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Test de la tablette Microsoft Surface RT

Les tablettes Microsoft Windows 8 RT arrivent sur le marché. Représentent-elles une concurrence crédible et sérieuse pour les iPad et autres Nexus ? Risquent-elles de faire de l’ombre aux ultrabooks ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.

Alors que Microsoft a, depuis la genèse de sa division mobile au début des années 2000, toujours confié la réalisation de ses terminaux mobiles à des partenaires constructeurs spécialisés, de la première génération de Pocket PC à la dernière de Windows Phone, le géant de l’informatique a choisi une voie nouvelle pour lancer Windows 8 sur tablettes. A côté des partenariats habituels, Microsoft a conçu ses propres tablettes sans passer par une marque tiers.

Une stratégie nouvelle, qui rend la firme de Redmond moins dépendante des aléas des partenariats, mais qui a été peut-être inspirée par les modèles appliqués par les confrères, Apple en tête, mais également BlackBerry, et dans une certaine mesure Google avec sa gamme Nexus.

Les tablettes Microsoft Windows 8 RT arrivent sur le marché. Représentent-elles une concurrence crédible et sérieuse pour les iPad et autres Nexus ? Risquent-elles de faire de l’ombre aux ultrabooks ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.

Prise en main et première impression

Le packaging est de qualité, dans l’esprit assez minimaliste qui semble être la norme actuellement. Une boîte noire et blanche à « tiroir » contient la tablette, son câble d’alimentation et le chargeur. Le connecteur de recharge est propriétaire, et le câble peut être branché indifféremment dans les deux sens grâce à une prise aimantée.

La première impression qui se dégage de la tablette lors de la prise en main initiale est double : c’est beau… et c’est lourd. L’impression de qualité est également au rendez-vous, le matériau de type alu brossé anodisé noir est élégant, et le grand écran, flatteur. Le ratio largeur-hauteur 16/9ème avec résolution de 1366 x 768 pixels est cependant un peu déroutant au début, même si je ne suis pas totalement novice en la matière puisque j’avais déjà eu l’occasion de tester un prototype très avancé lors du Build à Los Angeles en septembre 2011. Si l’on considère que tenir longuement un iPad en main (même à deux mains) est fatiguant, l’expérience avec la Surface sera d’autant plus éprouvante. Mais nous verrons plus tard que cette dernière a d’autres atouts en matière d’ergonomie.

Ergonomie, fluidité, réactivité

Ceux qui connaissent Windows Phone savent que côté fluidité et réactivité, cette plateforme était déjà parmi ce qui se fait de mieux en la matière, surpassant même peut-être la référence iOS. On retrouve ces qualités sur la tablette Surface avec Windows 8, en tout cas dans la partie avec l’interface “Metro”, car dans la section Bureau classique, il serait difficile de comparer une interface qui n’est pas à l’origine prévue pour être tactile. Dans la section avec les tuiles tactiles, l’agrément d’utilisation avec un effleurement de l’index est total. La fluidité est absolue, toutes les commandes s’enchaînent dans jamais grincer ni coincer, les transitions sont agréables à regarder, les écrans s’affichent sans aucun lag, bref on frise la perfection. Le grand écran de 10,6 pouces est superbe, la résolution très suffisante, les contrastes sont précis et les couleurs très vives. En mode tablette, l’agrément d’utilisation est optimal.

Astuce : pour faire une capture d’écran, touchez l’icône Windows au pied de l’écran et appuyez en même temps sur Volume moins sur la tranche gauche de la tablette. Vos captures sont stockées dans le dossier Photos.

Connectivité et réseaux

Para rapport à ce que nous connaissons en matière de tablettes (suivez mon regard, non, un peu plus à l’ouest, voilà) on peut dire que la Surface est richement dotée en matière de connectique puisqu’elle embarque un port USB 2.0, un slot pour carte mémoire microSDXC, une sortie vidéo HDMI, et bien sûr l’inévitable prise pour casque audio. Sans oublier le port pour le clavier Cover Touch, qui se clippe là aussi à l’aide d’un aimant, avec une force et une précision étonnantes, ce qui rend la manipulation aussi facile que ludique. J’ai branché une souris sur le port USB et celle-ci est opérationnelle immédiatement sans aucune latence et sans avoir à attendre l’installation de pilotes. Idem pour une clé USB. C’est vraiment du plug and play.

