Et c’est normal puisqu’il s’agit d’un service.

Blade n’est pas encore très connu et c’est assez logique car cette entreprise basée à Paris a ouvert ses portes l’année dernière, en octobre 2015.

Comme son nom ne l’indique pas franchement, cette entreprise vient se positionner sur le segment du “cloud gaming” et elle propose ainsi un service similaire à celui du GeForce Now et du PlayStation Now, un service du nom de Shadow.

Shadow, du “cloud gaming” et plus si affinités

Enfin, ce n’est pas tout à fait exact car la technologie développée par la société est assez différente.

Blade ne s’appuie effectivement pas sur une solution mutualisée. Lorsqu’un utilisateur s’inscrira au service, il bénéficiera ainsi d’une machine virtuelle avec son propre GPU dédié.

Il ne partagera donc pas ces ressources avec d’autres utilisateurs.

Cette configuration a de multiples avantages. Elle offrira en effet de meilleures performances en jeu et elle permettra en plus aux utilisateurs de profiter facilement d’une mise à jour matérielle.

Exactement comme un vrai PC, en somme, à ceci près que la machine ne sera pas située chez vous mais dans un local distant situé à Paris. Le flux vidéo sera ensuite compressé et envoyé au domicile de l’abonné par internet. Là, il sera récupéré sur un client léger offrant un encombrement proche à celui d’un RaspBerry Pi.

Lancement prévu à la fin de l’été

Intéressant, mais ce n’est pas terminé car l’utilisateur pourra disposer de sa machine comme il l’entend. S’il pourra installer les jeux de son choix, il aura aussi la possibilité de faire tourner des logiciels comme Photoshop, InDesign ou encore Premiere. La solution développée par Blade ne s’adresse pas uniquement aux joueurs.

D’après les informations communiquées par la marque, Shadow mettra la barre assez haut et la plateforme pourra ainsi streamer du 4K à 60 images par seconde avec une latence inférieure à 9 ms. Attention cependant car pour pouvoir profiter de l’offre, il faudra impérativement habiter dans une zone couverte par la fibre optique, l’ADSL n’offrant pas des débits suffisants.

Shadow n’est pas encore disponible sur le marché cependant. L’offre est en train d’être finalisée et elle sortira ainsi à la fin de l’été, avec une première bêta attendue pour le mois prochain. Pour le moment, nous ne connaissons pas encore le prix de l’abonnement.

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13 commentaires
13 commentaires
  1. “4K à 60 images par seconde avec une latence inférieure à 9 ms.” ok mais avec quel taux de compression/bitrate ? cela aura un impact direct sur la finesse visible de l’image ainsi que son contraste et les gamers étant assez tatillons, pas sûr que ça leur convienne.

  2. On a travaillé très dur sur les techniques de compression et de décompression et on arrive à des résultats assez bluffants ! Aucun artéfact, pas de lags, une image très haute résolution, bref une expérience équivalente à celle que tu aurais sur ton ordi high end local.

    On est à disposition pour te faire une démo le prouvant 😉

          1. Non ce n’est pas une plateforme pour jeux, c’est un véritable PC gamer 😉 Tu peux donc télécharger tous les jeux que tu veux, que ce soit via Steam, Battle.net ou autre, faire du montage vidéo, travailler, etc. Bref, tout ce que tu pourrais faire avec un PC traditionnel, tu peux le faire avec Shadow !

          2. Non, en fait c’est un PC virtualisé avec GPU dédié sur lequel tu fais tout ce que tu as envie de faire. Tu peux donc installé Steam, Origin et pas mal d’autres trucs.

          3. Ah ok compris pour le coup de la virtualisation PC + GPU donc à priori je peux mettre mon Dishonored ou Half Life Black Mesa dessus, mais du coup il y a la licence Windows qui fait partie de l’abonnement je suppose ? d’aillleurs quelles versions de Windows sont supportées ?

        1. Tiens, par contre j’ai une question :p

          Est-ce que vous vérifiez la légalité des logiciels installés sur la machine ? Si quelqu’un installe une version crackée (portable par exemple) d’un soft, ça risque de se retourner contre vous non ?

  3. J’ai tout de même des doutes sur le principe de “responsabilité de chacun”.
    En effet, à partir du moment où vous proposez un hébergement, et que celui-ci se trouve sur un DATACENTER, j’imagine que vous devez utiliser des licences de type Microsoft SPLA (spécial hebergeur) pour vous mettre en conformité vis-à-vis du licencing Microsoft..
    Je doute qu’avec une simple clé OEM de Windows 10 Familial ou Pro fournie avec un poste informatique lambda… l’utilisateur aura le droit d’installer cette clé sur votre DATACENTER.. A moins que vous ayez fait un accord spécifique avec Microsoft ?

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