Le nouveau modèle d’imprimante a été conçu par HP spécifiquement pour la station. Son nom de code ? Envy ISS. Elle est basée sur la OfficeJet 5740. Quelques modifications étaient bien entendu nécessaires pour une utilisation dans un environnement sans gravité. Cela concerne notamment la gestion du papier ou encore de l’encre.
Les difficultés du matériel adapté à l’espace
Il faut ne pas non plus entièrement blâmer HP, la NASA ou les autres agences spatiales. Si le délai de changement a été long, c’est aussi en partie à cause des difficultés à créer du matériel adapté aux conditions spatiales. Un challenge illustré par la fameuse anecdote du bic et du crayon à papier.
Cette véritable légende urbaine de la conquête spatiale veut que les Américains aient dépensé des millions de dollars pour développer un bic résistant à la gravité. De l’autre côté, l’URSS se contentait d’emporter un crayon à papier. D’un côté, c’est une entreprise privée qui a inventé le fameux crayon. De l’autre, les crayons papier présentaient surtout de nombreux dangers dans l’espace : bois inflammable, particules de graphite dans les conduits… Tout le monde s’est au final tourné vers le fameux stylo au coût astronomique.
Dans le cas de la nouvelle imprimante de la station spatiale, un aspect ignifuge et la capacité d’imprimer dans toutes les orientations ou presque, semblent être les seuls prérequis sortant un peu de l’ordinaire. Les astronautes s’en servent pour imprimer des éléments de mission mais aussi des document personnels, comme des lettres ou des photographies.
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“les astronautes utilisent un modèle qui fête ses 17 bougies ”
il est donc possible de fabriquer une imprimante qui ne meurt pas au bout de deux ans pour cause de buses, soit disant “bouchées”, ou de tampon récepteur d’encre trop plein ???
Pourquoi ne pas créer une gravité artificielle, se ne serai pas si compliqué que ça, avec l’énergie du soleil pour le faire fonctionner. La chance de la station spatiale est de suivre le mouvement de la terre pour rester face au soleil, il suffirait de faire tourner au centre de la station un roulement bien sur complexe pour créer une gravité, qui permettrait de marcher à peu près correctement
“il suffirait”. Nous ne sommes pas dans un film de science fiction mon cher ami. Un “anneau” de gravité fonctionne sur le principe mais doit faire une certaine taille non négligeable (entendre probablement plusieurs dizaines de mètres). Pourquoi ? Parce que faire tourner un bonhomme n’est pas suffisant pour simuler une gravité, il faut aussi que la gravité “générée” soit cohérente pour l’ensemble du corps de l’astronaute, et si l’anneau est trop petit, la tête bouge beaucoup moins vite que les pieds, et subit donc une gravité différente. Ce n’est pas avec des “pas si compliqué que ça” ou des “il suffirait de” que la science avance, alors merci de vérifier vos sources avant de raconter n’importe quoi 😉
Bien