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Taxibeat lève 1,5 million d’euros pour conquérir de nouveaux marchés

Taxibeat est une start-up grecque qui permet de faire appel très simplement à un taxi depuis son smartphone. Elle annonce aujourd’hui une levée de 1,5 million d’euros.

Nous avons rencontré Nicky Adle, country manager France de Taxibeat pour en apprendre davantage sur la start-up, son service, et ce que ces 1,5 million d’euros vont pouvoir permettre à celle-ci.

Taxibeat, le client roi

Le service a été lancé en Décembre dernier en France, lors de l’événement LeWeb’12.
Il se présente sous la forme d’une application iPhone & Android qui va vous permettre de localiser les chauffeurs de la flotte Taxibeat proche de vous et de choisir celui que vous préférez.
Ce choix peut se faire en fonction de sa proximité, du modèle de voiture, de ce qu’il propose en plus (siège bébé, accepte les animaux, etc.) ou de la notation que le chauffeur a reçu.

C’est d’ailleurs l’un des principes fondamentaux de Taxibeat : le client est roi et le chauffeur doit faire le maximum pour le satisfaire au mieux. Vous êtes donc invité à lui mettre une note allant de 1 à 5 étoiles pour mesurer votre satisfaction.
Les chauffeurs Taxibeat semblent d’ailleurs jouer le jeu puisqu’ils sont généralement très bien notés (la note moyenne étant 4,80/5)

Taxibeat : la levée de fonds

La start-up grecque vient d’annoncer une nouvelle levée de fonds de 1,5 million d’euros en provenance d’un fond d’investissement grec et d’investisseurs privés.
Si cette levée va évidemment aider à consolider les marchés déjà existants, il va surtout lui permettre de se déployer dans de nouvelles villes.
Aujourd’hui présent à Paris, Oslo, Bucarest, Rio, Sao Paulo et Athènes, Taxibeat devrait arriver sur 2 nouveaux marchés dans un avenir proche.
Et si la country manager France ne souhaitera pas commenter davantage ces 2 prochaines villes, elle me confiera qu’il y a encore toute la totalité du monde à prendre.
Taxibeat a évidemment quelques concurrents, mais une étude des différents marchés prouvent qu’il y a un gigantesque no-taxi-land où il y a du business à faire… où l’approche du taxi est restée la même depuis 50 ans.
Taxibeat ne va donc pas user de ce cash tout neuf pour aller se mettre en frontal avec un concurrent… et vont viser des marchés où ce sera moins compliqué.

Taxibeat : un travail de fonds

Et ouvrir un nouveau marché pour Taxibeat, ce n’est pas simple. Nicky insistera sur le fait que nous ne sommes pas sur un service web où il faut juste traduire la plateforme pour lancer le produit.
En effet, il faut recruter les chauffeurs qui sont de vrais taxi qui ont besoin d’avoir confiance en la plateforme pour s’impliquer. Il faut également éduquer les populations et apprendre le marché local.
Il est impossible de dupliquer la stratégie qui a marché dans un pays pour s’assurer une réussite sur un autre. Il faut savoir appréhender les mécaniques et problématiques locales.

Mais les jeunes générations de taxi sont sensibles à l’approche de Taxibeat… le smartphone et la géolocalisation sont en train de changer une industrie entière.
Et la start-up arrive de plus en plus à convaincre lorsqu’elle va décrire un monde où plus aucun chauffeur de taxi n’utilisera la radio pour fonctionner.

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6 commentaires
6 commentaires
  1. Effectivement la formule fonctionne deja tres bien a Londres avec l’appli “HailO”, qui se developpe sur differentes villes au UK et outre Atlantique.

  2. Intéressant cette appli Taxibeat ! Mais que fait la concurrence ? MyTaxi semble uniquement en Allemagne ; Get Taxi dans les grandes capitales (sauf Paris !) .Il ne reste que Taxis G7 qui n’est pas aussi social que Taxi beat mais plus-tôt gourmand à en croire les avis des utilisateurs qui doivent payer pour contacter le taxi !
    Bref, Taxibeat semble sur la bonne voie s’il dispose d’une flotte de taxis suffisante pour satisfaire sa clientèle. Vive le commerce Social friendly !

  3. Ce qui est également très intéressant est que cette start-up vient de Grèce. Comme quoi, ce n’est pas parce qu’il y a 27% de chômage et une mauvaise réputation qu’il n’en sort rien de bon comme on l’a entendu ….
    Bon vent à eux…

  4. Une belle appli, ça montre que les grecques ont encore des ressources !
    C’est une bonne chose de bousculer le monde du taxi, entre VTC, moto-taxi et pure player web, le transport de personnes se transforme.

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