Attention : j’ai mis du temps à trouver l’emplacement du slot micro-SD. Il se situe dans la côté droit de la tablette, sous le capot pliable qui sert de pied. Il est presque invisible, en haut de l’emplacement du capot.

Côté réseaux on a du WiFi Wi-Fi (802.11a/b/g/n) et le Bluetooth 4.0. Tout cela s’active sans souci, le réseau WiFi est reconnu en une seconde et à peine la tablette sortie de son carton pour la première fois vous êtes sur internet.

Photo et vidéo

La tablette Surface RT est dotée de deux capteurs photo LifeCams HD 720p, une en frontal et l’autre au dos de l’appareil. On retrouve les limites que que l’on connait avec ce type de capteur, notamment en intérieur avec une luminosité faible : la qualité des clichés est médiocre et les photos sont piquées. Avec une luminosité suffisante en lumière artificielle ou naturelle, en revanche, c’est nettement meilleur. Les photos sont plus nettes, contrastées et les couleurs bien rendues, mais ça reste très moyen quand même.

Cliquez sur les photos pour les voir dans leur taille originale. Elles sont seulement compressées en JPG à 80%, aucune autre retouche.

Il est à noter que la tablette n’est pas dotée d’un bouton physique pour lancer la fonction photo/vidéo. Il faudra donc passer par le menu, et aller chercher l’icône “Caméra” pour faire une photo. On a connu plus rapide, mais bon une tablette n’est pas vraiment destinée à un usage de scoop photo instantané.

On peut d’un clic sélectionner les photos d’un dossier et les importer directement dans SkyDrive. On peut aussi les copier sur la carte Micro-SD ou la clé USB mais il faudra alors passer en mode Bureau et aller les chercher dans le dossier Photos.

Le clavier

C’est une des vraies bonne surprises de cette tablette. Léger, il se connecte d’un geste par aimantation à la tranche inférieure de la tablette et est immédiatement opérationnel. Microsoft propose le choix entre plusieurs claviers. Tout d’abord les couleurs : celui-ci est disponible en noir, blanc, bleu et rouge, ce qui donne un côté assez fun à l’ensemble. D’autre part il existe en deux textures : Touch Cover (souple avec des touches tactiles) et Cover Type (dur avec des vraies touches). Autre bonne idée : le dos de la tablette inclut une partie dépliable qui sert de pied pour caler celle-ci verticalement. C’est simple, robuste, stable et efficace. On regrettera juste que l’inclinaison ne soit pas réglable. Mais le tout concourt à rendre le processus de passage de tablette à laptop particulièrement fluide et instantané : en deux mouvements et autant de secondes c’est fait.

Quand on pense que chez certains concurrents on facture un pied de tablette plusieurs dizaines d’euros…

Bugs et bizarreries

Une fois n’est pas coutume, je complète ce test avec une cette rubrique dédiée “bugs” car avec un nouveau produit Microsoft il faut toujours prévoir un peu de place à cet effet. Si la Surface est très séduisante et convaincante à utiliser, l’expérience n’en demeure pas moins gâchée par quelques bugs et comportements bizarroïdes en termes de logique et d’ergonomie.

Du côté des bugs, j’ai eu à faire face à trois problèmes récurrents qui m’ont empêché de mener ce test entièrement comme je l’aurais voulu. D’une part le clavier Cover Touch. Si celui-ci est pratique et même redoutablement efficace en termes de saisie (après quelques minutes d’acclimatation je tapais du texte plus rapidement que sur mon ultrabook Toshiba qui a pourtant une surface de clavier plus importante), il semble fonctionner par intermittence. Régulièrement, après une mise en veille par exemple, le clavier n’est plus reconnu et ne fonctionne plus. La tablette marche, mais uniquement en mode tactile. Dans ce cas j’ai déconnecté et reconnecté le clavier à plusieurs reprises, redémarré la tablette : rien à faire, clavier HS. Puis, de façon aussi aléatoire et inattendue, il se remet à marcher, par exemple lorsque j’ai branché une clé USB ou quand je suis passé du Bureau à Metro (Bureau Metro Dodo).

Deuxième bug, aussi gênant car il m’a empêché de tester rapidement autant d’applications que je l’aurais souhaité : de façon aléatoire, il est parfois impossible d’installer une app depuis le Windows Store. L’installation se lance, puis ça mouline et enfin au bout de quelques minutes j’obtiens le message suivant :

Après un redémarrage et un peu d’insistance, j’ai quand même réussi à installer quelques applications. Avec un peu d’abnégation, on y arrive, mais j’avoue qu’au début c’est un peu décourageant, et que c’est pourquoi j’ai renoncé à vous faire des screenshots de différentes apps car j’y serais encore dans deux jours. Je n’ai jamais rencontré ce genre de bug sous iOS ou Android. C’est fâcheux car les apps sont censées être au cœur de l’écosystème des tablettes.

