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Une startup crée un arbre artificiel qui absorbe la pollution

Le réchauffement climatique est l’un des enjeux majeurs du vingt et unième siècle. De nombreuses entreprises ont décide de miser sur les solutions pour y répondre, dont voici une tentative particulièrement pertinente.

BiomiTech est une startup mexicaine à impact positif dont l’ambition affichée est de préserver la planète en développant de nouvelles technologies inspirées de la nature, d’où le nom de l’entreprise qui fait référence au biomimétisme. Elle emploie déjà une dizaine de personnes parmi biologistes, chercheurs, entrepreneurs et ingénieurs et a été créée en 2016.

L’entreprise a développée une solution innovante permettant de transformer les gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone en oxygène, à l’instar du rôle prépondérant des forêts dans notre écosystème. La machine, BioUrban, adopte un design futuriste et serait capable d’assumer un travail équivalent à celui de 368 arbres réunis.

Qu’est-ce que BioUrban ?

Mesurant plus de quatre mètres de haut, l’appareil fait appel entre autres à des microalgues pour recycler la pollution de l’air ambiante. Trois premiers modèles ont déjà été installés en Amérique du Sud et d’autres pourraient bientôt arriver à Mexico, capitale emblématique du pays où évolue BiomiTech, réputée pour la très mauvaise qualité de l’air comme le rapporte NomadList.

Car oui, le problème que vient résoudre l’arbre BioUrban est bien réel : selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), près de 7 millions de personnes décèderaient chaque année à cause de maladies liées à la pollution. Un vrai fléau dans les grandes villes, et ce même en France ou à Londres.

Revaloriser le dioxyde de carbone

Si les rejets de CO₂ dans l’atmosphère sont bel et bien la cause principale du trou dans la couche d’ozone, il est tout à fait possible de résorber leur effet néfaste en tentant de les absorber.

Des startups comme ClimeWorks, Newlight, Carbicrete ou encore Project Vesta utilisent déjà cette technique via des moyens différents au sein de leur activité. La première a d’ailleurs levé 33,5 millions de francs suisses auprès de la Banque cantonale zurichoise depuis son lancement il y a maintenant 10 ans.

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6 commentaires
6 commentaires
  1. “Si les rejets de CO₂ dans l’atmosphère sont bel et bien la cause principale du trou dans la couche d’ozone” Énorme coquille, trou de la couche d’ozone et Co2 n’ont rien à voir…

  2. “Si les rejets de CO₂ dans l’atmosphère sont bel et bien la cause principale du trou dans la couche d’ozone”
    Les CFC sont bel et bien responsables du trou dans la couche d’ozone. Le CO₂, en participant à l’effet de serre, est une des causes qui ralentit le trou de se reformer mais ne l’a pas créé en premier lieu.

    Par ailleurs, si on commençait par végétaliser nos villes et arrêter le tout béton on irait dans un meilleur sens : absorption du CO₂, captation des particules fines, régulation des températures par un isolant naturel.

    Après c’est certes une solution plus efficace qu’un arbre, j’espère pour eux, mais qu’en est-il du recyclage des algues ?
    Vu sur leur site :
    “The maintenance of both systems will depend on the concentration levels of contaminants in the installed place. This will be provided by the technical team of BiomiTech.”
    En gros, on ne sait pas…

    C’est peut-être une belle initiative, il est peut-être bien d’en parler, mais un esprit critique sur un papier n’est pas à négliger. Surtout que ce n’est pas un article sponsorisé.

  3. Car oui, le problème que vient résoudre l’arbre BioUrban est bien réel : selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), près de 7 millions de personnes décèderaient chaque année à cause de maladies liées à la pollution. Un vrai fléau dans les grandes villes, et ce même en France ou à Londres.

    Le CO2 n’est pas un polluants … ce n’est en aucun cas la cause des décès …

  4. Ok, donc le business model de la start-up est de nous vendre l’air qu’on respire. Avec un joli système de location / vendor lock-in (puisque l’inévitable maintenance du truc sera assuré par la boite).
    Non mais très bien, continuez, aucun soucis, c’est une super idée.

  5. Depuis quand le CO2 serait responsable du trou de la couche d’ozone ?
    Quelle méconnaissance de la part du rédacteur !

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