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SpaceX : atterrissage raté, mais amerrissage d’urgence réussi pour la Falcon 9

Jusqu’à présent, SpaceX avait réalisé 19 lancements de fusée sans problème particulier, mais pour le vingtième lancement, la fusée Falcon 9 a connu quelques soucis au retour. C’est plus particulièrement l’atterrissage du premier étage qui n’a pas été concluant…

Une fusée Falcon 9 de SpaceX rate son atterrissage…

C’est mercredi dernier que la fusée Falcon 9 a pris son envol de Cap Canaveral en Floride. Celle-ci était équipée, d’une part, de ravitaillements à destination de la Station spatiale internationale, d’autre part de matériels nécessaires pour mener des expériences scientifiques. Le cargo automatique Dragon CRS-16 a rempli sa mission.

Mais ce n’est pas vraiment le cas pour le premier étage de la fusée, puisque SpaceX n’est pas parvenu à le récupérer sans encombre comme c’est habituellement le cas. Celui-ci est venu s’abîmer en mer, tout près des plages de Cap Canaveral. Il s’agissait d’un étage neuf qui réalisait son tout premier vol.

C’est au bout de 2min30 que le second étage s’est détaché du premier, et qu’il a pu poursuivre sa mission en direction de la Station spatiale internationale (ISS). Le premier étage devait quant à lui revenir se poser verticalement à proximité du pas de tir. L’ensemble du processus a été filmé en direct grâce à une caméra fixée sur ce premier étage.

…mais effectue un amerrissage concluant

On a pu alors voir que les choses ne se sont pas passées comme prévues, le premier étage de la fusée partant dans une rotation totalement hors de contrôle. Des journalistes ont alors vu celui-ci redescendre vers Cap Canaveral en tournant rapidement sur lui-même.

Heureusement, l’amerrissage a plutôt été réussi, limitant les dégâts. En effet, juste avant de toucher le sol, l’appareil est parvenu à compenser sa rotation, et le premier étage a pu se poser en douceur dans l’océan. On a ainsi pu voir l’étage allongé et flottant sur l’eau, et sans dégâts visibles.

Elon Musk a expliqué que cet incident était dû à une pompe hydraulique qui était tombée en panne. SpaceX a indiqué que cet incident n’avait pas provoqué de risques chez les habitants de la localité. Le Pdg de la firme espère bien refaire voler ce tout nouveau premier étage.

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4 commentaires
4 commentaires
  1. Bon, amerrissage en douceur, c’est déjà un bon point

    En revanche, j’attends son plan pour permettre aux nombreuses fusées à venir d’aller dans l’espace, alors que le ciel sera saturé par les milliers de satellites qu’Elon et d’autres comptent placer en orbite. Surtout les micro-satellites qui seront difficilement perceptibles.

    1. En réalité le ciel ne sera pas saturé, vu les orbites (1100 kms) avec de bons GPS et un suivi au sol aucun risque. Il y a un 1.16 avion de ligne qui décolle chaque seconde dans le monde a des altitudes bien plus basses (10 kms) et ces derniers ne se percutent pas en vol et pourtant leur proximité est considérablement plus élevée, leur densité également et la dimension des avions est très nettement supérieure aux micro-satellites. La question n’est donc pas comment éviter les collisions, mais plutôt est-il utile de déployer plusieurs projets qui auront la même utilité, car Starlink n’est pas le seul projet en cours pour offrir un accès au web mondial, OneWeb par exemple sera opérationnel en 2022, son stade d’avancement est largement en avance sur Starlink. C’est comme si des nouvelles sociétés souhaitaient produire et vendre de l’électricité et chacun souhaiterait disposer de son réseau de lignes à haute tension, ou plusieurs autoroutes qui se suivent selon les concessionnaires, cela n’a pas grand sens. Autant avoir un seul réseau optimisé dont les coûts sont répartis par tous les opérateurs.

      1. Je crois que vous sous-estimez largement la pollution spatiale. Je vous conseille la vidéo de “Kursgesatz – In a nutshell” qui explique très bien l’urgence et le danger imminent de cette pollution.

        1. Les satellites en fonctionnement ne sont pas une pollution, il s’agit d’un autre débat, avec ou sans starlink les déchets sont déjà présents dans l’espace le risque de collision d’une fusée avec ces derniers reste donc le même. De plus comme je le disais dans l’autre commentaire, au lieu de proposer plusieurs projets ayant la même finalité, ces entreprises devraient s’associer pour justement optimiser les réseaux, ce qui inclut la maintenances et le nettoyage de l’espace, détail qui n’est jamais pris en compte actuellement, il est moins cher de laisser un satellite dériver et de le remplacer, que de le réparer pour des questions de coûts opérationnels… il serait temps de changer cette obsolescence puisque le mot est à la mode. Le soucis c’est qu’aussi bien pour les agences spatiales, que pour les sociétés privées la seule choses qui compte, c’est “de le faire avant tout le monde” pour avoir le monopole, donc au lieu d’avoir un projet abouti, on a plusieurs canards boiteux avec des questions en suspens. Mais bon, étant donné que l’on a toujours rien appris de nos erreurs sur Terre, il y a peu de chances qu’on ne les reproduise pas dans l’espace ou un jour sur d’autres planètes.

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