Passer au contenu

Si la légende est plus belle que l’histoire, imprimez la légende*

Comment les stars du web ont eu l’idée qui a fait leur fortune ? Presque par hasard, ou en tout cas pour convenance personnelle…

Le web c’est l’Amérique.

Et l’Amérique c’est ce pays où n’importe-quel dude peut se retrouver couvert d’or et de gloire du jour au lendemain presque sans l’avoir fait exprès.

Pire, juste pour avoir créé un truc, un service, un objet pour son propre usage, qui, parce-qu’il s’est révélé utile et pertinent, s’est transformé en peu de temps en multinationale.
Salauds de yankees.

Cela a commencé avec la fameuse histoire de ce pharmacien d’Atlanta, qui inventa sans le vouloir le Coca-Cola, et depuis ça n’a pas cessé.
Même s’il existe de belles histoires d’entrepreneurs partout dans le monde, l’ascension fulgurante du concept inventé au fond d’un garage reste quand même une spécialité complètement américaine, qui est à la culture US ce que le camembert ou les grèves dans la fonction publique sont à la culture française.

Pareil dans le web, bien sûr, tout pareil, mais puissance 10.
Quand une marque qui n’existait pas il y a 12 ans est devenue l’une des cinq marques les plus connues du monde (Google), réussissant en une décennie un hold-up planétaire que ses illustres ancêtres de l’ancienne économie ont mis un siècle à accomplir, on se dit que cette vieille histoire vient de se prendre un putain de coup de pied dans le derche.

D’où cette idée du petit panorama en six étapes des services web lancés par leurs créateurs pour d’abord régler un problème personnel et qui sont devenus les hits que l’on sait :

Craigslist
Voilà un gars de San Francisco, Craig Newmark, qui trouvait intéressant d’utiliser le web (dès ses débuts en 1995) pour s’entraider, se filer des tuyaux sur les bons plans de la ville, les restos, les concerts. Il envoie ses infos à une liste d’une douzaine de personnes par email (la liste de Craig…), en utilisant uniquement la fonction CC de sa boîte mail. Rapidement le truc prend de l’ampleur et devient une liste de diffusion puis un site web artisanal qui fait deux ans plus tard 1 million de pages vues.

eBay
Légende urbaine ou réalité ? L’histoire dit que Pierre Omidyar a créé eBay pour permettre à sa femme d’échanger puis acheter et vendre des distributeurs de bonbons PEZ qu’elle collectionnait. Encore un truc créé à l’arrache pour satisfaire un besoin spécifique et personnel. Comme quoi les PEZ peuvent rapporter du pèse.

Facebook
Pas vraiment le fait du hasard, pas vraiment non plus une idée personnelle (les origines de l’idée de Facebook sont sujet à controverse) mais un simple annuaire privé d’étudiants, un trombinoscope, créé par Mark Zuckerberg en 2004 et restreint à l’université de Cambridge, qui devient en moins de 3 ans l’un des dix sites web les plus visités au monde, qui compte 52 millions de membres et pèserait aux dernières nouvelles 15 milliards de dollars. Vous croyez que ce type d’ascension météorique existe ailleurs qu’aux USA ? Non, ça n’existe pas ailleurs.

Amazon
Un cadre moyen passionné de livres qui crée l’une des toutes premières librairies en ligne dans son garage à Bellevue, Washington, USA, en 1994. Pour le plaisir de diffuser des bouquins et parce-que l’idée lui paraît bonne. Jeff Bezos comprend vite que les seuls livres n’assureront pas la réussite de la maison Amazon. Il décide de diversifier en ajoutant des CD et des films à son catalogue, puis d’autres bien culturels. Bien lui en a pris, il est aujourd’hui à la tête d’un des sites les plus visités au monde, et l’un des tous premiers vendeurs au monde de médias en ligne.

