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Touche pas à mon poste dévoile ses dessous

J’ai eu l’opportunité d’aller sur le plateau de l’émission Touche pas à mon poste diffusée depuis quelques semaines sur D8 afin de découvrir les coulisses ainsi que le dispositif social de cette émission de télévision.

Opération séduction pour l’émission Touche pas à mon poste diffusée depuis quelques semaines sur D8, la nouvelle chaîne rachetée par le groupe Canal+ (anciennement Direct 8), qui invitait hier quelques blogueurs à découvrir les coulisses ainsi que le dispositif social de cette émission de télévision.

Cette émission de divertissement, qui était auparavant diffusée depuis deux saisons tous les jeudis en deuxième partie de soirée sur France 4, débarque sur cette nouvelle chaîne lancée début octobre avec plusieurs rendez-vous : la quotidienne du lundi au jeudi à 18h20, l’hebdomadaire le jeudi à 22h40 et le best-of de la semaine le vendredi à 18h20.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Touche pas à mon poste (ou TPMP) est une émission de télévision animée par Cyril Hanouna et ses chroniqueurs qui décryptent l’actualité et les moindres faits et gestes du petit écran de façon décalée et amusante.

« Je zappe, je mate », « A venir dans le poste », « Les inconnus du poste » ou encore « L’interro du Poste » sont quelques-unes des rubriques de ce programme qui parle des émissions mais aussi de ceux qui passent à la télévision (dont les candidats de Confessions intimes sur TF1 en sont parfois les malheureux héros). En général, soit on accroche, soit on n’accroche pas à cette émission.

Une des émissions les plus connectées

C’est une des particularités de cette émission de médias et de divertissement : les réseaux sont dans son ADN, et ce, depuis sa diffusion sur France 4. Mais c’est encore plus vrai depuis l’arrivée sur D8 où la quotidienne est en direct et la hebdomadaire en léger différé.

Si certaines émissions se limitent pour le moment à afficher par exemple le hashtag au tout début et à la reprise du programme, l’émission Touche pas à mon poste, elle, essaye d’utiliser au mieux les réseaux sociaux pour impliquer et fidéliser les téléspectateurs.

Et ça commence avec un livetweet digne de ce nom assuré par un community manager, présent dans le car régie, qui publie en temps réel ou quelques secondes après ce qui se passe dans le programme sur le compte Twitter (mis en place depuis D8). Ceux qui ne sont pas devant leur poste peuvent ainsi suivre le programme sur le réseau social.

Sans oublier la page Facebook qui existe depuis le début de l’émission et qui est, elle aussi, très active et regroupe entre autres les meilleurs moments en vidéo, le programme à venir ainsi que des questions posées aux internautes avant et pendant le programme (les internautes peuvent de cette façon participer à la rubrique « Je zappe, je mate »). Une des questions qui marche le mieux est « Ce soir vous regardez quoi à la TV ? ».

Les internautes peuvent bien évidemment réagir sur les réseaux sociaux mais également poser des questions aux invités. Seules quelques questions pertinentes sont retenues par invité mais c’est un moyen de participer à l’émission.

C’est en tout cas le dispositif social actuel de l’émission qui devrait être plus complet à partir de l’année prochaine avec notamment des bonus supplémentaires pour voir les coulisses ou un invité qui passe au maquillage.

Quelques chiffres sur l’émission :

  • Entre 350 à 400 000 téléspectateurs par soir
  • Environ 2 500 tweets par soir et entre 5 000 à 6 000 tweets le jeudi avec les deux émissions
  • 241 549 fans sur Facebook
  • 15 681 abonnés sur Twitter

Un esprit, une ambiance

Les rubriques comme les différents termes de Touche pas à mon poste sont toujours décalés. En effet, si vous entendez parfois « réagissez sur Boobook ou Teuter », c’est tout à fait normal et c’est une façon astucieuse de contourner la règle absurde du CSA qui interdit de mentionner Facebook et Twitter à la télévision (alors que le mot « tweet » est bien dans le dictionnaire)…

Pour le reste, le slogan de l’émission est assez explicite « La télé c’est que de la télé ». À l’écran comme en dehors, l’animateur et les chroniqueurs ne se prennent visiblement pas la tête.

En allant sur le plateau de l’émission, j’ai été accueilli par Thomas Plessis, le conseiller à la production, programmes et digital qui fait notamment office de community manager, et les quelques chroniqueurs présents à ce moment-là, avant de rencontrer et de poser quelques (rapides) questions au présentateur Cyril Hanouna. J’ai également vu avec intérêt les coulisses (ou backstages) de l’émission : avec le fameux car régie, les nombreuses caméras et toutes les personnes qui travaillent dans l’ombre…

Cyril m’a dit qu’il utilise et gère lui-même son compte Twitter depuis quelques mois maintenant (et qu’il aimerait d’ailleurs être plus actif). Avant il utilisait principalement Facebook mais maintenant il utilise aussi bien Twitter que Facebook.

Touche pas à mon poste associe parfaitement les réseaux sociaux à son programme, en profitant des (nombreuses) possibilités de ces sites – que les autres émissions n’exploitent pas forcément à fond. À voir comment les émissions vont s’adapter par la suite car ce n’est que le début de la télévision sociale.

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11 commentaires
11 commentaires
  1. Je ne me classe pas dans les fans, mais quand je tombe par hasard sur cette émission je la regarde. L’ambiance sur le plateau est bon enfant et Cyril Hanouna m’est plus sympathique qu’à ses débuts.

  2. TPMP sur France 4 avait initié un dispositif très original de participation des internautes à l’émission, ça s’appelait le VisioPoste (j’y avais participé), en plus de Facebook et Twitter. J’ai retrouvé ça sur le net : http://www.leblogtvnews.com/article-nouveuate-france-4-lance-le-visioposte-de-touche-pas-a-mon-poste-87417784.html

    J’ai pas vraiment vu l’usage des RS dans l’article, ou tout au moins ce que ce qui est fait aujourd’hui cela apporte en plus…

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