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TextMaster : rencontre dans les bureaux new-yorkais de la start-up française

Benoit Laurent est un serial-entrepreneur de talent. Après avoir lancé Media No Mad et le guide de voyage BeNoot, il s’est associé au fondateur de Fotolia, Thibaud Elzière, pour fonder TextMaster.
Rencontre dans les bureaux new-yorkais de la start-up française.

Moins de 2 ans après leur lancement et une levée de fonds de 1,6 millions d’euros, TextMaster s’installe à Manhattan pour poursuivre son ascension.

Le concept était pourtant simple : monter une place de marché de la rédaction et traduction. Mais l’accueil a été excellent et a séduit des clients tels que MailJet, PressKing ou Allociné.

Benoit Laurent a accepté de satisfaire notre curiosité en répondant à des questions sur le choix de New York et les difficultés qu’il a pu rencontrer.

Où se trouvent les bureaux de TextMaster ?

Benoit Laurent : Nous sommes situés à Manhattan, dans le quartier de Midtown, ce qui est très pratique.
Nous occupons un bureau partagé avec d’autres start-ups qui nous offre une grande souplesse pour accueillir et héberger rapidement nos premiers employés, avec une marge de manœuvre assez confortable qui nous évite de devoir déménager tous les 3 mois en cas d’embauches successives. D’ailleurs un certain nombre de start-ups y ont également élu domicile!

Pourquoi New York ?

Benoit Laurent : Le choix de New York est avant tout dicté par notre volonté de nous implanter durablement aux Etats-Unis. Le choix de la ville est un “mix” de raisons stratégiques et pratiques. Stratégique car NYC reste le principal poumon économique des Etats-Unis où nombre d’entreprises sont implantées. Elle a notamment l’avantage d’être très cosmopolite et internationale et ses besoins en traduction sont très significatifs. Stratégique également car l’écosystème de start-ups s’y développe très vite et il y a probablement une place à prendre au moment où le cluster n’est pas aussi développé que dans la Silicon Valley. Enfin pour des raisons pratiques, car il est plus facile en termes de transport et de décalage horaire de travailler avec la Côte Est que la côte Ouest, tout en étant à portée de la Silicon Valley au besoin.

Quelles ont été les difficultés rencontrées jusqu’à présent ?

Benoit Laurent : Les difficultés sont nombreuses et, venant de nous implanter, j’imagine que d’autres nous attendent encore! A ce stade, je citerai la difficulté de recruter, à la fois en terme de recherches de profil avec un réseau forcément moins développé qu’en France mais aussi en terme de capacité à sélectionner les bons candidats, du fait de la distance et des différences culturelles. L’autre difficulté est de s'”américaniser” assez vite en recrutant des profils américains et en faisant monter en compétence (notamment linguistique) les français envoyés là bas pour être parfaitement au niveau dans une langue qui n’est pas notre langue maternelle. Enfin, certains aspects pratiques sont un peu délicats à gérer, tels l’obtention de visas pour des ressortissants étrangers, l’appréhension de la fiscalité locale (notamment au niveau des salaires) ou encore la capacité à s’entourer des bons conseils sur place, je pense notamment aux avocats, comptables, etc. Pour le reste, rien de plus sorcier que chez nous !

 

Combien de personnes dans l’équipe new-yorkaise ?

Benoit Laurent : Le bureau est actuellement composé de Kristi Poldsam, notre Country Manager pour les Etats-Unis, Alexandre Ponsin, notre CTO, et de moi-même qui fait des allers-retours réguliers avec la France. L’équipe devrait s’enrichir dans les prochaines semaines de nouveaux collaborateurs, notamment des développeurs et des business développeurs.

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14 commentaires
14 commentaires
  1. Ah sympa cet article ! Je passe justement par Texmaster pour certains sites web où je n’ai pas le temps de faire du contenu. Déjà interface sympa sur leur site web, c’est assez clair et au niveau du travail rien n’à redire bonne qualité de rédaction.

    Après je ne savais pas qu’ils étaient à New-York, mais en tout cas bon parcours pour Benoit Laurent.

  2. Bonne chance à eux. Le concept est intéressant et le site bien fait. En revanche je trouve ça un peu cher, même pour la qualité “basique”

  3. Sacré Benoît, pour le connaître dans le cadre professionnel, il persévère et c’est un bosseur, un vrai ! Félicitations à lui pour l’ouverture de ces bureaux à NYC. TM est un excellent service que j’utilise régulièrement pour le Business. Leurs auteurs/traducteurs/correcteurs sont compétents et rapides, c’est très appréciable. De plus le prix est très abordable.

    Bonne chance à Benoît et à sa team. Une implantation à l’étranger n’est jamais chose facile et le recrutement est clairement un des aspects critiques dans le processus de développement d’un start-up.
    Goog Luck Benoît 😉

  4. Il faudra que je reconsidère mon point de vue sur TexteMaster, ma première expérience un peu après leur lancement n’avait pas été très concluante

  5. A mon avis Textmaster n’a pas compris de tout les Marketplaces. L’aspect intéressant des marketplaces en ligne est sa degré – quel qu’il soit – de désintermédiation.

    Peut-être ils n’ont pas cherché à comprendre mais plutôt de faire un copier-coller des services existants américains qui font le contenu pas cher grâce à des salaires misérables payé à des gens qu’on garde bien de dévoiler leurs identités ? En tout cas ce n’est pas le rêve américaines ni le rêve du Web en 2013 d’ailleurs

  6. Leur site est très bien fait. Je viens de faire un devis en ligne et le prix est concurrentiel comparé à d’autres agences. Je pense faire un essai pour quelques textes courts.

  7. Si je comprends bien, pour faire une société sur Internet qui fonctionne, il faut aller aux USA. Je ne suis pas vraiment sûr.

  8. Ce genre de boite/service me dégoûte au plus au point. C’est vraiment lamentable de voir le nombre de français qui se lance dans ce genre de business.

  9. J’avais tester Texmaster, pour du texte bas de gamme ça vas mais faut mettre la main à la poche pour passé au niveau expert. Je pense qu’il y a de la demande et je vient même d’ouvrir ma propre plateforme personnel, car je préfére avoir un contact humain avec mes rédacteurs.

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