Google et Yahoo
Je ne vous referai pas l’histoire des deux géants, rivaux et néanmoins partenaires, mais l’idée de base fut la même : créer un annuaire puis un moteur de recherche pour classer les données qu’ils trouvaient sur internet via le réseau de leur université. C’est juste que Larry et Sergey ont eu une petite idée en plus pour rendre les résultat de recherche plus pertinents : les classer par nombre de backlinks. La base de l’algorithme de Google était née, et le pagerank aussi. Encore une histoire d’annuaire…

Comme quoi les meilleures idées sont souvent celles qui traînent au fond de nos poches et qui nous rendraient d’abord service à… nous-même.
Regardez dans les vôtres, sait-on jamais…

(*) John Ford, L’Homme qui tua Liberty Valance : “Si la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Par : Opera
71 commentaires
71 commentaires
  1. C’est vrai que la plupart des grands site son dirigés par des américains, ils on réussis a bien profiter du web à la bonne période 🙂

  2. Le truc aussi c’est qu’aux US ils sont beaucoup plus nombreux que chez nous, donc quand la mayonnaise prends elle touche beaucoup plus de personnes. Quand en france un nouveau service fonctionne et touche quelque centaine de mille de personne, aux US faut les compter en millions. De ce fait, le service rapporte beaucoup plus et permet plus facilement d’investir derriere.

  3. “Comme quoi les PEZ peuvent rapporter du pèse”
    Respect:p

    Qu’est-ce que c’est beau les légendes. Merci Eric pour ces petites anecdotes, je ne connaissais même pas la Craiglist..honte à mon inculture.

    +1 6ix

  4. C’est sur qu’en Ouzbekistan, il y a moin de chance de réussir sa plateforme ^^

    Plus sérieusement, le seul frein pour une plateforme française est sa langue est la méconnaissance du marketing du marché US.

    Si on sait ou annoncer et quand le faire, il y a aucune raison que ça ne marche pas! (en partant sur une base d’un service viable bien sur)

    En tous cas bravo pour l’article Eric, il est très réussi encore!

  5. Je pense que, outre la mentalité plus portée vers l’entreprise qu’en Europe, les USA disposent d’un autre avantage majeur sur le web: ils disposent d’une forte population dans le pays (ou parlant la même langue) ayant accès aux nouvelles technologies.

    Il est ainsi plus facile pour un site américain (ou anglophone) de rencontrer rapidement un fort trafic et monétisable par rapport à un site français, allemand,…
    Pour un concept similaire lancé en même temps, un site anglophone aura plus rapidement l’opportunité d’être rentable et de disposer de suffisament de fonds pour s’intéresser et s’attaquer au marché européen.

    Evidemment ce n’est pas l’unique raison, mais ça y contribue pas mal je pense.

    ++

  6. En même temps rien n’empèche les sites français d’offrir une interface multilingue : regardez Deezer ou Seesmic.

    Je pense donc que l’argument des langues est peu pertinent.
    Aujourd’hui un site web qui éclot avec un concept révolutionnaire se doit de proposer une interface en français ET en anglais, sans quoi ce serait un positionnement stratégique raté pour optimiser son trafic.

  7. J’ai toujours cherché LA bonne idée … Manière Google ou eBay, mais j’ai l’impréssion que plus le temps passe, plus ça devient dur. Le web se diversifie jour après jour … De nouveaux services naissent tout les deux jours, on a déjà tout à portée de main, et bon, que va-t-on encore inventer ? Je me creuse la cervelle pour savoir qu’est-ce qui pourrait être utile et qui pourrait bien être LA bonne idée … Très difficile, trop, peut-être. Mais c’est bien de persévérer, un jour peut-être j’y arriverais 😀 (ou tout du moins j’en rêve …)

  8. Depuis peu, il y’a autant de startup française que de startup californiennes.Je fais peut-être on chauvin, mais je pense que pour qu’un français réusisse, il suffirait que la masse française croie en elle-même.
    L’une des force des américains, c’est qu’ils croient profondément en eux (et cela n’est pas arrivé avec le succès, cela date de l’origine de ce pays). Les français ont perdu cette confiance en eux.