Enfin, troisième bug identifié, beaucoup plus gênant car il a totalement bloqué la tablette, à tel point qu’au moment où j’écris ceci je ne peux plus l’utiliser : lors de la manip pour faire une capture d’écran alors que j’étais en mode Caméra, la fenêtre du Narrateur est apparue, et tout s’est bloqué. Impossible de reprendre la main et de fermer la popup, elle reste en surimpression et plus aucune autre fonction n’est accessible. J’ai d’abord pensé à une mauvaise manipulation de ma part (mauvais conjonction de touches) mais impossible de revenir en arrière, même en touchant l’icône Windows. Pour sortir de ce mauvais pas j’ai dû tenter un arrêt forcé en maintenant la touche marche-arrêt pendant une bonne dizaine de secondes afin de redémarrer… Heureusement que je n’ai pas eu à attendre que la batterie soit vide pour que la machine s’arrête toute seule car celle-ci tient plusieurs jours en veille !

Du côté des bizarreries fonctionnelles, j’ai noté deux choses. D’une part, quand on branche une clé USB pour la première fois, que l’on soit en mode Metro ou Bureau, une petite fenêtre de message apparait en surimpression sur l’écran, pendant environ 5 secondes. Il faut cliquer sur ce message pour accéder au contenu de la clé. Mais si vous laissez passer ce laps de temps, le message disparait et vous n’avez plus aucune indication d’accès au périphérique de stockage. Rien non plus dans Paramètres ni Périphériques. Il faut alors passer en mode bureau pour tenter de retrouver trace de sa clé. En revanche, quand vous la connectez une deuxième fois alors que vous êtes sur l’interface Metro, l’écran bascule automatiquement en mode Bureau sur la fenêtre connue de Windows affichant le contenu de la clé USB. Je vous rassure, c’est plus compliqué à écrire qu’à faire, mais c’est un peu déroutant au début.

Autre bizarrerie, pas très gênante mais étrange d’un point de vue ergonomie : quand on installe une app, le chargement s’effectue alors que l’on est encore sur l’écran descriptif de l’app dans le Windows Store. Jusque-là tout va bien. Mais ensuite l’écran se ferme et vous fait quitter de force le store pour revenir sur l’écran d’accueil Metro. Vous cherchez alors votre app en pensant qu’elle est installée, vous cliquez sur son icône (ou plutôt sa tuile) et là vous tombez sur sa jauge de téléchargement. Bref vous pouvez avoir plusieurs tuiles d’apps sur l’écran laissant penser qu’elles sont installées, alors qu’en fait elles ne le sont pas, sans aucun autre indicateur. C’est un détail mais cela relève d’un parti pris fonctionnel quelque peu étonnant.

Mode Metro vs. mode Bureau : alors, cette tablette hybride, est-ce vraiment pertinent ?

La grande nouveauté de Windows 8 réside donc dans ce fameux mode “hybride” ou “dual”, avec deux systèmes d’exploitation en un, ou en tout cas deux interfaces distinctes, l’une en mode tablette tactile avec Metro (je sais, ça ne s’appelle plus officiellement comme ça mais bon c’est plus pratique) et l’autre en mode PC avec le Bureau classique Windows. Pour comparer, c’est comme si sur un iPad on avait iOS et Mac OS, et que l’on puisse basculer de l’un à l’autre d’un clic sur l’écran.

Sauf que. Dans la réalité, il faut savoir que ce n’est pas tout à fait cela. Ma tablette de test est une Windows 8 RT, ce qui signifie que malgré son Bureau Windows, elle reste très limitée dans ses usages et ses fonctionnalités. De fait, ne vous attendez pas à avoir un vrai PC portable avec un vrai Windows complet. Windows RT est une version allégée de Windows, qui ne vous permettra pas de faire grand chose d’autre que ce que vous faites avec un iPad, une tablette Android ou un ChromeBook. Vous ne pourrez par exemple installer aucun logiciel autre que les apps Windows 8 disponibles dans le Windows Store, y compris si vous basculez en mode Bureau Windows et que vous lancez une installation à partir d’un site web.

