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Skyscanner : l’esprit de la Silicon Valley au coeur d’Edimbourg

Skyscanner est un moteur de recherche spécialisé dans le voyage. Décollage pour Edimbourg (Ecosse) pour rencontrer cet acteur majeur des comparateurs de vols.

C’est une évidence pour Gareth Williams, il n’y a pas que la Silicon Valley & il est possible de créer un business mondial depuis Edimbourg.

Sa société, Skyscanner, veut en être la preuve vivante.

Qu’est-ce que Skyscanner ?

Et pourtant, le projet avait débuté presque par accident. Gareth recherchait le meilleur vol pour rendre visite à son frère en France. Il était dépité devant la complexité de la tâche, à visiter un site après l’autre pour réaliser la même recherche dans l’espoir de débusquer le meilleur prix.
Son esprit étant celui d’un ingénieur passionné, il ne put s’empêcher de résoudre son problème en mettant à profit ses connaissances en informatique.


C’est de cette manière qu’il vint créer une feuille Excel qui, connectée aux différentes compagnies aériennes, venait récupérer les données de plusieurs sources pour permettre la comparaison sous la forme d’un tableau.
Ce lui fut très utile et il décida de la partager avec un ami qui devait également prendre l’avion. Puis un autre. Et un autre.
Le bouche à oreille opéra et la feuille Excel se retrouva utilisée par des milliers de personnes chaque jour. L’intérêt et la demande étaient évidents.
Gareth Williams s’associa à Bonamy Grimes (un ami rencontré à l’université) et à Barry Smith (un diplômé de physique) pour fonder Skyscanner.
Ils ouvrirent un bureau à Edimbourg en 2001 avec la volonté de se concentrer sur la recherche d’avions.

Bienvenue chez Skyscanner

Douze années plus tard, la petite start-up a fait son chemin, employant plus de 250 personnes afin d’offrir le meilleur service possible à ses 50 millions de visiteurs mensuels.

Les locaux de la start-up édimbourgeoise n’ont ainsi rien à envier à un Google ou Facebook.

Implantée en plein Quartermile, un nouveau quartier de bureaux au centre de la capitale écossaise, la tour de verre dévoile sans pudeur l’intérieur des bureaux.
Le ton est immédiatement donné à l’accueil où une grande aile d’avion a été reconvertie en mobilier de bureau.


Et ce n’est que le début puisque l’architecture des salles de visio-conférence a été calquée sur la cabine d’un avion avec d’anciens sièges de la Lufthansa.
En réalité, les salles de réunion sont nommées d’après des villes qui ont un aéroport et situées de telle manière à respecter l’orientation spatiale en prenant l’accueil comme repère (Beijing est à l’Est d’Edimbourg et la salle correspondante se trouvera à droite de l’entrée).

Et n’allez pas demander pourquoi, mais toute nouvelle idée doit d’abord être discutée dans la salle “Yellow” (où tout est jaune).

La culture d’entreprise

Gareth, Bonamy & Barry savent être partis de rien. Le tout premier serveur de Skyscanner (acheté par Bonamy sur son propre argent) trône encore au détour d’un couloir pour rappeler des débuts modestes.

Skyscanner cultive ainsi une culture de l’ouverture et du travail tous ensemble. En effet, il est important pour l’équipe fondatrice de garder cette humilité et cette proximité avec les employés. Gareth considère qu’il est nécessaire pour lui de rencontrer les nouveaux venus et que chacun se sente à même de venir le voir pour lui dire s’il y a un problème dans la boîte.

C’est ainsi que des CEO Lunches sont organisés régulièrement pour manger un sandwich avec le CEO et pouvoir parler d’absolument tout. Les employés sont également encouragés à pitcher leurs idées qui sont déjà devenues des fonctionnalités à part entière au terme d’une journée de hackaton interne par exemple.

Mais il ne faut pas oublier que nous sommes en Ecosse après tout, il n’est ainsi pas rare de se retrouver le soir autour d’un verre pour apprendre à mieux se connaître.

Et si cela ne suffisait pas, l’ensemble des employés va changer d’emplacement de bureaux tous les 6 mois afin de mixer un peu les différents pôles et cultures. Et avec un brassage phénoménal de nationalités (notamment du fait de la présence des équipes françaises, allemandes, norvégiennes, etc.) le bureau ressemble parfois à une auberge espagnole, le côté studieux en plus. L’entreprise cherche d’ailleurs toujours à se rendre attractive avec 29 offres d’emploi en ligne à l’heure où j’écris ces lignes.

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Par : Opera
5 commentaires
5 commentaires
  1. Les locaux donnent vraiment envie d’y faire un tour et pourquoi pas d’y travailler. Merci pour cette petite immersion chez Skyscanner!

  2. Les bureaux de cette start-up sont vraiment cool ! Si la petite histoire sur la feuille Excel qui se partage est vrai, c’est clair qu’il ne fallait pas rater cette opportunité. Bien joué à eux trois !

  3. Je ne connaissais pas ce moteur mais après avoir jeté un oeil sur leur site, on comprends surtout l’esprit cash machine de la boîte :
    2 encarts de liens adsense + 1 en display sur la moitié de la page, à laquelle s’ajoute deux fenêtres en pop-under d’autres comparateurs (edreams + tripsta)

  4. Merci pour cet article! Très bon concept ce moteur de recherche spécial voyage. Curieux de le découvrir. 🙂 Belle opportunité. Les locaux sont très sympa et l’open space est une bonne idée pour valoriser les échanges multiculturels.

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