  9. A moindre échelle, je pense que certaines histoires telles que wherethehellismatt.com,
    milliondollarhomepage.com, oneredpaperclip.com, hitch50.com pour ne citer qu’elles, sont aussi de belles réussites sur le web;

    Echanger une maison contre un trombone, ça laisse quand même rêveur non ?! 😉

  10. Les Usa sont la terre de la création et de l’invention, de l’ingéniosité mais quelques français y ont créé leur boite à l’instar d’eBay et Seesmic. Omidyar et Loïc Le Meur sont français après tout… Peut-être est-ce surtout du fait que l’internet est beaucoup plus ancré dans la culture, et dans la vie quotidienne.

  11. @Vanbrouche : tu serais surpris de constater à quel point ce que tu viens de dire est faux. Le web est plus ancré en Europe qu’aux US. Spécialement dans la scandinavie la France et l’angleterre.

  12. c est vrai qu au debut google etait un parmis les autres
    j utilise pour trouver un moteur de recherche qui recherchait tous les moteur de recherche et trouvais cela genial maintenant quand je recherche sa ouvre directement dans google ou plutot igoogle et quand un ordi n ouvre pas directement dans cette page je suis ……. perdu a tel point que mon pere que je forme confond google avec internet explorer !!!

  13. @David : justement la caractéristique de ces histoires tient beaucoup au fait que les créateurs de ces services ne les ont pas du tout faits pour s’enrichir ou monter des multinationalles à l’origine, c’est tout le charme de ces success-stories à l’américaine

    @fryerseb, c’est vrai mais un truc comme MillionDollarHomepage est plus un “coup” qu’une vraie réussite pérenne d’entrepreneur

    @tous : en fait la différence entre le marché US et le nôtre n’est pas qu’une question de taille. En fait le marché US… n’existe pas car il est par essence immédiatement mondial. Un truc comme Digg est visité par les geeks du monde entier, pas seulement les ricains, pas seulement les anglophones. Tous les gens qui arrivent à comprendre 3 mots d’anglais ou de globish vont sur ce type de site, C’est ce qui explique la différence de trafic abyssale entre le plus visité des Digg-like francophone (Scoopéo probablement) et Digg, ce n’est pas juste un ratio de langue.

  14. Bonjour,
    Il va falloir que tu sorte le presse citron du serveur de ton garage, je viens d’avoir 10 – 15 minutes ou le site était inaccessible.
    😉

  15. @leckto: quand tu cites Deezer et compagnie c’est différent car ce sont des projets directement portés par des entreprises. Ici on parle plus des petits sites “perso” qui ont rapidement évolué et ont donné naissance aux sites le splus visités au monde.
    Tous ces sites sont partis sans investissement de départ, ni entreprise derrière. C’eyt venu aprè, suite au succès rencontré.

    ++

  16. la question que je me pose qu’elles sont les grands sites français ou européen qui marchent partout dans le monde…. euh ? alors bon attend je cherche…
    Malgré la globalisation d’Internet on voit que les acteurs américains se développent très biens sur leur marché domestique et quelques pays limitrophe.

  17. J’adore la citation.

    La morale de l’article :
    Si vous voulez monter un service web :
    – préférez le .com au .fr
    – Faites le en Anglais en priorité
    – Mettez le sur un serveur Américain
    – Faites du buzz sur les blogs Américains, et celui d’Eric, bien evidemment. 😉

  18. Je ne suis pas assez d’accord pour Google. Je n’y vois pas de hasard.

    Ces deux étudiants ont tout fait pour s’enrichir. Ils ont eu quand même 1 million de dollar pour créer leur propre boîte…

    Pour moi le hasard c’est plutôt comme Ebay, ou en France les bonbons bêtises un accident d’un pharmacien

  19. C’est bon je suis le 31 ème !!! j’ai gagné 1000 actions Google !!! merci Eric trop sympa Presse citron!!!
    Bon anniversaire!!! et merci encore pour ces bons moments de lecture!

  20. cr0vax -> Ancré, ancré… tout dépend de ce qu’on appelle ancré. Au niveau pourcentage de foyers ayant accès à Internet, l’Europe domine peut-être les US. Mais au niveau impact culturel, les US dominent l’Europe. Voir de la pub dans la rue pour un site web, c’est très rare en France. Aux US, c’est monnaie courante.