En fait il faut juste savoir et comprendre que Windows RT est l’équivalent d’un iOS sur iPad ou d’un Android sur une tablette Android. Ce qui est déjà très bien, notez. Reproche-t-on à iOS ou Android de ne pas pouvoir y installer Photoshop ou 3DS Max ? Tant que l’on a des applications équivalentes, simplifiées, agiles et fonctionnelles pour un usage qui de toute façon ne sera jamais celui d’un gros PC, que demander de plus ? Windows RT a été conçu pour tourner sur des tablettes fines et légères et proposant une autonomie importante. De ce point de vue, Surface s’en sort même un peu mieux que ses concurrentes puisque, outre la disponibilité de fonctionnalités courantes que l’on trouve aussi sur smartphone (surf internet, mail, réseaux sociaux, appels vidéo avec Skype, etc) on a droit à quelques bonus qui n’existent pas sur d’autres tablettes : possibilité d’installer Flash dans Internet Explorer (comme sur Android Jellybean, ok), une vraie suite Office complète ou encore brancher une souris ou une clé USB directement sur le port USB.

Tout serait parfait alors sur la meilleure des Surface ? Pas tout à fait. Si l’on continue la comparaison avec iOS et Android, on arrive forcément au chapitre Applications et écosystème. Et là, la tablette de Microsoft ne tient pas le choc. Face aux 275.000 apps dédiées à l’iPad et aux quelques dizaines de milliers disponibles pour les tablettes Android (je parle des vraies apps tablettes, pas des apps pour smartphone en mode zoom) le Windows Store pour Windows 8 parait bien pauvre avec ses quelques centaines d’applications. Oui, juste quelques centaines : avec une petite recherche à l’aide d’un “*”, le Store en recense 589 exactement en français au moment où j’écris cet article.

Il faudra donc être patient pour tirer le maximum de cette tablette Surface, et attendre que les semi-remorques des éditeurs et développeurs aient fait le voyage pour livrer le magasin avec quelques palettes d’applications bien fraîches…

Autonomie

C’est l’un des points forts de la tablette Microsoft Surface. Après l’avoir chargée à bloc, je l’ai utilisée en PC principal à la place de mon ultrabook pour bosser avec une après-midi entière, connectée en WiFi avec la luminosité de l’écran réglée sur 50% (réglage par défaut, ce qui est largement suffisant vu sa qualité), et après 5 heures de Word, de mail, de réseaux sociaux et de Web, la batterie était encore à plus de 50% de charge. Je l’ai laissée ensuite en veille pour finir la décharge, et trois jours plus tard elle est encore bien réveillée avec encore 15% de batterie. Si l’on se place du point de vue de l’utilisateur de PC portable, cette Surface bat certainement tout ce qui existe, ou se situe en tout cas au niveau d’un MacBook Pro (je n’ai jamais testé car je n’ai pas de Mac mais j’en ai beaucoup entendu parler…), soit ce qui se fait certainement de meilleur en tenue de batterie sur un laptop. Si l’on se place du point de vue de l’utilisateur de tablette, alors on est là aussi largement dans le haut du standard en matière d’autonomie, à savoir dans les 10 heures et plus, soit l’équivalent d’un iPad.

Applications et services

La tablette Microsoft Surface est livrée d’origine avec plusieurs apps natives signées Microsoft ou partenaires, comme :

  • Contacts
  • Calendrier
  • Messages
  • Météo
  • Photos
  • Internet Explorer 10
  • Cartes
  • Windows Store
  • SkyDrive (stockage dans le cloud avec 7 Go gratuits)
  • Jeux Xbox
  • Caméra
  • Musique
  • Actualités (avec Bing)
  • Office 2013 (Word, Powerpoint, Excel, OneNote)

De quoi s’occuper quand même quelques heures (par jour).

En conclusion

La première impression fournie par la tablette Microsoft Surface est très flatteuse : qualité apparente, ergonomie, intégration intelligente du clavier pour passer en mode PC portable, connectivité, agrément et fluidité de Windows 8, tout contribue à en faire un engin redoutablement séduisant et que l’on imagine être aussi une bête de travail. Bref, le meilleur des deux mondes entre PC et tablette. Autre qualité : si la Surface parait un peu lourde pour une tablette, un passage sur la balance dément finalement cette sensation puisque celle-ci est à peine plus pesante qu’un iPad 3 (680g contre 652 pour l’iPad, soit même pas 30g de différence). En revanche c’est très léger pour un laptop, et c’est un vrai atout dans un contexte de déplacements fréquents.