    Le principal obstacle à l’innovation et la création d’entreprises en France, c’est les charges sociales et la complexité d’une simple création de microentreprise.

    Ca va changer en 2009, vous verrez… (plan de modernisation de l’économie, nouveau statut à 15% de charges, développement de l’économie numérique…)

  21. @Hugo A. > L’université Harvard (Harvard University), ou plus simplement Harvard, est une université privée américaine située à Cambridge au Massachusetts.

  22. un petit exercice pour Eric: faire le même genre de post avec des boites françaises…..il doit bien y avoir…pas des millions mais bien quelques unes…….

  23. Les vrais fondateurs du Net n’ont jamais fait de bruit.
    Il faut savoir que Google a l’origine était en partie dirigé par un des pères du Web Vinton G. Cerf
    . Vous wikipediatiserez.
    Si le noyau dur n’avait pas pris garde à protéger les brevets, les techniques, etc, internet n’existerait pas.

    Ils ont appliqués une vision des choses et combattus pour que se soit respecté.
    Internet a eu chaud dans les années 1990, mais Tim Berners-Lee était là pour empêcher que certain gros groupes mettent la main sur le système DNS. Pour la petite histoire, il y avait France Télécom dans liste de ceux qui voulaient s’approprier le système DNS.

    Voilà la pensée de Tim Berners-Lee (le W3C..)

    Alors que la technologie devient toujours plus puissante et accessible, qu’elle se propage au moyen d’appareils toujours plus variés, j’espère que nous apprendrons à l’utiliser comme un moyen de travail collectif et une solution à toutes les incompréhensions à tous les niveaux.

    Yep, les jeunes, à méditer…

  24. @Florian, Kazaa n’existe plus vraiment et Joost est un échec, reste Skype. Je crois d’ailleurs que ce sont les mêmes fondateurs derrière ces 3 services, non ?

  25. Concernant ebay, il me semble qu’à la base il s’agissait d’un site d’échange gratuit pour collectionneurs… A l’époque où le web portait le nom d’autoroutes de l’information, ebay avait racheté ibazar (sans son égérie Simone).

  26. @Alex : on fait peut-être pas de pub pour des sites web, mais nous on téléphone en VoIP, nous on regarde la TV en IP, etc. En terme de convergence des technologie et de pénétration de ces dernières, ça fait un bon moment qu’on a largué les américains qui n’arrivent pas du tout à suivre côté infrastructure réseau.

    @Eric : DivX, c’est français aussi. Voxmobili, Purple labs (la ptetite boite française qui rachète des plus grosses américaines), Meetic, y’en a pas mal, tu cherches juste dans le mauvais secteur.
    A part quelque plan genre Meetic, les français ne se développent que peu dans le 100% dématérialisé. Ils sont présent dans les infrastructures (notamment réseau et système d’information) et les développements autour de la mobilité et du multimedia.

  27. @cr0vax

    Merci !
    Les Américains ont 5 ans de retard, mais ils ont la masse internaute plus grandes. Pour l’europe le gros frein c’est la langue, plus nombreux mais de langue commune.
    Il va falloir que les politiques fassent quelque chose (genre passage à l’anglais, comme à l’euro)

  28. J’adore cet article. Littérairement il est génial :

    “Même s’il existe de belles histoires d’entrepreneurs partout dans le monde, l’ascension fulgurante du concept inventé au fond d’un garage reste quand même une spécialité complètement américaine, qui est à la culture US ce que le camembert ou les grèves dans la fonction publique sont à la culture française.” Ou comment, en mettant un fromage qui pu à côté d’un phénomène, associer (à raison, entendons nous bien) l’un à l’autre. J’adore.

    “Encore un truc créé à l’arrache pour satisfaire un besoin spécifique et personnel. Comme quoi les PEZ peuvent rapporter du pèse.” C’était facile, on l’attendait, mais ça fait toujours plaisir.

    Ouai bon sinon, le fait que les USA hébergent les gros projets comme ça n’est pas anodin : la culture d’entreprise et de la prise de risque est extrêmement développée.

  29. @Alex

    Moi je viens d’arrêter mon entreprise (gros raz le bol).
    C’est un gros frein, en plus ils arrivent à faire payer des charges alors qu’il n’y a aucun chiffre d’affaire, chercher l’erreur…

    En général les types qui créaient n’ont pas un rond, normal c’est des passionnés, le fond de l’article d’Eric pour démarrer.
    Si l’idée marche ben super, si l’idée ne marche pas ben il faut passer à une autre idée, c’est l’esprit américain. Va expliquer un concept pareil à un banquier…

  30. @cr0vax, on est bien d’accord mais ce n’est pas mon propos. Meetic et les autres entreprises que tu cites n’ont rien à voir avec les exemples que je cite. Elles ne sont pas nées du besoin d’un seul homme qui a commencé tout seul dans son coin sans business plan précis. Une réussite comme Craigslist est typiquement une vraie histoire américaine, celle d’un artisan qui crée un truc avec rien, juste un PC et qui devient par sa pertinence un truc énorme convoité par les plus gros acteurs du web. Idem pour Facebook. Les exemples que tu cites sont tout à fait respectables et intéressants mais il ne s’inscrivent pas dans la légende que je raconte dans l’article.

  31. La lassitude des applis vient pour moi de divers facteurs:
    – Plus d’innovations.
    On copie ou agrège des systèmes déjà existants
    – Beaucoup trop d’appli de mauvaises qualité.
    – Une certaines routines de marketing/buzz, qui passe (TROP) par les blogs a rendu les choses platoniques.

  32. Salut Eric ,

    tes articles sont sympas mais faut faire attention des fois y a des petites erreurs qui se glissent : les fondateurs de google et yahoo viennent de Stanford … donc au lieu de respectives j’aurai plutôt dit commune 😉

  33. @yaka : c’est bien ce que je dis, la technologie est plus largement diffusée ici qu’aux USA. Elle est juste moins médiatique …

    @Eric : exact, je passe en hors-sujet. Au temps pour moi

  34. Les américains exploitent leurs idées au fond de leur garage alors qu’on y met nos voitures. Faut pas venir se plaindre. Et encore, si je regarde mon garage, je ne peux y mettre ma voiture compte tenu du bordel. C’est un peu à l’image de mes idées mais je suis typiquement français ^^

  35. @Eric

    D’ailleurs les modèles start-up à la Française ont fait du mal.
    J’ai connu personnellement le fondateur de I-France et la petite bandes autour.
    Je m’explique pour eux le Web doit être payant (abonnement etc, reproduction du principe du minitel)

    Ce modèle n’a strictement rien avoir avec un gus qui finance tout seul, comme un blog, comme google, comme fessebouc (zut ça m’a échappé), ebay, youtube,….

    Les banquiers donc au travers des business angel Français applique le modèle : Il faut du récurent stable, quantifiable, sinon votre truc poubelle. (Bonjour la prise de risque!)

    C’est pour cela quand France il n’y que des Web entreprise sur un système de récurent (hébergement, Meetic, etc…)

    C’est pas le cas des USA..

  36. Si toutes ces réussites sont américaines c’est certes parce qu’il y a une mentalité de la prise de risque tant au niveau de la conception des projets que de leurs financement mais surtout parce que le web est une invention américaine et que l’anglais en est la langue dominante. Un site slovaque ou danois aussi génial soit-il n’aura jamais un écho mondial, même si il est transposé en anglais. L’imprimerie fut européenne et aucune autre ère culturelle n’est parvenu à casser cette domination pendant 3 siècles.

  37. Roquettesyntaxe -> la technologie hypertexte est une invention franco-suisse (ça vient du CERN)… le Web est donc une invention francophone. Mais je te l’accorde, c’est l’Amérique qui l’a étoffé et rendu populaire avec Tim Berners-Lee et ses comparses.