On dit souvent que les tablettes servent à consommer (de l’info, du contenu…) mais pas à produire. La Surface vient quelque peu contredire ce paradigme en démontrant que l’on peut aussi “produire” avec une tablette, simplement en la calant sur son pied intégré et en connectant à la volée son clavier. On a alors un vrai PC portable, léger, fin et vraiment agile.

Reste la question des limitations de l’OS et de la pauvreté du Windows Store : les premières auraient pu être compensées par le second mais pour le moment ce n’est pas le cas. Il faudra donc bien savoir ce que l’on achète et pourquoi on l’achète : Windows 8 RT n’est pas le Windows que l’on a l’habitude de connaitre et d’utiliser, mais cette tablette possède le même potentiel d’usages qu’un iPad ou une Android. Il faudra juste être un peu patient et attendre que ses apps préférées arrivent sur le Store.

Reste la question du prix : une tablette Surface de base, à savoir 32 Go sans clavier, coûte 489 euros. Rien à dire par rapport à la concurrence… sauf que ces 32 Go, il faut savoir que la moitié, soit 16 Go, sont occupés par le système d’exploitation ! Ce qui signifie en clair que pour ce prix vous avez en fait une tablette 16 Go. Et si vous voulez lui adjoindre un clavier (mis clairement en avant comme indispensable dans la communication et les pubs Microsoft) on passe à 589 euros. Et encore il s’agit du clavier “mou”. Si vous voulez le clavier “dur” Type Cover, il faudra débourser 130 euros. A ce prix, soit 619 euros, vous avez un “laptop” sous Windows 8. Avec 16 GO de mémoire. Rappelons que n’importe-quel netbook ou Ultrabook actuel embarque au minimum entre 250 et 500 Go de mémoire…

Mais est-il encore pertinent de comparer ?

J’aime

  • le concept
  • le design
  • le clavier
  • le pied escamotable intégré
  • la fluidité et la réactivité de Windows 8 Metro
  • le design d’interface
  • les “deux OS” en un
  • la connectivité
  • la versatilité et la facilité de passage de tablette à laptop (et vice-versa)

J’aime moins

  • l’OS “bridé” en version bureau
  • les bugs
  • le poids
  • le manque d’applications du Windows Store

Voir le site Microsoft Surface

 

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36 commentaires
36 commentaires
  1. Pour avoir testé la Surface, je la trouve radicalement décevante.. Par ailleurs, on se plaint du rapprochement iOS – OS X. Mais Windows 8, personne n’en parle.

  2. Merci pour ce test qui me paraît objectif.

    Je voulait savoir comment se passe la cohabitation de la Surface avec un WindowsPhone8 et plus particulierement Skydrive. Tout se synchronise correctement sur l’un ou l’autre ?

  3. Le clavier est quand même super cher, 130 euros, faut pas pousser. Le problème est peut être aussi lié au fait que la tablette pour les particuliers n’est pas x86, donc si je me trompe pas, aucun “jeu” ou application classique ne fonctionne à moins d’avoir sa version pour tablette. Et donc, on est sur windows 8, sans profiter de ce qui compte le plus, ses logiciels nombreux et puissants.

  4. Bonjour,

    Quand vous dites sur iOs y’a 275.000 apps natives pour Ipad et que 589 en français pour win RT, ça veut dire que les 275.000 sont en français?

  5. Vous parlez du mode bureau. Je croyais que c’était seulement sous Windows Pro que l’on avait accès au bureau (et à l’installation d’application .exe).

  6. bonjour,

    pour ma part, je l’ai testé il y a 2 jours et j’ai un sentiment plus que mitigé.
    Au lieu de faire une gros texte bien baveux, j’ai préféré le résumé par rapport à mon sentiment :
    Les POUR :

    – superbe réactivité, franchement et contrairement à ce que je croyais, ça bouge super bien, ça réagit très bien
    – c’est joli, c’est beau, c’est fonctionnel : ils ont réussi à faire ce qui est à préconiser, c’est à dire à quelque chose de dépouillé, parce que quand même, c’est une tablette et on veut aller droit à l’essentiel

    Les CONTRE :

    – ça me fait ****** de le dire, et je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont choisi ce format mais les logiciels de ce windows ne sont pas compatibles avec Windows 7/8 pour ordinateur. Mais alors là, c’est absurde.
    – il manque un truc pour que l’utilisateur sente que ce produit est supérieur à un Android ou à un Ipad. Le truc, l’alchimie, qui fait que DEFINITIVEMENT, on se dise “ah ouais, nickel, c’est parfait”. Comme on peut ou on a pu le dire pour l’iPad.
    – l’autonomie .. bon, je suis un peu exigeant mais ça m’embête de recharger chaque soir. J’ai tenu 4 heures, okay, je l’ai fait chauffer à fond, vidéos et jeux, mais si ça tient pas 2 jours je n’arriverai jamais à accrocher à cette tablette ou à une autre. Oui, je sais ça n’existe pas 😉

    Conclusion : pas mal pour une première mais j’aimerai VRAIMENT une tablette qui déchire et qui dure 2 jours.

    loran

  7. @fred2vienne : très bonne question, j’ai un peu mélangé les ratios en effet 🙂 Mais de toute façon les chiffres ne sont pas comparables. Tous pays et langues confondus on doit difficilement atteindre 5000 apps sur le Windows Store…

  8. Des bugs dans un produit Microsoft ? Ca m’étonnerait… Ca serait vraiment la première fois…

    Je me rappelle l’époque où un ami architecte, à l’époque équipé avec NT, avait contacté le support professionnel – 650,00 fr le coup de téléphone – pour s’entendre dire que le problème qu’il avait été normal, car lié à un bug. Mais 650,00 frans quand même…

    Il y a longtemps que je boycotte Microsoft, sauf quand je n’ai pas le choix: jamais je n’achéterai un smartphone avec Windows, encore moins une tablette.

  9. Merci beaucoup pour ce test. J’aimerais me procurer une tablette, mais je ne sais pas vers quoi me tourner… Il est vrai que l’utilisation du clavier sur la tablette est judicieuse (mais pas nouveau, voir ASUS), mais pour 600 €, autant acheter un ultrabook !

  10. Merci pour cette rapide overview mais j’aurai aimé que vous insistiez un peu plus sur internet explorer et la navigation web en general : Support du flash, confort de navigation, lecture des pdf etc.
    … Point important qui fait visiblement débat par rapport a la concurrence, on aurait pu en avoir le coeur net.

    1. @Kriskris : je compléterai l’article (ou j’en ferai un autre en complément) pour répondre aux questions posées dans les commentaires

  11. Merci pour ce test qui semble complet et objectif. En tout cas de qualité comme toujours sur presse citron. Je me permet tout de même une réserve sur l’OS bridé… L’idée est ici d’utiliser uniquement l’interface métro et réduire le bureau aux stricts taches élémentaires en attendant peut être de créer la passibilité de gérer office et les transferts sur clés en dehors du bureau. Mis a part ces deux choses le bureau n’existe en réalité que pour rassurer les plus puristes d’entre nous. Ici on cherche à se rapprocher dios mais en plus on nous offre des possibilités de configuration (et de bidouillages) identiques à Android alors qu’entendez vous par bridé? On ne cherche pas à installer Photoshop sur une tablette. En tout cas surement pas une version pleine ce serai ingérable. Sans parler que la principale cause d’incompatibilité est son processeur ARM qui permet plus d’autonomie.

    Mea culpa je crois beaucoup en ce système qui m’offre un peu d’air parmi les OS existant. J’ai bien conscience de sa jeunesse et de ses limites (cf mon premier iPad n’avait quasiment aucune applications à sa sortie et il aura fallu attendre un an après la sortie de l’Ipad 2 pour avoir l’application Facebook) mais j’ai beaucoup de mal à intégrer l’argument du bridage.

    1. @hugo : j’explique bien dans l’article pourquoi on peut trouver que l’OS est “bridé”. En fait s’il n’y avait que l’interface Metro et pas le Bureau Windows, on ne parlerait pas de bridage, on trouverait ça normal, c’est équivalent à un iOS ou un Android. L’impression de bridage provient du fait ue le discours de Microsoft est un peu tendancieux dans ses pubs et sa com’ (pour ne pas dire limite mensonger) car il fait croire qu’on a un vrai PC Windows alors que ce n’est pas le cas. Je suis certain que des acheteurs vont tomber dans le panneau en achetant cette tablette en croyant qu’ils peuvent s’en servir comme d’un vrai laptop Windows et installer tous leurs softs habituels, et là il risque d’y avoir grosse déception et impression de tromperie. C’est pour cela que je préviens et que je parle de bridage, cela concerne juste le décalage entre la promesse du mode Bureau et la réalité.

  12. Des bugs il y en a sur tous les OS, le raccourci “bug = Microsoft” est un peu facile ! Citez moi un service qui n’a jamais eu de bug ?

    De plus vous comparez un marketplace tout récent avec un autre qui a 2 ans et demi ! Microsoft met les moyens et le nombre d’applications grandit à vue d’oeil pour Windows 8. Windows Phone a grandi plus vite qu’Android pour atteindre les 100000 applications. Windows 8 grandira plus vite encore !

    Selon moi la Surface avec Windows 8 Pro sera encore meilleure car on aura alors les deux mondes réunis. Et en entreprise elle fera un carton. Je l’attends avec impatience. 🙂

    1. @Léo Davesne : d’accord sur tout, je dis la même chose, je dis juste qu’il faut être patient. Pour les bugs, quand le premier iPad est sorti je n’en n’ai constaté aucun, et surtout pas à l’installation d’applications, ni de menu qui bloquait tout, en tout cas sur le mien 🙂

  13. J’ai vu un test sur YouTube qui disait que les bugs était dû aux MAJ qu’il effectuait en même temps.ALORS peu être que c’est le cas dans se test
    Il faut savoir que des la réception de surface il ya une grosse maj a faire

  14. @eric Un clent RdP qui supporte les remoteapp est en quelque sorte un clent terminal server ou ” bureau a distance” qui supporte les applications distribuées / deployees.

    En fait je suis a la recherche de la tablette ideale pour equiper les commerciaux de ma boite.
    les principaux besoins sont:

    quand ils sont sur la route:

    acces a internet
    mail
    un peu de bureautique (word excel…)

    quand ils rentrent au bureau:

    idem + connexion au serveur terminal server 2008 r2 ( donc besoin de clavier et souris)

    merci pour ce test sinon 🙂

  15. Merci et bravo pour cette enquête très poussée.
    Je trouve le système de clavier judicieux, mais je ne suis vraiment pas convaincu par Windows8, à voir dans le temps…

  16. Ce n’est pas bug = Microsoft, c’est Microsoft=bug. Et depuis DOS. Des bugs, il y en a partout, certes, mais il y en a beaucoup plus chez Microsoft et généralement ils les nient. Quand aux “mensonges”…

  17. Je pense qu’il aurait fallu mieux expliquer le “bridage” qui ne concerne que les versions RT car ARM. Noter aussi que les tablettes des autres constructeurs (Asus, Samsung etc) qui proposent la version ARM auront les mêmes limitations que la Surface RT.

    Concernant le stockage, c’est vrai que 32Go sont un peu faible pour l’utiliser comme outil polyvalent. Il est toutefois possible d’ajouter une carte SD et d’installer des applications dessus :
    http://www.windows8facile.fr/surface-installer-les-applications-sur-la-carte-sd/

  18. Quel dommage d’avoir sorti cette tablette en version RT, alors qu’une version finalisée de Windows 8 aurait été finalisée quelques semaines (mois) plus tard. Cela aurait permis d’éviter une confusion de la part des consommateurs qui ont l’impression qu’ils achètent quelque chose de moins bien que le truc à venir. Comme tu le dis, l’environnement Windows RT a le même potentiel que les autres OS des tablettes mais le défaut d’applications est un point trop important.

    Gros point positif cependant pour moi chez Windows RT, cette proximité avec le PC (mais bon, on l’a aussi avec Android) que n’a pas Apple.

  19. Pour information, concernant le Windows Store, par defaut, celui-ci est configuré pour n’afficher que les applications dans la langues de l’OS. Donc sur une Surface en FR, il n’y a que les applications en FR. Pour avoir toutes les applications, ils faut se rendre dans les settings du Windows Store, et desactiver l’option de filtrage par langue.

    Sinon je trouve dommage d’avoir laisser le bureau sur la version RT, cela n’apporte rien, et au pire les utilisateurs seront perdu car il ne pourront rien faire dessus.

  20. Je pensais réellement que le prix serait plus attractif, parce que concurrencer un ipad c’est déjà difficile…
    Je pense quand même le tester et voir si le macuser que je suis serait satisfait.

  21. Très sincèrement je suis un peu dubitative sur le mode Bureau proposé avec Windows RT.
    C’est une vraie question naive, mais je ne comprends pas l’intérêt du bureau avec Windows RT puisque Office et IE sont accessibles sur Metro, non ?
    Donc concrètement quand est-ce qu’on est amené à passer en mode Bureau avec Windows RT ? Seulement quand on veut copier des fichiers sur sa clé USB ?
    L’intérêt me semble plus que limité. Je suis preneuse de retour d’expériences à ce sujet!

    A mon humble avis, MSFT a fait une erreur en lançant la Surface Windows RT, ils auraient du se contenter de la Surface Windows 8 Pro : car celle ci propose vraiment un élément différenciant et une vraie versatilité laptop/tablette (celle de la Surface Windows RT me parait bien illusoire, elle n’en a que l’apparence!).
    Et surtout j’ai l’impression que MSFT donne le baton pour se faire battre en proposant le “brouillon” de Surface Windows 8 Pro.
    De plus est-ce que le consommateur lambda (ie celui qui ne lit pas les blogs/site tech) fait la différence entre Windows RT et Windows 8 Pro ? Du coup d’un côté business je trouve que ça ne fait pas sens. OK, les gens vont acheter sous l’effet de la nouveauté mais vont être déçus (car pensant avoir la ‘vraie’ Surface).

    Bref tout ça pour dire que je n’arrive pas à comprendre la stratégie de MS avec ce lancement …
    On a l’impression qu’ils ont sorti Surface Windows RT pour ne pas rater les ventes de Noel vu que la tablette Windows 8 Pro n’était pas prête.
    Et en attendant les Apple Fan Boys et autre MS haterz s’en donnent à coeur joie et démontent un concept qui est pourtant plus que séduisant et prometteur…

    Voilà pour mes 2 centimes 🙂

  22. l’autonomie de ma TF700T ASUS depasse largement les 10 heures avec le clavier branché, elle est pour moi la reference en therme d autonomie.
    Je ne parle pas non plus de l’ergonomie puisque je peu incliner l’ecran comme je le souhaite et meme prendre l ensemble sur mes genoux et cela pour moin de 600€ clavier compris.

  23. @Chsav Office n’est accessible qu’en version Bureau, avec une interface plus proche du style metro, mais c’est toujours une application Desktop. D’ou le besoin du bureau sous Windows RT. Je trouve dommage que Microsoft n’ai pas voulu, ou n’ai pas eu le temps de faire un bon portage de Office en Metro.

  24. J’ai reçu ma surface mardi et je suis comme un gosse. Certe elle n’est pas parfaite, mais elle est tout de même bien sympathique. Pour le store, je pense qu’il y a beaucoup plus que 500 actuellement, riens qu’en sélectionnant la catégorie “outils” on as plus de 900 apps. Je pense que la recherche ne prends pas la * comme une wildcard 😉 Sinon dans les petit truc embêtant que j’ai pu remarquer, déjà qu’on ne puisse pas déplacer le curseur dans un mot avec le doigt comme sur iOS ou Android, obligé d’utiliser les flèches du clavier. Ensuite, qu’il faille aller sur l’interface bureau a certaine occasion (copie de clé usb, panneau de conf,…) casse un peu l’ergonomie du système et c’est bien dommage. Sinon dans les truc sympa dont tu n’as pas parler Éric, la présence des lettres éèàù sur le clavier virtuel comme touche a part entière est assez sympa et utile. Ensuite, du fais de son format 16/9, certes quelque peu bizarre au premier abords, peu avoir certaines utilités, comme par exemple lire un site internet comme presse citron, le mode portait est assez agréable. Bref, une tablette pas plus parfaite qu’une iPad, mais non plus moins bonne.

  25. Bonjour alors j’avoue que cette tablette me laisse assez perplexe. Tout un tapage a été fait autour de ce produit et pourtant je me demande si ces efforts marketings ne sont pas là pour cacher quelques défauts.
    En plus de ceux citer dans l’article (notamment les problèmes de compatibilité) je trouve le prix tout simplement prohibitif.
    certains me diront que l’Ipad n’est pas donné non plus, certes mais je ne vois pas d’arguments suffisamment forts pour justifier cet écart.
    Bref l’avenir me donnera peut être tort mais en attendant j’attends de connaitre des chiffres officiels de vente.
    Cordialement
    Stef

  26. L’Ipad a enfin perdu de sa suprématie qui lui permettait d’imposer ses restrictions et les tablettes comme Microsoft Surface RT contribuent à démocratiser enfin ce formidable outil.

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