    Pour la langue, c’est évident que l’anglais reste la langue avec la plus forte pénétration dans le monde (et la plus parlée si on exclut le mandarin), donc tout ce qui est produit dans cette langue a un impact planétaire. Mais remarque, les USA ne sont pas les seuls à utiliser l’anglais… puisqu’il vient du Royaume-Uni.
    Alors, pourquoi le UK n’est pas aussi entrepreneur que les USA ? Je ne sais pas.

  38. @Roquettesyntaxe : Le web a été inventé en Europe
    De plus l’anglais n’a dépassé le français qu’au lendemain de la guerre. Ca parait loin pour le secteur informatique mais ca ne l’est pas tant puisque les générations qui ont appris le français comme LA langue étrangère à connaître étaient celles qui décidaient quand le web est née. Donc si la France s’était bougée dans ce sens, j’ai aucun doute sur la langue que nous parlerions.

  39. “Si la légende est plus belle que l’histoire, imprimez la légende”, certes, mais avant d’imprimer, légendes ou pas, pensez à l’environnement.

    Très agréable, ce blog.

  40. @Alex et crOvax
    Ce n’est pas parce que notre alphabet est Phénicien que ce sont le phénicien qui ont inventé l’imprimerie, de même ce n’est pas parce qu’une partie du puzzle de cette méta invention qu’est internet a été inventé en Europe que son développement est européen. Ce développement a commencé à se prêter au montage de réussites commes celles mentionnées dans l’article dans la seconde moitié des années 90. C’est donc l’anglais qui avait donc de très loin la meilleure pénétration mondiale à ce moment là. J’ignore pourquoi le Royaume Unis est resté à ce point là hors du coût mais cela à sans doute à voir avec le manque d’investissement et de compréhension de la portée de cette invention, sans doute la plus importante depuis le feu. Celà ne fait en fait que souligne les causes multiples d’une domination américaine pourtant incontestable.

  41. @cr0vax
    Le Français n’est pas une langue optimisée pour les techniques de codage de l’information, voir shannon. Accentués, trie etc..

    D’ailleurs il est marrant de voir que beaucoup de site web Français ne sont pas full utf-8, donc complètement illisibles pour le reste de la planète.

    En plus les Américains se moquent comme de leurs dernières chaussettes de cet aspect, être lisible pour les autres. Ils le font en derniers dans les projets et encore.

    Il faut voir le code source de wordpress le multi-langue est plus de la bidouille que l’intégration prévue au début du projet. En plus comme ils programment avec des moufles, ils arrivent à vous coller du texte anglais dans les thèmes wordpress. Chose que ne va pas faire un Européen.

    Mais bon, le tableau n’est pas aussi noir que ça, d’après les chefs de projet des boîtes Américaines les plus fort en informatique sont les Français: Créativité, design, codage.

  42. @Roquettesyntaxe

    Par exemple pour les Anglais, le codage de Manchester, modèle OSI couche 1 est dans tout les équipements réseau du monde.

  43. @Roquettesyntaxe : euh t’es hors sujet. Je te renvois à deux définitions : Internet et Web
    Tu verras qu’il s’agit de deux choses différentes, que le web n’a pas besoin d’internet et vice versa. C’est clair qu’aujourd’hui le web est majoritairement sur internet, mais je te rassure tout de suite, le web concerne moin de 20% de ce qui transite sur internet.

    Ta comparaison avec l’alphabet n’a aucun sens.

    Par ailleurs, je sépare parfaitement la programmation et le contenu. Je ne vois pas le fait que le français soit moins facile à coder comme un obstacle au fait qu’il ne prenne pas le dessus sur le contenu.

    La réalité c’est juste que la France n’a pas cru dans ces technos malgré le succès du minitel et que les USA étaient première puissance depuis 30 ans. Ils ont cru dans cette techno, ils l’ont utilisée. Ca ne va pas plus loin.

  44. Cet article trainai dans un onglet firefox du macbook et je viens de prendre du temps pour le lire.

    Il est intéressant de voir l’évolution d’un simple désir personnel ^^

    Merci

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *